The Fort Worth Press - Euro de hand : les jeunes pousses apprennent déjà

USD -
AED 3.67298
AFN 73.043025
ALL 94.787187
AMD 398.736771
ANG 1.794496
AOA 912.000371
ARS 1045.735901
AUD 1.599527
AWG 1.8
AZN 1.706174
BAM 1.885945
BBD 2.010395
BDT 121.35501
BGN 1.885515
BHD 0.37689
BIF 2946.252941
BMD 1
BND 1.358429
BOB 6.905297
BRL 6.0314
BSD 0.995699
BTN 86.134575
BWP 13.916263
BYN 3.258539
BYR 19600
BZD 2.000077
CAD 1.440945
CDF 2835.000065
CHF 0.90709
CLF 0.036524
CLP 1007.8106
CNY 7.314298
CNH 7.27867
COP 4323.35
CRC 499.585366
CUC 1
CUP 26.5
CVE 106.327686
CZK 24.250197
DJF 177.308931
DKK 7.18138
DOP 61.144003
DZD 134.904487
EGP 50.310901
ERN 15
ETB 127.188949
EUR 0.962455
FJD 2.316497
FKP 0.823587
GBP 0.813335
GEL 2.840301
GGP 0.823587
GHS 14.960994
GIP 0.823587
GMD 72.496655
GNF 8606.857716
GTQ 7.687264
GYD 208.22927
HKD 7.782405
HNL 25.328576
HRK 7.379548
HTG 130.048454
HUF 395.755015
IDR 16311.9
ILS 3.56893
IMP 0.823587
INR 86.29375
IQD 1304.398137
IRR 42100.00016
ISK 140.419856
JEP 0.823587
JMD 156.635103
JOD 0.709405
JPY 155.142497
KES 128.949914
KGS 87.447991
KHR 4018.031483
KMF 479.149984
KPW 900.000111
KRW 1438.069874
KWD 0.30822
KYD 0.829741
KZT 527.842865
LAK 21725.840356
LBP 89164.850635
LKR 295.57453
LRD 189.182674
LSL 18.682236
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.935105
MAD 9.974446
MDL 18.684551
MGA 4667.039516
MKD 59.276563
MMK 3247.960992
MNT 3398.000107
MOP 7.983665
MRU 39.52616
MUR 46.829668
MVR 15.40499
MWK 1726.418915
MXN 20.690201
MYR 4.472994
MZN 63.910371
NAD 18.682056
NGN 1552.090151
NIO 36.640986
NOK 11.341535
NPR 137.812663
NZD 1.767085
OMR 0.384949
PAB 0.995728
PEN 3.725989
PGK 4.054732
PHP 58.421025
PKR 277.47652
PLN 4.097704
PYG 7850.076177
QAR 3.633646
RON 4.789905
RSD 112.733992
RUB 100.998547
RWF 1399.450364
SAR 3.751914
SBD 8.468008
SCR 14.266448
SDG 601.000003
SEK 11.050298
SGD 1.357685
SHP 0.823587
SLE 22.779795
SLL 20969.49992
SOS 569.0124
SRD 35.055503
STD 20697.981008
SVC 8.712381
SYP 13001.999985
SZL 18.665265
THB 34.0215
TJS 10.86824
TMT 3.51
TND 3.196259
TOP 2.342099
TRY 35.597499
TTD 6.763285
TWD 32.6665
TZS 2515.657007
UAH 42.028812
UGX 3657.560533
UYU 43.807375
UZS 12919.27622
VES 54.916497
VND 25275
VUV 118.722008
WST 2.800827
XAF 632.522058
XAG 0.032641
XAU 0.000367
XCD 2.70255
XDR 0.767169
XOF 632.515959
XPF 115.001495
YER 249.249929
ZAR 18.598703
ZMK 9001.260893
ZMW 27.705244
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.2900

    917.51

    +0.36%

  • BEL20

    11.5000

    4271.75

    +0.27%

  • PX1

    23.9000

    7733.5

    +0.31%

  • ISEQ

    90.0400

    9771.73

    +0.93%

  • OSEBX

    -2.3900

    1491.21

    -0.16%

  • PSI20

    20.3500

    6583.91

    +0.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -14.9400

    3163.82

    -0.47%

  • N150

    2.7000

    3372.99

    +0.08%

Euro de hand : les jeunes pousses apprennent déjà
Euro de hand : les jeunes pousses apprennent déjà

Euro de hand : les jeunes pousses apprennent déjà

Yanis Lenne, Aymeric Minne, Dylan Nahi... Ils sont en tout sept à avoir vécu en Hongrie leur première grande compétition en Bleu, avec la première déception d’une quatrième place mais aussi l’envie de voir plus loin.

Taille du texte:

D’un côté, il y a Nikola Karabatic, le vétéran de 37 ans au CV long comme le bras. Et puis de l’autre, sept novices: Aymeric Minne (24 ans), Théo Monar (20), Dylan Nahi (22), Yanis Lenne (25), Karl Konan (26), Thibaud Briet (22), et Rémi Desbonnet (29 ans) qui ont tous disputé leur première compétition avec les Bleus en Hongrie.

Après la défaite contre le Danemark (35-32 a.p), Kentin Mahé était déçu de ne pouvoir leur “mettre une médaille autour du cou”.

Au terme d’une compétition en dents de scie, cette expérience servira selon Valentin Porte “pour leur expérience et pour l’avenir en équipe de France”.

- Minne et Konan, grands gagnants ? -

Dans un groupe remanié six mois après le sacre aux Jeux olympiques de Tokyo (seuls huits joueurs en or étaient présents), la plupart des néophytes ont su parfaitement s’intégrer, malgré les incertitudes du covid et ses tests quotidiens.

L’ailier droit Yanis Lenne, n'avait jusque-là connu les grandes compétitions que depuis les tribunes, en étant sacré champion du monde symboliquement en 2017. Très prometteur durant l’Euro, il n’a pas étonné Porte, son capitaine et coéquipier de Montpellier, habitué "à le voir à ce niveau-là".

"Il a rongé son frein depuis pas mal d’années. J’espère pour lui qu’il va s’installer à ce poste pendant longtemps."

Chacun a au moins apporté son grain de sel, alors que le sélectionneur Guillaume Gille assurait avant la compétition, "l’alchimie, ce n’est pas aussi simple qu’une recette de cuisine où on met un peu de jeunes et un peu de vieux".

Thibaud Briet, encore joueur de Rouen en N3 il y a quatre ans, avait impressionné dès sa deuxième sélection en bleu face à l’Ukraine (36-23), premier but tricolore à la clé.

"Même pas peur", déclare-t-il grand sourire aux lèvres juste après sa prestation. Même pas peur non plus pour Théo Monar, jeune prodige de 20 ans dont l’entrée en lieu et place de Ludovic Fabregas face au Danemark avait été plus que solide.

Et puis certains se sont tout simplement révélés comme de grandes plus-values au milieu des cadres habituels. Remplaçant de Luka Karabatic, blessé, Karl Konan s’est inscrit comme un indispensable dans la défense tricolore. A tel point que son retour après isolement pour covid-19 avait soulagé Valentin Porte.

"Ce n’est faire offense à personne que de dire que sans lui notre défense est moins performante", louait-il après la victoire contre le Monténégro (36-27).

Aymeric Minne aussi a pris de l’ampleur pour sa première. Avec 35 buts (sur 60 tentatives), le demi-centre du "H" termine troisième meilleur buteur des Bleus. Il a été l’une des grandes satisfactions tricolores lors de la demi-finale contre la Suède, de quoi rendre "fier" Kentin Mahé.

- Briet espère revenir -

S’ils se sont souvent montrés efficaces, c’est aussi parce que jeunesse ne rime pas avec inexpérience. Tous évoluent dans des clubs français et européens de haut niveau (Nantes pour Briet, Minne et Monar, Nahi à Barcelone, Konan à Aix, Lenne à Montpellier).

Et certains connaissent déjà le goût de la victoire, avec les Bleuets. Deux titres de champions du monde en 2017 (U19) et 2019 (U21) pour Dylan Nahi, Un titre de champion d'Europe U18 (2014) et du monde U19 (2015) pour Aymeric Minne et Yanis Lenne. C’était aux côtés de Ludovic Fabregas, Dika Mem et Benoît Kounkoud entre autres. Signe d’une montée en puissance d’une génération 96-97 qui devrait prendre peu à peu les rênes.

Ils devront toutefois d’abord apprendre des défaites, et apprendre tout court, comme le répète Thibaud Briet.

"J’ai envie d’être amené à jouer à ce niveau là le plus souvent possible", avouait le Nantais dimanche.

Et en attendant de savoir lesquels parviendront peut-être à se faire une place pour les prochaines échéances, Kentin Mahé l’assure, il est "impatient de continuer à bosser avec ces mecs-là".

S.Palmer--TFWP