The Fort Worth Press - Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?

USD -
AED 3.673042
AFN 68.266085
ALL 93.025461
AMD 389.644872
ANG 1.80769
AOA 912.000367
ARS 1001.795932
AUD 1.547988
AWG 1.795
AZN 1.70397
BAM 1.85463
BBD 2.025224
BDT 119.861552
BGN 1.854725
BHD 0.376464
BIF 2962.116543
BMD 1
BND 1.344649
BOB 6.930918
BRL 5.79695
BSD 1.002987
BTN 84.270352
BWP 13.71201
BYN 3.282443
BYR 19600
BZD 2.02181
CAD 1.41005
CDF 2865.000362
CHF 0.888255
CLF 0.035345
CLP 975.269072
CNY 7.232504
CNH 7.23645
COP 4499.075435
CRC 510.454696
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.561187
CZK 23.965904
DJF 178.606989
DKK 7.07804
DOP 60.43336
DZD 133.184771
EGP 49.296856
ERN 15
ETB 121.465364
EUR 0.94835
FJD 2.27595
FKP 0.789317
GBP 0.792801
GEL 2.73504
GGP 0.789317
GHS 16.022948
GIP 0.789317
GMD 71.000355
GNF 8643.497226
GTQ 7.746432
GYD 209.748234
HKD 7.785135
HNL 25.330236
HRK 7.133259
HTG 131.85719
HUF 387.22504
IDR 15898.3
ILS 3.744115
IMP 0.789317
INR 84.47775
IQD 1313.925371
IRR 42092.503816
ISK 137.650386
JEP 0.789317
JMD 159.290693
JOD 0.709104
JPY 154.340504
KES 129.894268
KGS 86.503799
KHR 4051.965293
KMF 466.575039
KPW 899.999621
KRW 1395.925039
KWD 0.30754
KYD 0.835902
KZT 498.449576
LAK 22039.732587
LBP 89819.638708
LKR 293.025461
LRD 184.552653
LSL 18.247689
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.898772
MAD 9.999526
MDL 18.224835
MGA 4665.497131
MKD 58.423024
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.042767
MRU 40.039827
MUR 47.210378
MVR 15.450378
MWK 1739.225262
MXN 20.35475
MYR 4.470504
MZN 63.903729
NAD 18.247689
NGN 1665.820377
NIO 36.906737
NOK 11.08797
NPR 134.832867
NZD 1.704318
OMR 0.384524
PAB 1.002987
PEN 3.80769
PGK 4.033
PHP 58.731504
PKR 278.485894
PLN 4.096724
PYG 7826.086957
QAR 3.656441
RON 4.725204
RSD 110.944953
RUB 99.872647
RWF 1377.554407
SAR 3.756134
SBD 8.390419
SCR 13.840372
SDG 601.503676
SEK 10.978615
SGD 1.343704
SHP 0.789317
SLE 22.603667
SLL 20969.504736
SOS 573.230288
SRD 35.315504
STD 20697.981008
SVC 8.776255
SYP 2512.529858
SZL 18.240956
THB 34.842038
TJS 10.692144
TMT 3.51
TND 3.164478
TOP 2.342104
TRY 34.447038
TTD 6.810488
TWD 32.476804
TZS 2667.962638
UAH 41.429899
UGX 3681.191029
UYU 43.042056
UZS 12838.651558
VES 45.732111
VND 25390
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 622.025509
XAG 0.033067
XAU 0.00039
XCD 2.70255
XDR 0.755583
XOF 622.025509
XPF 113.090892
YER 249.875037
ZAR 18.18901
ZMK 9001.203587
ZMW 27.537812
ZWL 321.999592
  • AEX

    -11.9800

    862.5

    -1.37%

  • BEL20

    -77.1200

    4160.15

    -1.82%

  • PX1

    -41.6700

    7269.63

    -0.57%

  • ISEQ

    -96.1300

    9713.24

    -0.98%

  • OSEBX

    18.6800

    1445.01

    +1.31%

  • PSI20

    53.5500

    6428.13

    +0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -132.9600

    2802.09

    -4.53%

  • N150

    -1.3300

    3313.22

    -0.04%

Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?
Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial? / Photo: © AFP

Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?

Se concentrer sur Mars plutôt que la Lune? Fermer des centres de la Nasa pour plus d'efficacité? Le nouveau mandat de Donald Trump, flanqué de son conseiller Elon Musk, patron de SpaceX, pourrait être synonyme de Big Bang pour le programme spatial américain.

Taille du texte:

Les deux milliardaires, qui n'ont pas peur de bousculer, partagent aussi l'ambition de marquer l'Histoire -- un des attraits de la conquête spatiale.

Le secteur s'attend à "des montagnes russes", résume George Nield, président d'une entreprise promouvant les activités spatiales privées. "Les gens attachent leur ceinture et espèrent le meilleur."

L'intérêt de Donald Trump pour l'espace n'est pas nouveau: durant son premier mandat, il avait créé un commandement militaire de l'espace et redonné vie à un organe consultatif dirigé par le vice-président, le Conseil national de l'espace.

Surtout, c'est sous son premier mandat qu'avait été annoncé le programme Artémis, visant à ramener des Américains sur la Lune (en 2026), pour préparer des missions martiennes.

Pourtant, déjà à l'époque, le républicain s'était montré sceptique sur l'utilité de repasser par la Lune avant Mars.

Durant la campagne, Donald Trump a promis: "Nous voulons atteindre Mars avant la fin de mon mandat".

Un objectif réalisable selon l'optimiste Elon Musk, qui a la planète rouge pour obsession.

Selon George Nield, le programme Artémis pourrait donc au moins être "accéléré", voire "annulé": "Ils pourraient tourner la page et dire: oublions la lune, nous y sommes allés, concentrons-nous sur Mars."

Une telle décision représenterait un séisme pour ce programme à plus de 90 milliards de dollars.

L'équipage d'Artémis 2, qui doit aller faire le tour de la Lune pour la première fois depuis Apollo (sans s'y poser), doit décoller en septembre 2025.

Mais ce recentrage martien pourrait être tempéré par le risque de voir la Chine -- que Donald Trump pourfend sans relâche -- s'installer seule sur le pôle sud lunaire, également cible des missions Artémis.

- Conflits d'intérêt -

La question du véhicule de ces missions est aussi sur toutes les lèvres. La nouvelle fusée SLS de la Nasa, actuellement prévue pour tenir ce rôle, est méprisée par Elon Musk car elle n'est pas réutilisable et donc très coûteuse. Contrairement au lanceur lourd Starship développé par son entreprise SpaceX.

Le soir de la présidentielle, Donald Trump s'est extasié sur les prouesses de Starship dans son discours de victoire.

Cette fusée privée pourrait-elle remplacer le lanceur de la Nasa? Des voix s'élèvent pour défendre le bien fondé de cette idée.

Mais l'hypothèse pose aussi la question des conflits d'intérêt entraînés par la nouvelle influence d'Elon Musk, qui a dépensé des dizaines de millions de dollars pour la campagne du républicain.

D'autant qu'il a été propulsé à la tête d'une commission chargée de lutter contre la bureaucratie et pour "l'efficacité gouvernementale" -- dont celle des agences en relation directe avec SpaceX.

Elon Musk s'est régulièrement plaint des lenteurs du régulateur de l'aérien (FAA) pour autoriser les décollages de Starship, notamment à cause de normes environnementales -- qu'il pourrait être tenté de faire réformer.

Son entreprise bénéficie de gros contrats avec la Nasa, dont elle achemine les astronautes vers la Station spatiale internationale depuis 2020, ou le Pentagone, dont elle lance les satellites. Des contrats ont aussi été conclus avec son service Starlink, qui fournit internet depuis l'espace.

Selon Donald Trump, Elon Musk "fournira des conseils et des orientations depuis l'extérieur du gouvernement".

Une formulation floue destinée à "brouiller les lignes", pour contourner "les règles relatives aux conflits d'intérêt", critique la professeure de droit Kathleen Clark. Elle s'inquiète qu'il soit permis à Elon Musk d'"interférer avec l'attribution de contrats ou l'application de réglementations".

- Chef de la Nasa attendu -

La commission d'Elon Musk pourrait aussi recommander de réduire le nombre de centres de la Nasa -- dix actuellement à travers le pays.

"Probablement une bonne idée", selon George Nield, mais qui a "rencontré des résistances" par le passé, les sénateurs craignant la perte des emplois associés dans leurs Etats.

Et si l'espace a longtemps été neutre politiquement, l'implication d'Elon Musk pourrait provoquer des levées de boucliers démocrates.

Qu'en sera-t-il, par exemple, des missions de la Nasa étudiant le changement climatique?

Une première indication des orientations est attendue avec la nomination du nouveau chef de la Nasa. Aucun nom n'a filtré pour le moment.

Lors du premier mandat Trump, le travail à ce poste de Jim Bridenstine, ancien élu républicain, avait été jugé efficace.

S.Palmer--TFWP