The Fort Worth Press - Rattrapé par le "partygate", Boris Johnson claque la porte du Parlement

USD -
AED 3.67296
AFN 68.986845
ALL 88.969965
AMD 387.270403
ANG 1.802796
AOA 927.769041
ARS 962.500104
AUD 1.46944
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.753208
BBD 2.019712
BDT 119.536912
BGN 1.75087
BHD 0.376904
BIF 2899.760213
BMD 1
BND 1.29254
BOB 6.912131
BRL 5.513604
BSD 1.000309
BTN 83.60415
BWP 13.223133
BYN 3.273617
BYR 19600
BZD 2.01627
CAD 1.356815
CDF 2871.000362
CHF 0.850904
CLF 0.033728
CLP 930.650396
CNY 7.051904
CNH 7.044285
COP 4152
CRC 519.014858
CUC 1
CUP 26.5
CVE 98.841848
CZK 22.45204
DJF 177.720393
DKK 6.68376
DOP 60.041863
DZD 132.29604
EGP 48.509604
ERN 15
ETB 116.075477
EUR 0.896095
FJD 2.200304
FKP 0.761559
GBP 0.751354
GEL 2.730391
GGP 0.761559
GHS 15.725523
GIP 0.761559
GMD 68.503851
GNF 8642.218776
GTQ 7.732543
GYD 209.255317
HKD 7.791375
HNL 24.813658
HRK 6.799011
HTG 131.985747
HUF 352.169504
IDR 15170
ILS 3.78597
IMP 0.761559
INR 83.48675
IQD 1310.379139
IRR 42092.503816
ISK 136.303814
JEP 0.761559
JMD 157.159441
JOD 0.708604
JPY 143.836504
KES 129.040385
KGS 84.238504
KHR 4062.551824
KMF 441.350384
KPW 899.999433
KRW 1333.355039
KWD 0.30508
KYD 0.833584
KZT 479.582278
LAK 22088.160814
LBP 89576.048226
LKR 305.193379
LRD 200.058266
LSL 17.560833
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.750272
MAD 9.699735
MDL 17.455145
MGA 4524.124331
MKD 55.221212
MMK 3247.960992
MNT 3397.999955
MOP 8.029402
MRU 39.752767
MUR 45.880378
MVR 15.360378
MWK 1734.35224
MXN 19.425675
MYR 4.205039
MZN 63.850377
NAD 17.560676
NGN 1639.450377
NIO 36.81526
NOK 10.50143
NPR 133.76929
NZD 1.603643
OMR 0.384978
PAB 1.000291
PEN 3.749294
PGK 3.91568
PHP 55.642038
PKR 277.935915
PLN 3.82645
PYG 7804.187153
QAR 3.646884
RON 4.456304
RSD 104.910232
RUB 92.350029
RWF 1348.488855
SAR 3.752625
SBD 8.306937
SCR 13.289304
SDG 601.503676
SEK 10.17897
SGD 1.291015
SHP 0.761559
SLE 22.847303
SLL 20969.494858
SOS 571.648835
SRD 30.205038
STD 20697.981008
SVC 8.752476
SYP 2512.529936
SZL 17.567198
THB 32.939504
TJS 10.633082
TMT 3.5
TND 3.030958
TOP 2.342104
TRY 34.11592
TTD 6.803666
TWD 32.001038
TZS 2726.202038
UAH 41.346732
UGX 3705.911619
UYU 41.33313
UZS 12729.090005
VEF 3622552.534434
VES 36.75395
VND 24605
VUV 118.722009
WST 2.797463
XAF 587.999014
XAG 0.032164
XAU 0.000382
XCD 2.70255
XDR 0.741335
XOF 588.001649
XPF 106.906428
YER 250.325037
ZAR 17.477835
ZMK 9001.203587
ZMW 26.482307
ZWL 321.999592
  • AEX

    -10.9000

    897.55

    -1.2%

  • BEL20

    -37.4300

    4215.59

    -0.88%

  • PX1

    -114.9900

    7500.26

    -1.51%

  • ISEQ

    -30.9900

    9967.18

    -0.31%

  • OSEBX

    -3.5300

    1407.43

    -0.25%

  • PSI20

    -4.0300

    6716.23

    -0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -5.6900

    2580.84

    -0.22%

  • N150

    -51.9800

    3323.64

    -1.54%

Rattrapé par le "partygate", Boris Johnson claque la porte du Parlement
Rattrapé par le "partygate", Boris Johnson claque la porte du Parlement / Photo: © PRU/AFP/Archives

Rattrapé par le "partygate", Boris Johnson claque la porte du Parlement

L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a remis vendredi soir avec fracas son mandat de député, invoquant l'enquête parlementaire sur le "partygate", les fêtes tenues à Downing Street en violation des restrictions liées au Covid-19.

Taille du texte:

Boris Johnson, 58 ans, a indiqué que sa décision était effective immédiatement, déclenchant une élection partielle qui met fin dans l'immédiat à toute perspective de retour mais met aussi en relief les divisions au sein du pouvoir conservateur, aggravant les difficultés de son successeur Rishi Sunak à un an des prochaines législatives.

Un an après avoir été chassé de Downing Street par sa majorité après trois ans au pouvoir marqués par une succession de scandales, M. Johnson reste sous le coup d'une enquête parlementaire chargée de déterminer s'il avait trompé le Parlement dans l'affaire du "partygate".

Une commission d'enquête parlementaire doit dire si Boris Johnson a menti au Parlement en affirmant à plusieurs reprises que toutes les restrictions sanitaires avaient été respectées à Downing Street.

La procédure, menée par la commission des privilèges, est en train de finir ses travaux et venait selon la presse britannique de remettre ses conclusions à l'ancien dirigeant.

"J'ai reçu une lettre de la commission des privilèges qui indique clairement - à mon grand étonnement - qu'elle est déterminée à utiliser la procédure contre moi pour me chasser du Parlement", a écrit l'ancien Premier ministre conservateur dans un communiqué.

"Je suis très triste de quitter le Parlement - du moins pour l'instant - mais je suis surtout consterné d'avoir été contraint de partir, de manière antidémocratique", a-t-il ajouté, accusant la commission de "parti pris flagrant".

Dans ce très long communiqué, il accuse la commission d'avoir produit un rapport qui n'a pas encore été publié, "truffé d'inexactitudes et empestant les préjugés", sans lui donner "aucune possibilité formelle de contester ce qu'ils disent".

- Tests électoraux -

En mars, entendu pendant plus de trois heures par la commission, Boris Johnson avait affirmé "la main sur le coeur" qu'il n'avait pas menti au Parlement.

Il a été contraint à la démission l'été dernier après une succession de scandales, au premier rang desquels ces fêtes à Downing Street pendant les confinements. Il a fait face à des démissions en cascade au sein de son gouvernement, dont celle de Rishi Sunak.

Mais le dirigeant charismatique, qui était toujours député, est resté très influent dans la majorité conservatrice.

Boris Johnson, qui s'apprête à fêter ses 59 ans et à avoir son huitième enfant, n'a pas caché son envie de retourner au pouvoir, même s'il s'est reconverti en s'exprimant à des conférences qui lui rapportent des millions.

Comme il le souligne dans sa déclaration de vendredi soir, sa démission déclenche une élection partielle immédiate.

Plus tôt dans la journée, une de ses plus proches alliées, son ancienne ministre de la Culture qui était toujours députée, Nadine Dorries, a elle aussi annoncé sa démission avec effet immédiat.

- Revanche -

Le Premier ministre Rishi Sunak, en poste depuis octobre, va ainsi se retrouver devant des tests électoraux qui s'annoncent difficiles au moment où les conservateurs sont au plus bas dans les sondages, après 13 ans au pouvoir.

Début mai, les conservateurs ont déjà subi des pertes importantes lors d'élections locales en Angleterre.

La démission de Boris Johnson va probablement être perçue comme une revanche contre Rishi Sunak.

L'ex-dirigeant étrille d'ailleurs le gouvernement dans son communiqué.

"Lorsque j'ai quitté mes fonctions l'année dernière, le gouvernement n'avait qu'une poignée de points de retard dans les sondages. Cet écart s'est aujourd'hui considérablement creusé", écrit-il.

"Quelques années seulement après avoir remporté la plus grande majorité en près d'un demi-siècle (son élection en 2019, NDLR), cette majorité est aujourd'hui clairement menacée", critique-t-il. "Notre parti doit de toute urgence retrouver son élan et sa foi en ce que ce pays peut faire".

Angela Rayner, du parti travailliste, n'a pas tardé à réagir sur Twitter. "Alors que Boris Johnson se retire en disgrâce, les Britanniques en ont assez de cet interminable feuilleton conservateur qui se joue à leurs dépens".

Et d'ajouter: "Après treize ans de chaos conservateur, trop c'est trop. Il est temps de prendre un nouveau départ pour la Grande-Bretagne avec un gouvernement travailliste".

W.Matthews--TFWP