The Fort Worth Press - Une liste de 126 communes prioritaires face à la menace de l'érosion côtière

USD -
AED 3.673028
AFN 68.999894
ALL 89.087918
AMD 387.750172
ANG 1.804889
AOA 928.494993
ARS 962.749702
AUD 1.465846
AWG 1.8
AZN 1.701522
BAM 1.753412
BBD 2.022028
BDT 119.677429
BGN 1.76065
BHD 0.376858
BIF 2894
BMD 1
BND 1.293151
BOB 6.920294
BRL 5.430203
BSD 1.001511
BTN 83.756981
BWP 13.175564
BYN 3.277435
BYR 19600
BZD 2.018612
CAD 1.355145
CDF 2871.000384
CHF 0.84729
CLF 0.033735
CLP 930.860338
CNY 7.06801
CNH 7.070165
COP 4164.25
CRC 518.757564
CUC 1
CUP 26.5
CVE 99.250592
CZK 22.480044
DJF 177.720107
DKK 6.68207
DOP 60.199865
DZD 132.544665
EGP 48.529301
ERN 15
ETB 115.255129
EUR 0.89579
FJD 2.19785
FKP 0.761559
GBP 0.752735
GEL 2.729752
GGP 0.761559
GHS 15.699112
GIP 0.761559
GMD 68.503104
GNF 8652.505606
GTQ 7.741513
GYD 209.457218
HKD 7.794225
HNL 24.842772
HRK 6.799011
HTG 131.977784
HUF 353.015982
IDR 15176
ILS 3.75257
IMP 0.761559
INR 83.62355
IQD 1310
IRR 42092.499098
ISK 136.440027
JEP 0.761559
JMD 157.339131
JOD 0.708698
JPY 142.808499
KES 129.000262
KGS 84.275015
KHR 4069.99968
KMF 441.350455
KPW 899.999433
KRW 1328.279704
KWD 0.30494
KYD 0.834476
KZT 479.593026
LAK 22084.999971
LBP 89600.000199
LKR 304.846178
LRD 194.250287
LSL 17.495312
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.770379
MAD 9.711993
MDL 17.473892
MGA 4512.201682
MKD 55.240768
MMK 3247.960992
MNT 3397.999955
MOP 8.038636
MRU 39.714984
MUR 45.870267
MVR 15.359885
MWK 1736.000219
MXN 19.287101
MYR 4.209995
MZN 63.850089
NAD 17.500514
NGN 1640.319462
NIO 36.851777
NOK 10.482865
NPR 134.027245
NZD 1.600218
OMR 0.38496
PAB 1.001511
PEN 3.744984
PGK 3.976063
PHP 55.582497
PKR 278.532654
PLN 3.827835
PYG 7817.718069
QAR 3.651075
RON 4.456404
RSD 104.874024
RUB 92.174634
RWF 1348.572453
SAR 3.752516
SBD 8.320763
SCR 13.619641
SDG 601.498562
SEK 10.155635
SGD 1.29162
SHP 0.761559
SLE 22.847303
SLL 20969.494858
SOS 572.343029
SRD 29.853005
STD 20697.981008
SVC 8.762579
SYP 2512.529936
SZL 17.500595
THB 33.150078
TJS 10.644256
TMT 3.5
TND 3.024001
TOP 2.349805
TRY 33.998781
TTD 6.806508
TWD 31.929522
TZS 2724.439511
UAH 41.500415
UGX 3718.795247
UYU 41.141269
UZS 12758.480028
VEF 3622552.534434
VES 36.72403
VND 24580
VUV 118.722009
WST 2.797463
XAF 588.099177
XAG 0.032172
XAU 0.000386
XCD 2.70255
XDR 0.742235
XOF 588.078087
XPF 107.29912
YER 250.324993
ZAR 17.50259
ZMK 9001.19797
ZMW 26.062595
ZWL 321.999592
  • AEX

    15.8000

    908.42

    +1.77%

  • BEL20

    28.3100

    4253.1

    +0.67%

  • PX1

    170.4900

    7615.41

    +2.29%

  • ISEQ

    211.4000

    9998.62

    +2.16%

  • OSEBX

    10.6400

    1411.02

    +0.76%

  • PSI20

    -34.4500

    6720.43

    -0.51%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    26.3700

    2586.49

    +1.03%

  • N150

    47.9200

    3375.76

    +1.44%

Une liste de 126 communes prioritaires face à la menace de l'érosion côtière
Une liste de 126 communes prioritaires face à la menace de l'érosion côtière / Photo: © AFP/Archives

Une liste de 126 communes prioritaires face à la menace de l'érosion côtière

Le gouvernement a publié les noms des 126 communes françaises qui auront l'obligation de s'adapter en priorité à l'érosion du littoral aggravée par le réchauffement climatique et la pression humaine, une liste de nouvelles contraintes d'urbanisme qui ne font pas l'unanimité.

Taille du texte:

Avec le recul du trait de côte sur environ un cinquième du littoral français (hors Guyane) selon l'indicateur national de l'érosion côtière, la loi Climat et Résilience de 2021 prévoit de nouvelles dispositions pour les communes en première ligne face à la montée du niveau de la mer et la multiplication des tempêtes et des submersions marines.

Les maires devront réaliser des cartes du risque de recul du littoral à 30 ans et 100 ans, carte qui servira de base à de nouvelles règles d'aménagement du territoire, allant jusqu'à des interdictions de construire.

Dans un premier temps, 126 communes sont concernées, en métropole et dans les Outre-mer, selon la liste publiée samedi au Journal officiel, qui sera révisée au moins tous les neuf ans. La majorité sont situées sur les côtes atlantique et de la Manche (notamment 41 en Bretagne, 16 en Normandie, 31 en Nouvelle-Aquitaine).

"Ces 126 soi-disant prioritaires sont ridicules par rapport aux 864 communes menacées", regrette auprès de l'AFP Elodie Martinie-Cousty, de l'ONG France Nature Environnement.

Selon les chiffres officiels, 864 communes sont "plus particulièrement vulnérables" aux submersions marines, phénomènes d'inondation temporaire des zones côtières par la mer, notamment lors des tempêtes, qui vont augmenter avec la hausse du niveau de la mer provoquée par le réchauffement climatique. Et 1,5 million d'habitants vivent dans ces zones inondables littorales.

Mais "on a laissé beaucoup trop construire sur le littoral" et les nouvelles dispositions "ne sont pas adaptées aux enjeux", estime Elodie Martinie-Cousty.

Celles des 126 communes n'ayant pas encore de "plan de prévention des risques littoraux" devront réaliser la cartographie de l'évolution du trait de côte à 30 et 100 ans.

"Ca m’intéressait de connaître les points de vulnérabilité de la commune et de pouvoir dire à la population +attention on est sur des zones très sensibles+", commente le maire de Trégastel (Côtes d'Armor) Xavier Martin, saluant le financement par l'Etat de 80% du coût de ces cartographies qu'il voit comme un outil pour "anticiper le risque".

"Si on dit qu’on rénove (le centre-ville) et que dans 20 ans il est sous les eaux, est-ce que c’est utile de le rénover aujourd’hui, est-ce qu’il ne faut pas réfléchir à le voir autrement ?", dit-il à l'AFP.

- Relocalisations ? -

Dans les zones exposées à l'horizon de 30 ans, les nouvelles constructions seront interdites, mais avec des exceptions pour l'extension de bâtiments existants ou l'installation de services publics et de nouvelles activités économiques nécessitant la "proximité immédiate" de la mer.

Les zones à l'horizon 100 ans restent constructibles, avec à terme une obligation de démolition quand la menace se rapprochera.

Pour permettre aux autorités locales de lancer ce nouvel aménagement du territoire, une ordonnance publiée début avril précise les moyens d'acquisition par les pouvoirs publics de biens menacés et crée un nouveau type de bail octroyé par l'Etat ou les communes pour des terrains, locaux commerciaux ou encore parcs de loisirs dans la bande concernée (bail de 12 à 99 ans avec résiliation anticipée en fonction de l'érosion).

Mais l'Association nationale des élus du littoral regrettent certains "flous juridiques" qui "laissent présager de nombreux contentieux, susceptibles de nuire à l’atteinte des objectifs affichés".

Certains responsables locaux s'interrogent aussi sur les nouvelles contraintes imposées aux plans locaux d'urbanisme et pointent du doigt des questions de financement.

"Les avancées qui découlent (de l’inscription sur la liste) en restent principalement au niveau du porté à connaissance du risque", estime Vincent Bawedin, chargé de la gestion du trait de côte à la Communauté de communes des Grands Lacs, qui inclut la commune côtière de Biscarosse (Landes). Il s'inquiète du financement de la relocalisation des biens menacés.

"Des questions se posent sur qui prend en charge le déplacement de la population des habitations touchées", ajoute Pascal Laporte, adjoint à l'urbanisme à Plérin (Côtes d'Armor), notant également le problème de "dépréciation des biens" dans la bande menacée.

P.McDonald--TFWP