The Fort Worth Press - Infections nosocomiales: un rebond en France, avec un effet Covid

USD -
AED 3.67296
AFN 68.986845
ALL 88.969965
AMD 387.270403
ANG 1.802796
AOA 927.769041
ARS 962.500104
AUD 1.46944
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.753208
BBD 2.019712
BDT 119.536912
BGN 1.75087
BHD 0.376904
BIF 2899.760213
BMD 1
BND 1.29254
BOB 6.912131
BRL 5.513604
BSD 1.000309
BTN 83.60415
BWP 13.223133
BYN 3.273617
BYR 19600
BZD 2.01627
CAD 1.356815
CDF 2871.000362
CHF 0.850904
CLF 0.033728
CLP 930.650396
CNY 7.051904
CNH 7.044285
COP 4152
CRC 519.014858
CUC 1
CUP 26.5
CVE 98.841848
CZK 22.45204
DJF 177.720393
DKK 6.68376
DOP 60.041863
DZD 132.29604
EGP 48.509604
ERN 15
ETB 116.075477
EUR 0.896095
FJD 2.200304
FKP 0.761559
GBP 0.751354
GEL 2.730391
GGP 0.761559
GHS 15.725523
GIP 0.761559
GMD 68.503851
GNF 8642.218776
GTQ 7.732543
GYD 209.255317
HKD 7.791375
HNL 24.813658
HRK 6.799011
HTG 131.985747
HUF 352.169504
IDR 15170
ILS 3.78597
IMP 0.761559
INR 83.48675
IQD 1310.379139
IRR 42092.503816
ISK 136.303814
JEP 0.761559
JMD 157.159441
JOD 0.708604
JPY 143.836504
KES 129.040385
KGS 84.238504
KHR 4062.551824
KMF 441.350384
KPW 899.999433
KRW 1333.355039
KWD 0.30508
KYD 0.833584
KZT 479.582278
LAK 22088.160814
LBP 89576.048226
LKR 305.193379
LRD 200.058266
LSL 17.560833
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.750272
MAD 9.699735
MDL 17.455145
MGA 4524.124331
MKD 55.221212
MMK 3247.960992
MNT 3397.999955
MOP 8.029402
MRU 39.752767
MUR 45.880378
MVR 15.360378
MWK 1734.35224
MXN 19.425675
MYR 4.205039
MZN 63.850377
NAD 17.560676
NGN 1639.450377
NIO 36.81526
NOK 10.50143
NPR 133.76929
NZD 1.603643
OMR 0.384978
PAB 1.000291
PEN 3.749294
PGK 3.91568
PHP 55.642038
PKR 277.935915
PLN 3.82645
PYG 7804.187153
QAR 3.646884
RON 4.456304
RSD 104.910232
RUB 92.350029
RWF 1348.488855
SAR 3.752625
SBD 8.306937
SCR 13.289304
SDG 601.503676
SEK 10.17897
SGD 1.291015
SHP 0.761559
SLE 22.847303
SLL 20969.494858
SOS 571.648835
SRD 30.205038
STD 20697.981008
SVC 8.752476
SYP 2512.529936
SZL 17.567198
THB 32.939504
TJS 10.633082
TMT 3.5
TND 3.030958
TOP 2.342104
TRY 34.11592
TTD 6.803666
TWD 32.001038
TZS 2726.202038
UAH 41.346732
UGX 3705.911619
UYU 41.33313
UZS 12729.090005
VEF 3622552.534434
VES 36.75395
VND 24605
VUV 118.722009
WST 2.797463
XAF 587.999014
XAG 0.032164
XAU 0.000382
XCD 2.70255
XDR 0.741335
XOF 588.001649
XPF 106.906428
YER 250.325037
ZAR 17.477835
ZMK 9001.203587
ZMW 26.482307
ZWL 321.999592
  • AEX

    -10.9000

    897.55

    -1.2%

  • BEL20

    -37.4300

    4215.59

    -0.88%

  • PX1

    -114.9900

    7500.26

    -1.51%

  • ISEQ

    -30.9900

    9967.18

    -0.31%

  • OSEBX

    -3.5300

    1407.43

    -0.25%

  • PSI20

    -4.0300

    6716.23

    -0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -5.6900

    2580.84

    -0.22%

  • N150

    -51.9800

    3323.64

    -1.54%

Infections nosocomiales: un rebond en France, avec un effet Covid
Infections nosocomiales: un rebond en France, avec un effet Covid / Photo: © AFP/Archives

Infections nosocomiales: un rebond en France, avec un effet Covid

Un patient hospitalisé sur dix-huit en France est touché par au moins une infection nosocomiale: un rebond causé en partie par le Covid, selon une enquête nationale sur ces infections contractées dans un établissement de santé, responsables d'environ 4.000 morts par an.

Taille du texte:

Après avoir stagné de 2012 à 2017 et baissé régulièrement entre 2001 et 2012, la proportion de patients infectés a augmenté entre 2017 et 2022 (+14,7%), constate Santé publique France (SpF) dans un communiqué publié vendredi.

Par rapport à ses voisins européens, la France se situe dans la moyenne (17e sur 31 pays en 2017 pour la prévalence nosocomiale). Il faudra attendre 2024 pour la finalisation des enquêtes menées en Europe en 2022.

Les autorités sanitaires estiment à quelque 4.200 le nombre de décès liés à des infections nosocomiales chaque année en France.

L'édition 2022 de l'enquête de Santé publique France --effectuée tous les cinq ans-- a été menée entre le 15 mai et le 30 juin, un jour donné, auprès de 1.155 établissements de santé (soit plus de 150.000 patients).

L'épidémie de Covid a pesé, directement ou indirectement: "La proportion de patients infectés est supérieure à celle d'il y a cinq ans, mais les infections Covid nosocomiales représentent la moitié de l'augmentation", relève auprès de l'AFP Anne Berger-Carbonne, responsable de l'unité Infections associées aux soins et résistance aux antibiotiques au sein de SpF.

A ses yeux, "c'est une photographie très large qui n'est pas si mal dans le sillage de la crise terrible du Covid. On s'attendait à pire".

Si l'on exclut les Covid nosocomiaux, la proportion de patients infectés en 2022 reste en hausse (+7,5%) mais "de manière non significative" par rapport à celle estimée en 2017, selon l'agence sanitaire.

Elle observe ainsi que "par rapport à 2017, les patients hospitalisés en 2022 présentaient des risques accrus de complication infectieuse", en raison de profils plus vulnérables ou de l'usage de dispositifs de soin invasifs.

En 2022, l'activité des hôpitaux demeurait affectée par la pandémie de Covid mais aussi par le "virage ambulatoire" du système de santé, "de sorte que les gens hospitalisés étaient en situation plus grave", aux yeux de Anne Berger-Carbonne.

Le virage ambulatoire s'accompagne d'un raccourcissement des durées d'hospitalisation, et les séjours longs sont réservés aux cas les plus graves.

- Quatre bactéries -

Les infections nosocomiales restent davantage constatées dans les services de réanimation (près d'un patient infecté sur quatre), qui soignent des patients plus vulnérables et exposés à des dispositifs invasifs (cathéter, assistance respiratoire, sonde urinaire).

Infections urinaires, liées à une intervention chirurgicale, pneumonies, bactériémies (présence de bactéries dans le sang) restent les principales manifestations du fléau.

Quatre bactéries, notamment Escherichia coli et le staphylocoque doré, sont impliquées dans près d'un cas sur deux d'infection nosocomiale à l'hôpital, quasiment comme en 2017.

Autre enseignement de l'enquête: environ un patient hospitalisé sur six reçoit un traitement antibiotique, une proportion en hausse de 7,5% par rapport à 2017.

"Ce n'est pas très bon signe", relève la spécialiste de Santé publique France. L'antibiorésistance --le fait que certaines bactéries finissent par devenir résistantes aux antibiotiques-- est en effet considérée comme une menace majeure par les autorités sanitaires mondiales.

Un patient sur quatre est traité par antibiotique en réanimation, un sur deux dans les services de médecine ou de chirurgie, selon l'enquête de SpF.

Le contexte du Covid a cependant pu modifier les priorités --avec un effort moindre sur l'usage mesuré des antibiotiques--. Et "les équipes de prévention de l'antibiorésistance n'ont pas été épargnées par la crise des soignants", note Anne Berger-Carbonne.

Pour l'agence sanitaire publique, ces résultats "incitent à poursuivre les actions de prévention" des infections nosocomiales en les ciblant sur les plus fréquentes (infections urinaires, pneumonies, infections du site opératoire, bactériémies). Il faut aussi "renforcer les actions pour le bon usage des antibiotiques".

D.Ford--TFWP