The Fort Worth Press - En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise

USD -
AED 3.673025
AFN 70.203776
ALL 94.72991
AMD 399.571201
ANG 1.801147
AOA 911.999742
ARS 1024.764641
AUD 1.602564
AWG 1.8
AZN 1.707442
BAM 1.880387
BBD 2.017854
BDT 119.425657
BGN 1.881502
BHD 0.377297
BIF 2955.250141
BMD 1
BND 1.358023
BOB 6.906034
BRL 6.177099
BSD 0.999409
BTN 85.070401
BWP 13.880196
BYN 3.2706
BYR 19600
BZD 2.011028
CAD 1.43655
CDF 2870.000319
CHF 0.900396
CLF 0.035903
CLP 990.680377
CNY 7.295601
CNH 7.306215
COP 4373.91
CRC 507.443888
CUC 1
CUP 26.5
CVE 106.009258
CZK 24.13645
DJF 177.720371
DKK 7.173598
DOP 60.878469
DZD 135.004081
EGP 50.863486
ERN 15
ETB 127.249653
EUR 0.96125
FJD 2.31865
FKP 0.791982
GBP 0.797901
GEL 2.809917
GGP 0.791982
GHS 14.690824
GIP 0.791982
GMD 72.000304
GNF 8637.257305
GTQ 7.698187
GYD 209.094274
HKD 7.76645
HNL 25.392629
HRK 7.172906
HTG 130.677858
HUF 395.7365
IDR 16216.65
ILS 3.64741
IMP 0.791982
INR 85.18175
IQD 1309.194745
IRR 42087.500038
ISK 139.550069
JEP 0.791982
JMD 155.70906
JOD 0.709299
JPY 157.115033
KES 129.16048
KGS 87.000009
KHR 4016.86352
KMF 466.125009
KPW 899.999441
KRW 1458.444973
KWD 0.30818
KYD 0.832889
KZT 517.740827
LAK 21856.237051
LBP 89496.829647
LKR 294.535858
LRD 181.893348
LSL 18.583137
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.906047
MAD 10.078114
MDL 18.439307
MGA 4713.901828
MKD 59.187109
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 7.995077
MRU 39.894438
MUR 47.070373
MVR 15.400113
MWK 1732.998111
MXN 20.169298
MYR 4.487013
MZN 63.903729
NAD 18.583316
NGN 1541.929994
NIO 36.775133
NOK 11.355299
NPR 136.112834
NZD 1.771166
OMR 0.384397
PAB 0.999418
PEN 3.721404
PGK 4.056165
PHP 58.810149
PKR 278.223998
PLN 4.096609
PYG 7794.405373
QAR 3.634825
RON 4.7843
RSD 112.340487
RUB 99.924559
RWF 1394.17276
SAR 3.753338
SBD 8.383555
SCR 13.943269
SDG 601.501552
SEK 11.083899
SGD 1.3602
SHP 0.791982
SLE 22.806991
SLL 20969.503029
SOS 571.18684
SRD 35.057964
STD 20697.981008
SVC 8.744935
SYP 2512.530243
SZL 18.591213
THB 34.174978
TJS 10.933512
TMT 3.51
TND 3.186697
TOP 2.342097
TRY 35.11625
TTD 6.791557
TWD 32.642013
TZS 2419.999828
UAH 41.903581
UGX 3658.249328
UYU 44.484182
UZS 12902.047311
VES 51.575582
VND 25440
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 630.658148
XAG 0.033795
XAU 0.000382
XCD 2.70255
XDR 0.766261
XOF 630.639959
XPF 114.657091
YER 250.374982
ZAR 18.690204
ZMK 9001.201804
ZMW 27.658746
ZWL 321.999592
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise
En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise / Photo: © AFP

En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise

A presque 1.000 kilomètres des côtes thaïlandaises dévastées par le tsunami de 2004, des ingénieurs plongent une bouée de détection en mer, un maillon indispensable pour un système de prévention destiné à ce qu'un désastre aussi meurtrier ne se reproduise plus.

Taille du texte:

Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,1, au fond de l'océan Indien, déclenche un tsunami gigantesque qui fait environ 230.000 morts dans une dizaine de pays d'Asie du Sud et du Sud-Est.

A l'époque, les systèmes de prévention étaient rudimentaires et il était impossible d'avertir les millions de personnes vivant sur les côtes de l'océan Indien en avance.

Dans les années qui ont suivi, plusieurs gouvernements se sont rassemblés pour développer un système mondial d'information sur les tsunamis, en s'appuyant sur un réseau de six bouées de détection dans le Pacifique mis en place par la National Oceanic and Atmospheric Administration des États-Unis.

Connu sous le nom de Deep-Ocean Assessment and Reporting of Tsunami (DART), le système compte aujourd'hui 74 bouées dans le monde.

Chacune d'elles flotte à la surface tout en étant attachée au fond marin. Les bouées surveillent les signaux d'un capteur sismique placé tout en bas, ainsi que les changement du niveau de l'eau.

Installées dans certains des environnements de travail les plus difficiles sur terre, ces bouées qui fonctionnent sur batterie doivent être remplacées tous les deux ans. A l'heure actuelle, seules 50 d'entre elles sont opérationnelles, mais le réseau a été justement conçu assurer une couverture en tout état de cause.

Plus tôt ce mois-ci, l'équipage du navire de recherche M.V Seafdec ont délicatement plongé une bouée de remplacement, un cylindre jaune d'environ deux mètres de diamètre, dans l'océan Indien, à 965 kilomètres des côtes Thaïlandaises.

La même équipe a également cherché à remplacer une bouée dans la mer d'Andaman, a 340 kilomètres des côtes. Mais elle a échoué et va mener une nouvelle mission dans les semaines à venir.

Le système d'alerte "a une grande utilité, il peut sauver des vies sur les côtes" affirme Shawn Stoeckley, un ingénieur mécanique de la Science Applications International Corporation (SAIC), une des plus grandes entreprises technologiques américaines.

- Une alerte en 5 minutes -

En Thaïlande, le tsunami a tué plus de 5.000 personnes selon les données officielles, et 3.000 sont portées disparues.

Désormais, le pays dispose de deux bouées DART reliées par un satellite à 130 tours de contrôle dans six provinces côtières, toutes équipées de sirènes et de hauts-parleurs qui diffusent en cinq langues.

Avant 2004, 15 à 50 minutes pouvaient passer avant qu'une alerte soit diffusée, affirme Laura Kong, directrice du centre international d'information sur les tsunamis appartenant à l'Unesco.

"Aujourd'hui nous pouvons typiquement recevoir une alerte en 5 à 7 minutes".

Un jour, le système fera ses preuves, insistent les experts de l'ONU.

Il y a "100% de chances" qu'un autre tsunami de même ampleur qu'en 2004 ait lieu un jour ou l'autre, a alerté Bernado Aliaga, le chef de la section résilience aux tsunamis de l'Unesco, lors d'une conférence marquant les 20 ans du drame: "cela pourrait arriver demain, dans 50 ans, ou dans 100 ans".

Contrairement à il y a 20 ans, les téléphones portables sont désormais omniprésents et des applications d'alertes disponibles, mais les tours de contrôle sont toujours vitales, selon des résidents locaux.

Songsil Nodharith, 51 ans et chef du village de Khuak Khak dans le sud de la Thaïlande, a aidé les habitants à évacuer "sans même prendre leurs affaires" lors d'une fausse alerte de nuit l'année dernière. Il appelle les autorités à faire en sorte que le système soit correctement entretenu.

Au Sri Lanka, où 31.000 personnes sont décédées en 2004, les trois quarts des 77 tours d'alerte tsunami ne sont plus opérationnelles car les équipements de communication sont devenus obsolètes, a indiqué à l'AFP le chef du centre de gestion des catastrophes de l'île, Udaya Herath.

A la place, les entreprises de télécommunications ont identifié 70.000 "contacts clés" dans les zones côtières, comme des gérants d'hôtels, pour recevoir des alertes et des ordres d'évacuation en cas de danger imminent.

En Thaïlande, des fausses alertes ont parfois provoqué la panique, mais cela n'empêche pas les habitants d'avoir foi dans le système.

Le village de pêcheurs de Ban Nam Khem, au sud de la Thaïlande a été le plus durement touché en 2004. Des chalutiers se sont abattus sur des maisons et 800 habitants ont été tués.

Manasak Yuankaew, 48 ans et désormais chef du village, a perdu quatre membres de sa famille ce jour-là.

"On a notre mot à dire, ici", dit-il à l'AFP. "s'enfuir 100 fois pour rien vaut mieux que ne pas fuir au moment crucial".

P.McDonald--TFWP