The Fort Worth Press - COP15: place aux ministres pour sortir le "pacte pour la nature" de l'impasse

USD -
AED 3.67298
AFN 68.986845
ALL 88.969965
AMD 387.269904
ANG 1.802796
AOA 928.498151
ARS 962.715602
AUD 1.467567
AWG 1.8
AZN 1.690641
BAM 1.753208
BBD 2.019712
BDT 119.536912
BGN 1.757025
BHD 0.376868
BIF 2899.760213
BMD 1
BND 1.29254
BOB 6.912131
BRL 5.424802
BSD 1.000309
BTN 83.60415
BWP 13.223133
BYN 3.273617
BYR 19600
BZD 2.01627
CAD 1.356615
CDF 2870.999439
CHF 0.849701
CLF 0.033745
CLP 931.129729
CNY 7.055102
CNH 7.053525
COP 4162.81
CRC 519.014858
CUC 1
CUP 26.5
CVE 98.841848
CZK 22.459602
DJF 178.123389
DKK 6.68035
DOP 60.041863
DZD 132.295347
EGP 48.529501
ERN 15
ETB 116.075477
EUR 0.895603
FJD 2.200302
FKP 0.761559
GBP 0.75146
GEL 2.729858
GGP 0.761559
GHS 15.725523
GIP 0.761559
GMD 68.490697
GNF 8642.218776
GTQ 7.732543
GYD 209.255317
HKD 7.79346
HNL 24.813658
HRK 6.799011
HTG 131.985747
HUF 352.559908
IDR 15165.7
ILS 3.767925
IMP 0.761559
INR 83.54165
IQD 1310.379139
IRR 42092.533829
ISK 136.389815
JEP 0.761559
JMD 157.159441
JOD 0.708699
JPY 144.245499
KES 129.020153
KGS 84.238498
KHR 4062.551824
KMF 441.349989
KPW 899.999433
KRW 1336.334982
KWD 0.30504
KYD 0.833584
KZT 479.582278
LAK 22088.160814
LBP 89576.048226
LKR 305.193379
LRD 200.058266
LSL 17.560833
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.750272
MAD 9.699735
MDL 17.455145
MGA 4524.124331
MKD 55.221212
MMK 3247.960992
MNT 3397.999955
MOP 8.029402
MRU 39.752767
MUR 45.879795
MVR 15.360331
MWK 1734.35224
MXN 19.35195
MYR 4.204986
MZN 63.849948
NAD 17.560676
NGN 1639.450294
NIO 36.81526
NOK 10.507885
NPR 133.76929
NZD 1.604583
OMR 0.384951
PAB 1.000291
PEN 3.749294
PGK 3.91568
PHP 55.662978
PKR 277.935915
PLN 3.82885
PYG 7804.187153
QAR 3.646884
RON 4.454898
RSD 104.853299
RUB 92.775837
RWF 1348.488855
SAR 3.752611
SBD 8.306937
SCR 13.62004
SDG 601.507153
SEK 10.19298
SGD 1.291935
SHP 0.761559
SLE 22.847303
SLL 20969.494858
SOS 571.648835
SRD 29.852985
STD 20697.981008
SVC 8.752476
SYP 2512.529936
SZL 17.567198
THB 33.026945
TJS 10.633082
TMT 3.5
TND 3.030958
TOP 2.342095
TRY 34.109425
TTD 6.803666
TWD 31.999763
TZS 2728.701997
UAH 41.346732
UGX 3705.911619
UYU 41.33313
UZS 12729.090005
VEF 3622552.534434
VES 36.762465
VND 24605
VUV 118.722009
WST 2.797463
XAF 587.999014
XAG 0.031897
XAU 0.000382
XCD 2.70255
XDR 0.741335
XOF 588.001649
XPF 106.906428
YER 250.324992
ZAR 17.524735
ZMK 9001.209021
ZMW 26.482307
ZWL 321.999592
  • AEX

    -6.4500

    902.01

    -0.71%

  • BEL20

    -17.4400

    4235.53

    -0.41%

  • PX1

    -54.8300

    7560.75

    -0.72%

  • ISEQ

    19.0000

    10018.09

    +0.19%

  • OSEBX

    -0.7100

    1410.37

    -0.05%

  • PSI20

    2.6900

    6723.05

    +0.04%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    26.3700

    2586.49

    +1.03%

  • N150

    -28.3600

    3347.42

    -0.84%

COP15: place aux ministres pour sortir le "pacte pour la nature" de l'impasse
COP15: place aux ministres pour sortir le "pacte pour la nature" de l'impasse / Photo: © AFP

COP15: place aux ministres pour sortir le "pacte pour la nature" de l'impasse

L'espoir de sceller un "pacte de paix avec la nature" lors du sommet de l'ONU sur la biodiversité à Montréal repose désormais sur les ministres du monde entier, chargés de sortir les négociations de l'impasse à partir de jeudi.

Taille du texte:

Les jours sont comptés, car de profondes divisions doivent encore être comblées, notamment sur la question de savoir combien les pays riches paieront aux pays en développement pour les aider à préserver les écosystèmes et s'il convient de créer un nouveau fonds dédié à cet effet.

En l'absence des chefs d'Etats ou de gouvernement, plus d'une centaine de ministres de l'Environnement se retrouvent de jeudi à samedi, pour conclure ces négociations qui visent à stopper la destruction de la planète et de ses ressources.

Pour y parvenir, les 196 membres de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) doivent approuver d'ici le 19 décembre un "cadre mondial pour la biodiversité".

Son contenu: une vingtaine d'objectifs dont la protection de 30% des terres et des mers, la réduction de moitié des pesticides et la restauration des millions d'hectares de sols dégradés...

Mais le succès reste plus incertain que jamais: les pays en développement ont tiré mercredi un premier coup de semonce en interrompant pendant une demi-journée tous les échanges techniques parallèles.

En cause? L'absence de signal positif des pays riches sur leur demande de garanties financières en contrepartie de leur approbation d'objectifs de transition écologique.

Des dizaines de nations, emmenées par le Brésil, l'Inde, l'Indonésie et les pays d'Afrique réclament des "subventions financières d'au moins 100 milliards de dollars par an". Soit environ dix fois les montants d'aides actuels entre le Nord et le Sud pour la biodiversité. Et autant que ceux promis pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Les pays du Sud veulent aussi la création d'un fonds mondial biodiversité, autre parallèle avec les négociations sur le climat, où ils ont obtenu en novembre un mécanisme inédit de compensation de leurs dommages climatiques.

Mais les pays du Nord assurent ne pas pouvoir décupler l'aide publique et préfèrent encourager une réforme des flux financiers existants, privés, philanthropiques ou multilatéraux.

- "Au bord de la rupture" -

Une réunion de crise des chefs de délégation, organisée mercredi par la présidence chinoise, a temporairement apaisé les esprits.

"Le groupe africain veut parvenir à un accord avec de l'argent en face, d'autres pays en développement aussi, mais le Brésil se sert de la question financière pour faire dérailler le processus", accuse un négociateur occidental.

Selon lui, la délégation du Brésil reste aux mains des équipes du président sortant Jair Bolsonaro, soutien d'une agro-industrie hostile à la réduction des pesticides.

Mais des pays du Sud jugés ambitieux écologiquement ont aussi tapé du poing sur la table: "malgré nos efforts, nous sommes profondément préoccupés par le manque d'engagement clair sur la mobilisation des ressources", a déclaré le représentant de la Colombie lors de la réunion de crise.

L'attitude du Nord "a conduit les négociations au bord de la rupture totale", s'est alarmé mercredi Innocent Maloba, expert de l'ONG WWF International. "Les pays développés, avec leur rôle éminent dans la crise de la biodiversité compte tenu de leur niveau de consommation, ont le devoir de soutenir les pays en développement, c'est leur propre intérêt".

Mais les besoins sont immenses: le coût d'une transition économique capable de sauvegarder la nature a été estimé à environ 900 milliards de dollars par an, un quart pour la conservation des aires protégées et 75% pour verdir l'économie.

Or, le monde dépense "environ 130-140 milliards de dollars par an pour la biodiversité, essentiellement dans des fonds publics dépensés au sein des pays riches alors que très peu d'argent va vers le sud", explique Gilles Kleitz, de l'Agence française de développement.

Le fondateur malaisien de l'IPBES, le "Giec de la biodiversité", a prévenu les ministres mercredi: "Ce qui manque ici, c'est de la volonté politique et un consensus sincère sur ce qui doit être fait", a lancé Zakri Abdul Hamid.

M.Cunningham--TFWP