The Fort Worth Press - "Pas un combat de mots mais pour l'avenir": des jeunes donnent de la voix à la COP15

USD -
AED 3.672995
AFN 67.735624
ALL 93.676927
AMD 389.366092
ANG 1.79184
AOA 913.000318
ARS 998.216778
AUD 1.534425
AWG 1.8025
AZN 1.706653
BAM 1.866649
BBD 2.007368
BDT 118.805833
BGN 1.87785
BHD 0.374708
BIF 2936.769267
BMD 1
BND 1.340014
BOB 6.908201
BRL 5.8226
BSD 0.994226
BTN 84.384759
BWP 13.582568
BYN 3.25367
BYR 19600
BZD 2.004028
CAD 1.394705
CDF 2871.000205
CHF 0.89108
CLF 0.035245
CLP 972.511859
CNY 7.244503
CNH 7.248185
COP 4389.75
CRC 506.418516
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.825615
CZK 24.179034
DJF 177.047741
DKK 7.117298
DOP 59.918874
DZD 133.478406
EGP 49.660103
ERN 15
ETB 121.711477
EUR 0.954475
FJD 2.27595
FKP 0.789317
GBP 0.79414
GEL 2.73972
GGP 0.789317
GHS 15.795384
GIP 0.789317
GMD 70.999782
GNF 8569.792412
GTQ 7.717261
GYD 209.15591
HKD 7.78192
HNL 25.124314
HRK 7.133259
HTG 130.508232
HUF 392.711003
IDR 15867.3
ILS 3.70175
IMP 0.789317
INR 84.275304
IQD 1302.422357
IRR 42075.000286
ISK 139.649648
JEP 0.789317
JMD 158.38702
JOD 0.709099
JPY 154.425039
KES 129.469904
KGS 86.520298
KHR 4002.863278
KMF 472.508345
KPW 899.999621
KRW 1400.894973
KWD 0.30785
KYD 0.828545
KZT 496.420868
LAK 21838.433199
LBP 89031.629985
LKR 289.365682
LRD 180.450118
LSL 17.940997
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.855212
MAD 10.057392
MDL 18.13427
MGA 4640.464237
MKD 58.725281
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.971348
MRU 39.559055
MUR 46.829694
MVR 15.459862
MWK 1723.996411
MXN 20.382925
MYR 4.455497
MZN 63.910277
NAD 17.940997
NGN 1688.459659
NIO 36.583154
NOK 11.03614
NPR 134.268671
NZD 1.70866
OMR 0.382719
PAB 0.99976
PEN 3.769947
PGK 4.002863
PHP 58.965991
PKR 276.089812
PLN 4.13585
PYG 7761.46754
QAR 3.646048
RON 4.750095
RSD 112.338997
RUB 103.733309
RWF 1357.193987
SAR 3.7544
SBD 8.383555
SCR 13.617752
SDG 601.497606
SEK 10.98375
SGD 1.34544
SHP 0.789317
SLE 22.730317
SLL 20969.504736
SOS 568.169888
SRD 35.494036
STD 20697.981008
SVC 8.699677
SYP 2512.529858
SZL 17.934793
THB 34.560177
TJS 10.647152
TMT 3.5
TND 3.17616
TOP 2.3421
TRY 34.571978
TTD 6.752501
TWD 32.458499
TZS 2649.999808
UAH 41.131388
UGX 3694.035222
UYU 42.516436
UZS 12754.82935
VES 46.602923
VND 25412.5
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 626.062515
XAG 0.032653
XAU 0.000375
XCD 2.70255
XDR 0.756295
XOF 626.062515
XPF 113.823776
YER 249.92498
ZAR 18.063293
ZMK 9001.20088
ZMW 27.464829
ZWL 321.999592
  • AEX

    13.6800

    879.8

    +1.58%

  • BEL20

    69.4500

    4228.29

    +1.67%

  • PX1

    41.8400

    7255.01

    +0.58%

  • ISEQ

    17.2700

    9613.97

    +0.18%

  • OSEBX

    3.8100

    1468.66

    +0.26%

  • PSI20

    48.3400

    6409

    +0.76%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.5000

    2989.04

    +2.98%

  • N150

    24.5300

    3295.3

    +0.75%

"Pas un combat de mots mais pour l'avenir": des jeunes donnent de la voix à la COP15
"Pas un combat de mots mais pour l'avenir": des jeunes donnent de la voix à la COP15 / Photo: © AFP

"Pas un combat de mots mais pour l'avenir": des jeunes donnent de la voix à la COP15

Militantes pour l'écologie dans leur pays, elles regrettent que la biodiversité récolte si peu d'attention: Prisca, Flavia et Eshadi sont déterminées à faire entendre la voix des jeunes des pays du Sud auprès des négociateurs de la COP15 sur la biodiversité.

Taille du texte:

- "Il faut parler de biodiversité", dit Prisca Daka, Zimbabwe

Ses promenades enfant dans les parcs nationaux ont infusé si profondément en elle que le militantisme écologique est devenu une évidence pour Prisca Daka.

Depuis la coordinatrice régionale du Réseau mondial des jeunes pour la biodiversité (GYBN) en Afrique ne cesse de faire oeuvre de pédagogie.

"Je pense que nous ne parlons pas beaucoup de la biodiversité, qui est la toile de la vie, l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons", confie cette trentenaire du Zimbabwe, qui vit aujourd'hui aux Etats-Unis.

Elle oeuvre avec les communautés locales à la préservation du singe Samango, une espèce unique au Zimbabwe mais dont l'habitat est menacé par la déforestation et les plantations de bananes.

"L'extinction est éternelle, alors en tant que jeunes, nous attirons l'attention sur la crise de la biodiversité et montrons à quoi pourrait ressembler l'avenir si nous n'agissons pas maintenant."

Pour elle, il est essentiel également de reconnecter la nature et les hommes: "nous ne pouvons pas protéger la nature sans protéger les personnes, en particulier les communautés autochtones qui ont tant fait pour la biodiversité".

Déterminée, la jeune femme, cheveux longs tressés, se réjouit de voir l'implication "de jeunes africains" lors de cette COP et espère que cela "devienne la norme".

- "Notre parole doit être prise en compte", Eshadi Mendis, Sri Lanka

En tant que membre du GYBN au Sri Lanka, Eshadi Mendis, 30 ans, se concentre sur des projets de nettoyage des plages et des océans dans sa petite île. Elle plonge pour aller nettoyer les coraux.

"A cause de la situation géographique du Sri Lanka, toute la pollution intérieure se retrouve dans la mer", se lamente-t-elle. Une catastrophe pourtant peu connue dans son pays, également peu au fait des discussions actuelles sur la biodiversité.

"Nous devrions parler du climat et de la biodiversité ensemble. Pourquoi nous ne parlons que du changement climatique alors que des plantes et des animaux disparaissent?"

"Cela ne devrait pas être un combat de mots, ça devrait être un combat pour notre avenir. Les personnes plus âgées devraient savoir qu'elles ont le devoir d'être de bons ancêtres pour nous."

- "Soyez plus flexibles", Flavia Gonzales, Bolivie -

Flavia Gonzales a étudié la biologie pour comprendre "comment elle pouvait sauver la nature". En cours de route, elle s'est rendu compte que le meilleur moyen était justement de sensibiliser les gens à leur propre relation avec l'environnement.

"Petit à petit, on s'aperçoit que non seulement les animaux sont maltraités, mais que toute la nature est maltraitée". Aujourd'hui âgée de 24 ans, elle se consacre à l'éducation environnementale et à la sensibilisation des filles à leurs droits.

Pour comprendre l'importance de la biodiversité, un concept qu'elle considère comme très abstrait, "il faut avoir une idée de ce que sont les êtres vivants, pourquoi ils sont considérés comme des êtres vivants et y compris ceux que l'on ne voit pas", comme les millions d'organismes avec lesquels nous vivons dans une relation indivisible.

Et elle pense qu'il faut parler de la biodiversité dans les écoles, "comme c'est le cas pour le changement climatique", dit cette jeune femme aux tresses colorées, présente à Montréal avec le Global Youth Biodiversity Network.

Que dirait-elle aux négociateurs de l'accord sur la biodiversité ? "Être plus flexibles à tous égards et venir avec la volonté de s'engager sur des objectifs qui peuvent nous aider à nous améliorer en tant que société. "Sinon, à quoi bon ?"

B.Martinez--TFWP