The Fort Worth Press - Variole du singe: le tableau se précise sur les symptômes et la transmission

USD -
AED 3.672956
AFN 68.289417
ALL 93.961336
AMD 390.737092
ANG 1.806625
AOA 911.999599
ARS 1006.476015
AUD 1.541298
AWG 1.8
AZN 1.702368
BAM 1.870809
BBD 2.023952
BDT 119.78803
BGN 1.869985
BHD 0.376918
BIF 2961.2412
BMD 1
BND 1.350819
BOB 6.952163
BRL 5.800846
BSD 1.002458
BTN 84.508637
BWP 13.693887
BYN 3.280468
BYR 19600
BZD 2.020604
CAD 1.410115
CDF 2869.999874
CHF 0.8875
CLF 0.035378
CLP 976.202086
CNY 7.23975
CNH 7.26112
COP 4384.75
CRC 510.83162
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.471328
CZK 24.192296
DJF 178.500713
DKK 7.125803
DOP 60.408397
DZD 133.663997
EGP 49.612599
ERN 15
ETB 124.993783
EUR 0.955465
FJD 2.27695
FKP 0.789317
GBP 0.79762
GEL 2.72982
GGP 0.789317
GHS 15.787762
GIP 0.789317
GMD 70.999763
GNF 8638.468013
GTQ 7.740134
GYD 209.722315
HKD 7.78145
HNL 25.330961
HRK 7.133259
HTG 131.571396
HUF 392.140501
IDR 15920.85
ILS 3.64355
IMP 0.789317
INR 84.30855
IQD 1313.143874
IRR 42087.500489
ISK 138.64021
JEP 0.789317
JMD 159.090909
JOD 0.709304
JPY 153.915992
KES 129.560064
KGS 86.789397
KHR 4023.18641
KMF 468.950015
KPW 899.999621
KRW 1399.295029
KWD 0.30777
KYD 0.83535
KZT 500.550013
LAK 22014.864697
LBP 89765.837981
LKR 291.698153
LRD 180.427754
LSL 18.124026
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.906115
MAD 10.071263
MDL 18.324517
MGA 4684.196933
MKD 58.832809
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.033154
MRU 39.861317
MUR 46.719807
MVR 15.450188
MWK 1738.232115
MXN 20.552725
MYR 4.465039
MZN 63.904859
NAD 18.124026
NGN 1683.130216
NIO 36.883991
NOK 11.12014
NPR 135.216751
NZD 1.71472
OMR 0.38499
PAB 1.002458
PEN 3.79662
PGK 4.038066
PHP 58.956999
PKR 278.419502
PLN 4.125842
PYG 7810.18337
QAR 3.656799
RON 4.7555
RSD 111.786019
RUB 103.999083
RWF 1368.705999
SAR 3.755167
SBD 8.39059
SCR 13.620048
SDG 601.499581
SEK 11.029605
SGD 1.348445
SHP 0.789317
SLE 22.708119
SLL 20969.504736
SOS 572.86884
SRD 35.493984
STD 20697.981008
SVC 8.77151
SYP 2512.529858
SZL 18.11886
THB 34.730995
TJS 10.685344
TMT 3.51
TND 3.179557
TOP 2.342098
TRY 34.620497
TTD 6.808682
TWD 32.446977
TZS 2649.999929
UAH 41.600585
UGX 3714.261117
UYU 42.727603
UZS 12859.780186
VES 46.584437
VND 25412.5
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 627.44586
XAG 0.032971
XAU 0.000381
XCD 2.70255
XDR 0.766766
XOF 627.451862
XPF 114.077461
YER 249.925003
ZAR 18.10975
ZMK 9001.195071
ZMW 27.641258
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.4400

    879.4

    -0.05%

  • BEL20

    20.3000

    4248.44

    +0.48%

  • PX1

    2.1800

    7257.47

    +0.03%

  • ISEQ

    22.1100

    9635.63

    +0.23%

  • OSEBX

    3.0800

    1471.7

    +0.21%

  • PSI20

    30.1200

    6438.88

    +0.47%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    17.9300

    3007.02

    +0.6%

  • N150

    16.8100

    3312.05

    +0.51%

Variole du singe: le tableau se précise sur les symptômes et la transmission
Variole du singe: le tableau se précise sur les symptômes et la transmission / Photo: © AFP/Archives

Variole du singe: le tableau se précise sur les symptômes et la transmission

Comment se transmet la variole du singe ? Y a-t-il des symptômes spécifiques à la flambée en cours ? Après plusieurs mois d'épidémie, on commence à en savoir plus, avec une confirmation: les contaminations actuelles sont surtout liées à des rapports sexuels.

Taille du texte:

Trois mois après le début de l'épidémie, près de 28.000 cas sont confirmés dans le monde et de premiers décès commencent à être signalés. Dans ce contexte, il est essentiel de mieux connaître la maladie pour mieux la combattre.

- Quel profil ? -

La variole du singe est certes connue depuis plusieurs décennies dans une dizaine de pays africains.

Mais l'épidémie actuelle présente de nombreuses particularités, dont la première est le profil des malades.

Ces dernières semaines, trois études, publiées dans les principales revues médicales de référence --le British Medical Journal (BMJ), le Lancet et le New England Journal of Medicine (NEJM)--, ont dressé un tableau clinique de l'épidémie actuelle, même s'il ne s'agit que de travaux précoces et réalisés à partir de quelques centaines de cas.

Elles confirment que la maladie touche essentiellement les hommes ayant des relations homosexuelles. Dans chaque étude, ils représentent presque la totalité des patients.

- Quelle transmission ? -

La prédominance de ce profil n'est pas une surprise car, largement documentée par de premières observations, elle a largement orienté les préconisations des autorités sanitaires.

Elle conduit surtout à une autre question. Puisque le point commun des patients touche pour l'heure à leur activité sexuelle, la maladie se transmet-elle par cette dernière ?

Le sujet est sensible car certains spécialistes de santé publique craignent de stigmatiser les personnes homosexuelles en ciblant leurs rapports sexuels.

Mais les récentes études sont claires. "Notre travail appuie l'idée qu'un contact corporel pendant l'activité sexuelle constitue le mécanisme dominant de transmission de la variole du singe" dans l'épidémie actuelle, résume l'étude du Lancet, réalisée dans plusieurs hôpitaux espagnols.

Cette conclusion se base notamment sur le fait que la charge virale était bien plus élevée dans les lésions cutanées des patients que dans leur appareil respiratoire.

L'observation semble donc battre en brèche l'idée, avancée par certains chercheurs, que la transmission par voie aérienne jouerait également un rôle important dans les contaminations.

Cela ne signifie pas pour autant que la maladie se transmet par le sperme. L'hypothèse n'est pas exclue mais les recherches actuelles sont loin de la prouver.

- Quels symptômes ? -

Les trois études confirment aussi que l'épidémie actuelle se distingue par ses symptômes.

Ils "diffèrent de ceux observés chez les populations affectées par les précédentes épidémies" en Afrique, résument ainsi l'étude du BMJ, dont les observations ont été faites au Royaume-Uni.

Certes, deux éléments centraux de la maladie restent largement présents: un accès de fièvre, parfois accompagné de douleurs musculaires, et des lésions sur le corps, qui se transforment ensuite en croûtes.

Mais les détails varient et la question est sûrement liée à celle de la transmission car, chez les patients récents, certaines manifestations physiques apparaissent associées à une contamination lors d'un rapport sexuel.

Dans chaque étude, les lésions sont souvent concentrées sur l'anus, le pénis et la bouche. A cela s'ajoutent des complications très peu observées jusqu'alors: une inflammation du rectum ou un oedème du pénis.

Qu'en est-il de la gravité de la maladie ? Près de 40% des cas ont fait l'objet de complications, selon l'étude du Lancet, et un cinquième ont été hospitalisés selon celle du NEJM.

Toutefois, chez ces derniers, "aucune complication grave n'a été recensée", tempère ce dernier travail, évoquant des données "rassurantes".

- Quelles incertitudes ? -

Même si ces travaux permettent de mieux connaître la maladie, de nombreuses questions restent sans réponse.

C'est notamment le cas de l'efficacité des vaccins. L'étude du Lancet montre qu'une part non négligeable (18%) des malades avaient reçu un vaccin anti-variole, censé protéger contre la variole du singe.

Mais le délai entre la vaccination et la maladie, parfois de plusieurs décennies, peut expliquer cette moindre protection.

Enfin, reste à savoir si l'on court plus de risque quand on est atteint d'une autre maladie. Près de la moitié (40%) des patients étudiés dans le Lancet étaient ainsi infectés par le VIH. Mais il est impossible de savoir s'il y a un lien direct ou une simple corrélation.

T.Mason--TFWP