The Fort Worth Press - JO-2024: les émissions de CO2 divisées par deux par rapport aux éditions précédentes

USD -
AED 3.673012
AFN 69.999785
ALL 93.417149
AMD 394.349876
ANG 1.800217
AOA 914.499729
ARS 1016.995198
AUD 1.569255
AWG 1.8
AZN 1.708312
BAM 1.859939
BBD 2.016871
BDT 119.367784
BGN 1.865371
BHD 0.377087
BIF 2896
BMD 1
BND 1.34233
BOB 6.902455
BRL 5.957497
BSD 0.998925
BTN 84.699292
BWP 13.553971
BYN 3.268982
BYR 19600
BZD 2.013505
CAD 1.41615
CDF 2869.999778
CHF 0.88436
CLF 0.035342
CLP 975.19479
CNY 7.2631
CNH 7.280601
COP 4339.5
CRC 501.269579
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.250343
CZK 23.891969
DJF 177.719691
DKK 7.10566
DOP 60.550197
DZD 133.886994
EGP 50.639786
ERN 15
ETB 127.111365
EUR 0.952875
FJD 2.316497
FKP 0.789317
GBP 0.784477
GEL 2.810277
GGP 0.789317
GHS 14.750127
GIP 0.789317
GMD 72.000201
GNF 8630.000217
GTQ 7.696331
GYD 208.92059
HKD 7.775185
HNL 25.326664
HRK 7.133259
HTG 130.839166
HUF 390.42991
IDR 15952.95
ILS 3.572815
IMP 0.789317
INR 84.816203
IQD 1308.556974
IRR 42087.49611
ISK 139.009808
JEP 0.789317
JMD 156.532324
JOD 0.7091
JPY 152.545499
KES 129.490914
KGS 86.801015
KHR 4021.999816
KMF 466.124972
KPW 899.999621
KRW 1429.389778
KWD 0.30761
KYD 0.83243
KZT 521.692407
LAK 21877.318117
LBP 89452.020922
LKR 289.870095
LRD 179.305754
LSL 17.808167
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.870101
MAD 9.989662
MDL 18.265335
MGA 4684.736091
MKD 58.671815
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.997223
MRU 39.825016
MUR 46.650234
MVR 15.401494
MWK 1732.097004
MXN 20.122105
MYR 4.43299
MZN 63.889175
NAD 17.808167
NGN 1549.150344
NIO 36.755266
NOK 11.15258
NPR 135.517769
NZD 1.72816
OMR 0.384994
PAB 0.998859
PEN 3.714035
PGK 4.040817
PHP 58.495501
PKR 278.149887
PLN 4.06905
PYG 7814.253381
QAR 3.641836
RON 4.732699
RSD 111.423949
RUB 105.499543
RWF 1392.011412
SAR 3.758005
SBD 8.383555
SCR 14.06196
SDG 601.556834
SEK 10.976045
SGD 1.344685
SHP 0.789317
SLE 22.802424
SLL 20969.504736
SOS 571.503214
SRD 35.204933
STD 20697.981008
SVC 8.74068
SYP 2512.529858
SZL 17.798996
THB 33.871504
TJS 10.918022
TMT 3.51
TND 3.15725
TOP 2.342097
TRY 34.870125
TTD 6.779645
TWD 32.494009
TZS 2375.000988
UAH 41.711014
UGX 3654.639862
UYU 43.697815
UZS 12850.676151
VES 49.417022
VND 25390
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 623.829767
XAG 0.031354
XAU 0.000368
XCD 2.70255
XDR 0.758038
XOF 623.800105
XPF 113.414611
YER 250.374977
ZAR 17.71278
ZMK 9001.198808
ZMW 27.495007
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.6800

    896.14

    +0.3%

  • BEL20

    -7.2200

    4239.01

    -0.17%

  • PX1

    28.8400

    7423.4

    +0.39%

  • ISEQ

    28.2800

    9780.7

    +0.29%

  • OSEBX

    0.5800

    1447.7

    +0.04%

  • PSI20

    9.5100

    6352.01

    +0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.7200

    2959.88

    -0.26%

  • N150

    3.3300

    3338.25

    +0.1%

JO-2024: les émissions de CO2 divisées par deux par rapport aux éditions précédentes
JO-2024: les émissions de CO2 divisées par deux par rapport aux éditions précédentes / Photo: © AFP/Archives

JO-2024: les émissions de CO2 divisées par deux par rapport aux éditions précédentes

Les émissions de gaz à effet de serre liées aux Jeux olympiques de Paris-2024 ont été divisées par deux par rapport aux éditions précédentes, en dépit d'un bilan plus lourd que prévu du transport aérien, selon les chiffres dévoilés mercredi par les organisateurs.

Taille du texte:

"Aujourd'hui, on est très fiers de dire qu'on a réduit l'empreinte carbone des jeux de 54,6% par rapport aux éditions précédentes", a annoncé à des journalistes Georgina Grenon, directrice de "l'excellence environnementale" des JO de Paris.

Le bilan de ces derniers a été calculé par les organisateurs à 1,59 million de tonnes équivalent CO2 (teqCO2).

C'est à peu de choses près en ligne avec le "budget carbone" qu'ils s'étaient fixé (1,58 million teqCO2) et largement conforme avec l'objectif plus large de diviser par deux l'empreinte carbone par rapport à la moyenne des éditions de Londres 2012 et de Rio 2016, qui s'établissait à quelque 3,5 millions teqCO2.

"On a fait des efforts considérables dans tous les secteurs de l'organisation et jusqu'à la dernière minute", a fait valoir Georgina Grenon.

L'empreinte de la construction a en particulier été limitée grâce au recours à 95% à des infrastructures existantes ou temporaires, à l'inverse de la Coupe du monde de football très décriée au Qatar.

Mais si le total des émissions a été globalement conforme aux prévisions, le poids relatif des différentes composantes est finalement assez différent de ce qui avait été envisagé initialement.

Les émissions attendues se décomposaient en trois tiers: un pour les déplacements, un autre pour les constructions et un dernier tiers pour les opérations des jeux (hébergement, sécurité, restauration etc...).

Au final, ces opérations ne représentent que 18% du bilan carbone grâce à des efforts plus importants que prévu, par exemple pour l'énergie (en ayant recours au réseau électrique plutôt qu'à des groupes électrogènes) ou en privilégiant la location de certains équipements.

Mais le poids des déplacements s'est pour sa part avéré plus lourd qu'envisagé, représentant finalement 53% de l'empreinte carbone globale.

"On a battu des records de vente des billets, donc nous avons eu plus de spectateurs que prévu initialement", a souligné Georgina Grenon. Parmi eux, plus de spectateurs extra-européens (12,1% du total): autant d'Américains, Brésiliens et Canadiens qui ont pris l'avion et, donc, émis beaucoup de CO2 pour venir.

Les organisateurs s'étaient par ailleurs engagés à financer des projets permettant de séquestrer ou éviter l'émission d'autant de CO2 qu'il n'a été émis, comme des systèmes de cuisson propre en Afrique ou des centrales solaires au Sénégal ou au Vietnam.

"On s'était engagés à réduire les plastiques de moitié par rapport aux jeux précédents", a aussi rappelé Georgina Grenon.

"Et aujourd'hui, si on se compare avec Londres, avec les mêmes volumes distribués, on est à -52 % des plastiques à usage unique dans la restauration. Donc pari tenu", a-t-elle fait valoir.

L'ONG France Nature Environnement a récemment porté plainte à Nanterre contre Coca-Cola, qu'elle accuse d'avoir trompé les consommateurs durant les JO-2024 en promettant "zéro déchets" comme fournisseur de boissons malgré l'utilisation de bouteilles en plastique.

Le mastodonte des boissons sans alcool a pour sa part affirmé que ces bouteilles seraient "triées et compactées afin d'être recyclées".

J.Ayala--TFWP