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La Suédoise Sara Hector s'avance en favorite du géant lundi, première épreuve féminine de ski alpin des Jeux olympiques de Pékin, où la Française Tessa Worley cherche à 32 ans un premier podium aux JO.
. La tenante du titre: Shiffrin et les records
Déjà détentrice de deux titres olympiques (slalom en 2014, géant en 2018), l'Américaine a les moyens de s'approcher des records des Jeux sur les pistes inédites de Yanqing.
Prévue sur les cinq courses individuelles, elle peut viser le record de quatre médailles d'or co-détenu par la Croate Janica Kostelic et le Norvégien Kjetil Andre Aamodt.
Elle a remporté les deux premiers géants disputés cet hiver, mais a été plus en retrait depuis janvier (7e à Kranjska Gora, 5e à Kronplatz).
. La favorite: Sara Hector
N.1 mondiale, la Suédoise est la surprise de cette saison, avec un niveau redevenu énorme à 29 ans en géant, où elle reste sur deux impressionnantes victoires.
"C'est Hector en N.1 et les autres derrière", a estimé le coach français Lionel Pellicier, invité à désigner les favorites.
Reste à savoir si la piste, inédite à haut niveau, lui conviendra. Le départ, qui devrait être remonté au même niveau que les hommes, est "très raide avec 10/12 portes, plus vallonné au milieu, un changement de direction à droite puis ça replonge avec un mur de 5/6 portes", a expliqué la Française Coralie Frasse-Sombet.
. La Française: Worley pour une première
Double championne du monde (2013 et 2017), vainqueure du globe de la spécialité en 2017 et forte de 15 victoires en Coupe du monde, il ne manque plus qu'un podium olympique à l'immense palmarès de Tessa Worley.
Trop jeune en 2010 (16e), blessée en 2014, stressée en 2018 (7e), la porte-drapeau de l'équipe de France arrive boostée à Yanqing par ses bons résultats cet hiver (trois podiums dont une victoire).
"En ce moment je m'éclate sur les pistes, ça se voit dans mon ski et mes chronos. La bonne manière de fonctionner pour moi, c'est d'être à l'attaque sans craindre de faire d'erreur", a-t-elle annoncé.
. La grosse cote: Ragnhild Mowinckel
La Norvégienne est vice-championne olympique en titre, mais n'est pas montée sur un podium de Coupe du monde dans la discipline depuis plus de trois ans.
Depuis, Mowinckel s'est déchirée deux fois les ligaments croisés du genou droit d'abord en mars 2019 puis sur la voie d'un retour pour une terrible rechute en novembre 2019.
Elle semble retrouver son niveau au meilleur moment, avec une 5e place en géant et une 2e place en super-G en décembre.
"J'ai pu revenir doucement la saison dernière et reconstruire ma confiance cette saison, ce qui va m'aider ici. Je suis contente que les Jeux aient lieu cette année et pas une année plus tôt", a-t-elle expliqué en conférence de presse.
C.M.Harper--TFWP