The Fort Worth Press - Des étoiles à neutrons trop froides pour leur jeune âge

USD -
AED 3.672947
AFN 68.112673
ALL 94.198378
AMD 389.366092
ANG 1.801814
AOA 912.999947
ARS 998.335887
AUD 1.53036
AWG 1.8025
AZN 1.701269
BAM 1.877057
BBD 2.018523
BDT 119.468305
BGN 1.87679
BHD 0.376794
BIF 2953.116752
BMD 1
BND 1.347473
BOB 6.908201
BRL 5.80097
BSD 0.99976
BTN 84.384759
BWP 13.658045
BYN 3.27175
BYR 19600
BZD 2.015164
CAD 1.39585
CDF 2870.999895
CHF 0.89198
CLF 0.035441
CLP 977.925332
CNY 7.242975
CNH 7.242775
COP 4389.749988
CRC 509.237487
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.825615
CZK 24.202971
DJF 178.031575
DKK 7.125925
DOP 60.252411
DZD 134.221412
EGP 49.387112
ERN 15
ETB 122.388982
EUR 0.95453
FJD 2.27595
FKP 0.789317
GBP 0.795229
GEL 2.73982
GGP 0.789317
GHS 15.795384
GIP 0.789317
GMD 70.999778
GNF 8617.496041
GTQ 7.717261
GYD 209.15591
HKD 7.783899
HNL 25.264168
HRK 7.133259
HTG 131.234704
HUF 392.731501
IDR 15943.55
ILS 3.707959
IMP 0.789317
INR 84.43625
IQD 1309.659773
IRR 42075.000025
ISK 139.68034
JEP 0.789317
JMD 159.268679
JOD 0.709097
JPY 154.167035
KES 129.468784
KGS 86.498051
KHR 4025.145161
KMF 472.494723
KPW 899.999621
KRW 1404.50967
KWD 0.30785
KYD 0.833149
KZT 499.179423
LAK 21959.786938
LBP 89526.368828
LKR 290.973655
LRD 180.450118
LSL 18.040693
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.882192
MAD 10.057392
MDL 18.23504
MGA 4666.25078
MKD 59.052738
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.015644
MRU 39.77926
MUR 46.850223
MVR 15.460487
MWK 1733.576467
MXN 20.372515
MYR 4.467995
MZN 63.90976
NAD 18.040693
NGN 1696.697294
NIO 36.786794
NOK 11.02209
NPR 135.016076
NZD 1.708059
OMR 0.384846
PAB 0.99976
PEN 3.790969
PGK 4.025145
PHP 58.93898
PKR 277.626662
PLN 4.14205
PYG 7804.59715
QAR 3.646048
RON 4.78029
RSD 112.294256
RUB 103.747667
RWF 1364.748788
SAR 3.754429
SBD 8.383555
SCR 13.699008
SDG 601.496259
SEK 10.979505
SGD 1.34545
SHP 0.789317
SLE 22.729826
SLL 20969.504736
SOS 571.332598
SRD 35.494054
STD 20697.981008
SVC 8.748021
SYP 2512.529858
SZL 18.034455
THB 34.592499
TJS 10.647152
TMT 3.5
TND 3.17616
TOP 2.342096
TRY 34.572825
TTD 6.790153
TWD 32.583505
TZS 2659.340659
UAH 41.35995
UGX 3694.035222
UYU 42.516436
UZS 12825.951341
VES 46.55914
VND 25419
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 629.547483
XAG 0.031938
XAU 0.000369
XCD 2.70255
XDR 0.760497
XOF 629.547483
XPF 114.458467
YER 249.924961
ZAR 18.02994
ZMK 9001.200902
ZMW 27.617448
ZWL 321.999592
  • AEX

    13.6800

    879.8

    +1.58%

  • BEL20

    69.4500

    4228.29

    +1.67%

  • PX1

    41.8400

    7255.01

    +0.58%

  • ISEQ

    17.2700

    9613.97

    +0.18%

  • OSEBX

    3.8100

    1468.66

    +0.26%

  • PSI20

    48.3400

    6409

    +0.76%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.5000

    2989.04

    +2.98%

  • N150

    24.5300

    3295.3

    +0.75%

Des étoiles à neutrons trop froides pour leur jeune âge
Des étoiles à neutrons trop froides pour leur jeune âge / Photo: © Observatoire européen austral/AFP/Archives

Des étoiles à neutrons trop froides pour leur jeune âge

Avec 2,3 millions de degrés pour une existence de seulement 841 ans, l'étoile à neutrons J0205 est trop froide pour s'accorder avec un grand nombre de modèles expliquant le refroidissement de ces objets singuliers du bestiaire cosmique, selon une étude d'astronomes espagnols.

Taille du texte:

Une étoile à neutrons est la relique de l'explosion d'une étoile massive en fin de vie. Si cette relique dépasse une certaine masse, elle se transforme en trou noir. En deçà, elle devient une étoile à neutrons, comme PSR J0205+6449, de son nom complet.

Un objet d'une densité phénoménale, avec l'équivalent d'1,4 Soleil comprimé dans une sphère d'un diamètre de 20 à 30 km. Et une rotation de quinze tours par secondes générant un puissant champ magnétique, accompagné d'émission de rayons X.

Cette toupie cosmique détient des "informations uniques sur les propriétés et le comportement de la matière dans des conditions extrêmes de densité et de champs magnétiques", rappelle l'étude publiée jeudi dans Nature Astronomy.

Des conditions qu'on ne peut répliquer en laboratoire, et pour lesquelles les physiciens ont établi des modèles, appelés équations d'état. Elles permettent de décrire les processus à l'oeuvre au coeur de ces astres, dans des états où les noyaux des atomes se disloquent, et leurs composants se comportent de façon étrange.

En épluchant le catalogue des deux télescopes spatiaux XMM-Newton et Chandra, dédiés à la détection des étoiles à neutrons, l'équipe d'astronomes espagnols en a identifié trois qui sortent du lot.

"Sur le papier, leur température est très élevée, mais inhabituellement froide pour leur jeune âge", résume pour l'AFP le Dr Alessio Marino, co-auteur de l'étude et membre de l'Institut des sciences spatiales de Barcelone. Et pas qu'un peu, puisque qu'elle est au moins deux fois moins élevée que celle d'étoiles à neutron du même âge.

- 500 milliards de degrés -

Typiquement, l'astre voit le jour "à une température d'environ 500 milliards de degrés, et au bout de quelques minutes seulement, il passe sous les 10 milliards de degrés", explique à l'AFP Micaela Oertel, directrice de recherche CNRS à l'observatoire de Strasbourg et spécialiste de ces objets compacts. Cette température va ensuite fortement décroître avec l'âge, après un million d'années.

Dans le cas présent, les astronomes ont calculé des courbes de refroidissement selon l'âge, et permettant la comparaison avec des étoiles à neutrons. Ils ont déterminé cet âge avec l'observation du nuage résiduel de l'explosion originelle qui a vu naître les étoiles.

D'après leurs calculs la plus jeune, J0205, a donc 841 ans. Une datation confirmée par des récits historiques d'observateurs du ciel au Moyen Age.

Les deux autres ont 7.700 ans et entre 2.500 et 5.000 ans, avec des températures de respectivement 1,9 et 4,6 millions de degrés. Au moins deux fois inférieures à celles d'étoiles à neutrons contemporaines.

Or, "le refroidissement de l'étoile est quelque chose qui est vraiment sensible à sa composition intérieure", et notamment sa proportion de neutrons par rapport aux protons, selon Micaela Oertel, qui n'a pas participé à l'étude.

La chercheuse salue ainsi un travail "extrêmement intéressant", car il restreint le nombre de modèles applicables à des étoiles d'une certaine masse.

En l'occurrence l'étude conclut que pour les étoiles à neutrons considérées, ces modèles doivent inclure un mécanisme de refroidissement rapide, qui est lié à la composition de l'étoile.

L'intérêt de ces travaux touche à la physique fondamentale, pour aider à comprendre notamment l'interaction forte, une des forces fondamentales régissant la matière dans l'infiniment petit. Mais aussi l'astrophysique, donc l'infiniment grand.

Puisque, comme l'explique Mme Oertel, "on sait maintenant que la fusion des étoiles à neutrons est la source principale des éléments lourds sur Terre", comme l'or ou le platine.

T.Dixon--TFWP