The Fort Worth Press - Après leur fuite d'Ukraine, des footballeurs brésiliens racontent l'"horreur"

USD -
AED 3.673042
AFN 70.332147
ALL 89.81928
AMD 387.759701
ANG 1.804317
AOA 921.503981
ARS 954.867547
AUD 1.499475
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.762855
BBD 2.021452
BDT 119.635856
BGN 1.762855
BHD 0.376583
BIF 2891.883366
BMD 1
BND 1.300284
BOB 6.917842
BRL 5.598104
BSD 1.001127
BTN 84.110145
BWP 13.295777
BYN 3.276398
BYR 19600
BZD 2.018027
CAD 1.35785
CDF 2843.000362
CHF 0.842935
CLF 0.034191
CLP 943.422417
CNY 7.088904
CNH 7.09455
COP 4167.650638
CRC 525.84614
CUC 1
CUP 26.5
CVE 99.387084
CZK 22.585604
DJF 178.286538
DKK 6.731704
DOP 59.903556
DZD 132.412457
EGP 48.40146
ERN 15
ETB 114.912254
EUR 0.901504
FJD 2.218804
FKP 0.778521
GBP 0.761528
GEL 2.690391
GGP 0.778521
GHS 15.687953
GIP 0.778521
GMD 70.000355
GNF 8652.034792
GTQ 7.745279
GYD 209.464149
HKD 7.795865
HNL 24.808689
HRK 6.868089
HTG 132.182613
HUF 355.270388
IDR 15458.45
ILS 3.735145
IMP 0.778521
INR 83.98785
IQD 1311.550768
IRR 42105.000352
ISK 137.570386
JEP 0.778521
JMD 157.195007
JOD 0.708704
JPY 142.29104
KES 128.901708
KGS 84.203799
KHR 4078.597503
KMF 444.503794
KPW 899.99992
KRW 1338.770383
KWD 0.30541
KYD 0.834287
KZT 480.084727
LAK 22116.363964
LBP 89654.964171
LKR 299.103159
LRD 195.231872
LSL 17.756185
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.766326
MAD 9.719951
MDL 17.420343
MGA 4548.199558
MKD 55.464419
MMK 3247.960992
MNT 3397.999407
MOP 8.036234
MRU 39.485331
MUR 45.960378
MVR 15.350378
MWK 1736.085448
MXN 19.979835
MYR 4.330504
MZN 63.875039
NAD 17.756185
NGN 1605.160377
NIO 36.8561
NOK 10.723039
NPR 134.576592
NZD 1.619695
OMR 0.38465
PAB 1.001127
PEN 3.797467
PGK 3.963225
PHP 55.740375
PKR 278.87638
PLN 3.86375
PYG 7733.561675
QAR 3.649286
RON 4.484804
RSD 105.482897
RUB 89.999549
RWF 1345.171031
SAR 3.754164
SBD 8.347827
SCR 13.735545
SDG 601.503676
SEK 10.30257
SGD 1.303704
SHP 0.778521
SLE 22.847303
SLL 20969.4682
SOS 572.175402
SRD 28.986504
STD 20697.981008
SVC 8.760196
SYP 2512.530194
SZL 17.751138
THB 33.744038
TJS 10.66249
TMT 3.51
TND 3.039073
TOP 2.343704
TRY 33.989425
TTD 6.785344
TWD 32.040804
TZS 2723.151111
UAH 41.033034
UGX 3718.959845
UYU 40.43445
UZS 12722.520168
VEF 3622552.534434
VES 36.648889
VND 24615
VUV 118.721978
WST 2.800923
XAF 591.245212
XAG 0.035808
XAU 0.0004
XCD 2.70255
XDR 0.743522
XOF 591.245212
XPF 107.494705
YER 250.350363
ZAR 17.85385
ZMK 9001.203587
ZMW 26.305827
ZWL 321.999592
  • AEX

    -12.5800

    879.29

    -1.41%

  • BEL20

    -10.8700

    4170.84

    -0.26%

  • PX1

    -79.5200

    7352.3

    -1.07%

  • ISEQ

    -102.5500

    9571.96

    -1.06%

  • OSEBX

    -7.8000

    1385.94

    -0.56%

  • PSI20

    -22.2500

    6719.18

    -0.33%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    0.0000

    2603.42

    0%

  • N150

    -40.2800

    3261.7

    -1.22%

Après leur fuite d'Ukraine, des footballeurs brésiliens racontent l'"horreur"
Après leur fuite d'Ukraine, des footballeurs brésiliens racontent l'"horreur"

Après leur fuite d'Ukraine, des footballeurs brésiliens racontent l'"horreur"

Après deux jours de périple en train et en autocar pour fuir l'Ukraine en guerre, avec des personnes âgées et des enfants à bord, une quinzaine de footballeurs brésiliens ont enfin pu rentrer chez eux, soulagés, mais très éprouvés par "l'horreur" du conflit.

Taille du texte:

"Le plus dur, c'est tout ce que nous avons vu sur la route, des gens qui sont morts et n'avaient rien à voir avec toute cette situation", a confié aux journalistes Pedrinho, attaquant du Shakhtar Donetsk, à son arrivée mardi à l'aéroport de Guarulhos, près de Sao Paulo.

"J'avais dans mes bras ma fille de quatre mois et je voulais juste qu'elle aille bien. C'était une horreur, des images terribles, des villes détruites. Ça reste gravé dans mon esprit", a ajouté ce joueur de 23 ans formé aux Corinthians de Sao Paulo et passé par le Benfica Lisbonne.

"Tout ce que je veux, à présent, c'est passer du temps avec ma famille. À chaque fois que je leur parlais, je leur disais adieu, parce que je me disais que c'était peut-être la dernière fois que j'entendais leur voix", a-t-il raconté.

- "Bruit des bombes" -

Quand l'offensive russe sur l'Ukraine a commencé, jeudi dernier, ils se sont réfugiés avec femmes et enfants dans un hôtel de la capitale, où les ont rejoints leur compatriote Vitinho et l'Uruguayen Carlos De Pena, joueurs du Dynamo Kiev.

Avant le début du conflit, il y avait environ 500 Brésiliens en Ukraine. Il n'en reste à présent qu'une centaine, selon l'ambassade du Brésil à Kiev.

"Tout a explosé du jour au lendemain. Jeudi matin, nous étions chez nous et nous avons commencé à entendre le bruit des bombes, des avions de chasse. C'était le début du cauchemar", a dit à l'AFP De Pena, 29 ans, à Guarulhos, en attendant son vol pour Montevidéo.

"C'était compliqué d'organiser une évacuation parce qu'il y avait beaucoup de gens désespérés et en fuite, les troupes russes se rapprochaient de la capitale", a-t-il raconté, révélant qu'il se cachait dans les toilettes pour pleurer à chaque fois qu'il recevait des messages de proches.

"On entendait des explosions sans arrêt. La nourriture a commencé à manquer. C'était dur de garder son calme", a renchéri Marlon, défenseur de 26 ans du Skakhtar, qui était le porte-parole des footballeurs dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux pour réclamer l'aide du gouvernement brésilien.

- Train de nuit -

Confinés à l'hôtel trois jours durant, les joueurs et leurs familles ont fini par se rendre en toute hâte à la gare centrale de Kiev, grâce à une escorte mise en place par l'UEFA et la Fédération ukrainienne de football. On venait de leur dire que la situation "allait empirer", selon Pedrinho.

C'était le début d'un périple de 17 heures en train et 15 heures d'autocar, traversant la frontière pour atteindre la Roumanie, d'où ils ont pu prendre l'avion pour le Brésil.

"À notre départ, il faisait très sombre, on ne savait pas ce qu'on pourrait croiser en chemin. On a voyagé de nuit, quand les conflits sont plus intenses", a raconté Maycon, milieu de 24 ans du Shakhtar, qui a fait ce voyage éprouvant avec ses parents, son épouse et leurs deux enfants.

"Je demandais juste à tout le monde de garder son calme pour que mes enfants ne ressentent pas la même peur que nous", a dit sa compagne Lyarah Vojnovic Barberan.

L'avenir professionnel des footballeurs brésiliens qui évoluent en Ukraine reste flou, toutes les compétitions locales étant suspendues, mais ils pensent surtout à leur coéquipiers restés dans le pays en guerre.

"L'Ukraine souffre énormément et ça nous rend très tristes, nous avons de grands amis là-bas, j'espère que tout va s'améliorer", dit Maycon.

F.Garcia--TFWP