The Fort Worth Press - Favoriser l'achat de produits bio pour protéger la femme enceinte et son bébé

USD -
AED 3.673042
AFN 70.194145
ALL 87.342841
AMD 389.04246
ANG 1.80229
AOA 917.000367
ARS 1111.647519
AUD 1.55885
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.738435
BBD 2.017593
BDT 121.453999
BGN 1.737794
BHD 0.376738
BIF 2972.677596
BMD 1
BND 1.297259
BOB 6.907279
BRL 5.648504
BSD 0.999245
BTN 85.280554
BWP 13.549247
BYN 3.271247
BYR 19600
BZD 2.007197
CAD 1.39435
CDF 2872.000362
CHF 0.832049
CLF 0.024361
CLP 934.834955
CNY 7.237304
CNH 7.24022
COP 4237.5
CRC 507.174908
CUC 1
CUP 26.5
CVE 98.250394
CZK 22.179804
DJF 177.937714
DKK 6.632104
DOP 58.79426
DZD 133.028566
EGP 50.592208
ERN 15
ETB 134.071527
EUR 0.888604
FJD 2.269204
FKP 0.751086
GBP 0.751965
GEL 2.74504
GGP 0.751086
GHS 13.15039
GIP 0.751086
GMD 71.503851
GNF 8653.427518
GTQ 7.68865
GYD 209.738061
HKD 7.778675
HNL 25.959394
HRK 6.698104
HTG 130.498912
HUF 359.260388
IDR 16550.45
ILS 3.54625
IMP 0.751086
INR 85.408504
IQD 1310
IRR 42100.000352
ISK 130.610386
JEP 0.751086
JMD 158.834244
JOD 0.709304
JPY 145.377504
KES 129.503801
KGS 87.450384
KHR 4000.177707
KMF 436.503794
KPW 899.980663
KRW 1396.150383
KWD 0.306704
KYD 0.833015
KZT 515.881587
LAK 21610.000349
LBP 89600.000349
LKR 298.663609
LRD 199.848949
LSL 18.250381
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.476032
MAD 9.252504
MDL 17.132267
MGA 4495.979386
MKD 54.675907
MMK 2099.383718
MNT 3576.154424
MOP 8.008568
MRU 39.809854
MUR 45.710378
MVR 15.403739
MWK 1732.640277
MXN 19.43815
MYR 4.297039
MZN 63.903729
NAD 18.250377
NGN 1607.110377
NIO 36.767515
NOK 10.37227
NPR 136.448532
NZD 1.692119
OMR 0.384771
PAB 0.999604
PEN 3.641039
PGK 4.147674
PHP 55.367038
PKR 281.409214
PLN 3.761969
PYG 7988.804478
QAR 3.64075
RON 4.549804
RSD 104.183425
RUB 82.455285
RWF 1436.403216
SAR 3.750872
SBD 8.343881
SCR 14.195211
SDG 600.503676
SEK 9.712185
SGD 1.298104
SHP 0.785843
SLE 22.750371
SLL 20969.483762
SOS 571.060465
SRD 36.702504
STD 20697.981008
SVC 8.746395
SYP 13001.597108
SZL 18.166067
THB 32.960369
TJS 10.345808
TMT 3.51
TND 3.01625
TOP 2.342104
TRY 38.771315
TTD 6.790839
TWD 30.261404
TZS 2695.455151
UAH 41.510951
UGX 3658.552845
UYU 41.785367
UZS 12885.000334
VES 92.71499
VND 25978.5
VUV 121.153995
WST 2.778453
XAF 582.839753
XAG 0.030552
XAU 0.0003
XCD 2.70255
XDR 0.724866
XOF 582.839753
XPF 106.450363
YER 244.450363
ZAR 18.19765
ZMK 9001.203587
ZMW 26.305034
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.8800

    905.74

    +0.43%

  • BEL20

    15.2600

    4374.22

    +0.35%

  • PX1

    49.2400

    7743.75

    +0.64%

  • ISEQ

    45.5200

    10883.69

    +0.42%

  • OSEBX

    -8.6300

    1505.35

    -0.57%

  • PSI20

    -36.5300

    6988.05

    -0.52%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    45.4000

    2567.42

    +1.8%

  • N150

    21.2400

    3502.79

    +0.61%

Favoriser l'achat de produits bio pour protéger la femme enceinte et son bébé
Favoriser l'achat de produits bio pour protéger la femme enceinte et son bébé / Photo: © AFP

Favoriser l'achat de produits bio pour protéger la femme enceinte et son bébé

Chou-fleur, poireaux, patates douces, kiwis… Dans une ferme maraîchère de l'agglomération de La Rochelle, Cassandra remplit son panier de produits bio chaque semaine, comme d'autres femmes enceintes que la collectivité aide financièrement à mieux s'alimenter pour protéger leur bébé.

Taille du texte:

La future maman, âgée de 25 ans et habituée d'ordinaire aux supermarchés, bénéficie du programme "Jeunes pousses" lancé fin mars, inspiré d'initiatives similaires ailleurs en France.

Vingt-cinq femmes enceintes de plus de trois mois bénéficient pendant six mois de 15 euros par semaine pour acheter des fruits et légumes bio chez des producteurs locaux. Des ateliers de sensibilisation à la santé environnementale, à la cuisine et à la diététique complètent le dispositif.

"L'objectif est de convaincre les femmes enceintes de la nécessité absolue d'avoir une alimentation de qualité", souligne Marc Maigné, vice-président de la communauté d'agglomération chargé du contrat local de santé.

"Les 1.000 premiers jours de la vie, dès la conception, sont les plus dangereux" pour l'enfant. "Il est important qu'il soit exposé le moins possible aux produits chimiques de synthèse, dont les pesticides et les perturbateurs endocriniens", ajoute-t-il.

Les sages-femmes du territoire ont fait connaître le programme. "J'ai tout de suite été intéressée. J'ai pris conscience que je mangeais aussi pour mon bébé et j'ai envie de mieux m'alimenter", témoigne Cassandra Fleury. "Je découvre des producteurs locaux près de chez moi, qui me permettent d'éviter les pesticides. C'est tout bénef !", estime la jeune femme.

- Changer les habitudes -

Même enthousiasme chez Marine Serpette, qui attend son deuxième enfant. Cette femme de 33 ans, enceinte de sept mois, admet avoir une "alimentation pas très variée". Son chéquier en poche, elle achète désormais ses légumes aux Jardins de l'Aubreçay, près de chez elle.

"Il n'y a que du positif dans ce programme. Les produits sont de qualité, on me donne plein de conseils pour cuisiner", apprécie celle qui voudrait "garder l'habitude de venir" après son accouchement.

Les maraîchers saluent aussi l'initiative.

"Cela permet de sensibiliser. Les gens viennent souvent au bio quand ils deviennent parents mais j'espère que leur consommation changera sur le long terme", souligne Pierre-François Robin, cogérant de la ferme Les Enfourneaux, à Saint-Xandre (Charente-Maritime), où s'approvisionne Cassandra.

"C'est une façon d'apporter notre pierre à l'édifice sur un territoire particulièrement touché par les cancers pédiatriques", abonde Boris Georges, des Jardins de l'Aubreçay.

Une étude récente a révélé un risque accru pour ces pathologies en plusieurs endroits de Charente-Maritime, où la pollution aux pesticides agricoles est régulièrement dénoncée. Notamment dans la plaine céréalière d'Aunis, près de La Rochelle, où des résidus de produits phytosanitaires ont été retrouvés dans les cheveux et urines de dizaines d'enfants.

- Proposition de loi -

La collectivité rochelaise s'est inspirée de "l'ordonnance verte" expérimentée à Strasbourg depuis plus de deux ans et qui a déjà essaimé en France, de Caen à Lons-le-Saunier en passant par Angoulême. La métropole alsacienne, pionnière, touche désormais 1.500 femmes enceintes ou en parcours de procréation médicale assistée (PMA).

"L'expérience de Strasbourg n'a que des vertus positives. Elle sensibilise les femmes enceintes et fait fonctionner l'économie locale", juge Sandra Regol, députée EELV du Bas-Rhin.

Elle a déposé en septembre une proposition de loi visant à généraliser une ordonnance verte financée par l'État, sur le budget de la Sécurité sociale. "C'est de la politique de prévention sur le long terme", justifie l'élue.

En partant du budget strasbourgeois et du nombre de naissances national, la parlementaire chiffre le besoin de financement annuel autour de 700 millions d'euros, en intégrant le coût des séances avec les écoconseillers en santé qui seraient confiées aux services départementaux de la protection maternelle et infantile.

"En comparaison, les coûts engendrés par l'exposition aux perturbateurs endocriniens atteindraient près de 160 milliards d'euros au niveau européen", indique la proposition de loi que soutient l'association Alerte des médecins sur les pesticides, basée à Limoges.

"Nous plaidons pour la mise en place d'ordonnances vertes dans tout le pays, en s'inspirant du modèle de Strasbourg qui est le plus abouti. Nous voulons qu'elles s'inscrivent dans la loi, c'est un enjeu de santé publique", souligne son coprésident, Pierre-Michel Périnaud, pour qui "l'exposition aux pesticides pendant la grossesse fait partie des angles morts de la prévention".

C.M.Harper--TFWP