The Fort Worth Press - Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine

USD -
AED 3.673042
AFN 67.503991
ALL 93.050403
AMD 389.764479
ANG 1.803631
AOA 913.503981
ARS 1004.235604
AUD 1.537504
AWG 1.8025
AZN 1.70397
BAM 1.878951
BBD 2.020559
BDT 119.587668
BGN 1.87874
BHD 0.376864
BIF 2895
BMD 1
BND 1.348865
BOB 6.915269
BRL 5.814704
BSD 1.000769
BTN 84.471911
BWP 13.672019
BYN 3.275129
BYR 19600
BZD 2.017245
CAD 1.397304
CDF 2871.000362
CHF 0.893604
CLF 0.035758
CLP 986.680396
CNY 7.245104
CNH 7.25886
COP 4419.6
CRC 509.751177
CUC 1
CUP 26.5
CVE 106.303894
CZK 24.31704
DJF 177.720393
DKK 7.15473
DOP 60.450393
DZD 134.014702
EGP 49.66904
ERN 15
ETB 123.403874
EUR 0.959345
FJD 2.27595
FKP 0.789317
GBP 0.79789
GEL 2.740391
GGP 0.789317
GHS 15.803856
GIP 0.789317
GMD 71.000355
GNF 8631.000355
GTQ 7.725046
GYD 209.369911
HKD 7.784804
HNL 25.203838
HRK 7.133259
HTG 131.367086
HUF 395.080388
IDR 15924.6
ILS 3.70585
IMP 0.789317
INR 84.443404
IQD 1310.5
IRR 42092.503816
ISK 139.580386
JEP 0.789317
JMD 159.42934
JOD 0.709104
JPY 154.75104
KES 129.503801
KGS 86.503799
KHR 4051.00035
KMF 472.503794
KPW 899.999621
KRW 1404.00035
KWD 0.30785
KYD 0.834002
KZT 499.690168
LAK 21960.000349
LBP 89550.000349
LKR 291.267173
LRD 180.250382
LSL 18.110381
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.885039
MAD 10.01395
MDL 18.253698
MGA 4671.000347
MKD 59.043972
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.023845
MRU 39.915039
MUR 46.850378
MVR 15.450378
MWK 1736.000345
MXN 20.48747
MYR 4.467504
MZN 63.903729
NAD 18.110377
NGN 1696.703725
NIO 36.770377
NOK 11.07319
NPR 135.155518
NZD 1.714487
OMR 0.384993
PAB 1.000793
PEN 3.794039
PGK 4.026504
PHP 58.964504
PKR 277.803701
PLN 4.158996
PYG 7812.469978
QAR 3.640504
RON 4.774804
RSD 112.246038
RUB 103.352525
RWF 1371
SAR 3.754345
SBD 8.36952
SCR 14.193586
SDG 601.503676
SEK 11.033555
SGD 1.34757
SHP 0.789317
SLE 22.720371
SLL 20969.504736
SOS 571.503662
SRD 35.494038
STD 20697.981008
SVC 8.756761
SYP 2512.529858
SZL 18.120369
THB 34.495038
TJS 10.658046
TMT 3.51
TND 3.180504
TOP 2.342104
TRY 34.54196
TTD 6.797003
TWD 32.548504
TZS 2660.000335
UAH 41.401274
UGX 3697.761553
UYU 42.558915
UZS 12855.000334
VES 46.267833
VND 25430
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 630.19767
XAG 0.031946
XAU 0.000369
XCD 2.70255
XDR 0.761283
XOF 622.000332
XPF 114.250363
YER 249.903591
ZAR 18.13174
ZMK 9001.203587
ZMW 27.645705
ZWL 321.999592
  • AEX

    13.6800

    879.8

    +1.58%

  • BEL20

    69.4500

    4228.29

    +1.67%

  • PX1

    41.8400

    7255.01

    +0.58%

  • ISEQ

    17.2700

    9613.97

    +0.18%

  • OSEBX

    3.8100

    1468.66

    +0.26%

  • PSI20

    48.3400

    6409

    +0.76%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.5000

    2989.04

    +2.98%

  • N150

    24.5300

    3295.3

    +0.75%

Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine
Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine

Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine

Infarctus, inflammations cardiaques... Risque-t-on des complications cardiovasculaires des mois après avoir attrapé le Covid ? Certains médecins s'en inquiètent, même s'il est trop tôt pour être certain d'un lien de cause à effet.

Taille du texte:

"Une surveillance cardiovasculaire clinique s'impose chez tous les sujets ayant une infection Covid-19, même bénigne", affirmait en début de semaine l'Académie de médecine, l'instance censée porter le consensus de la discipline en France.

Le Covid et les maladies cardiovasculaires entretiennent des "liaisons dangereuses", estime-t-elle, se basant sur plusieurs études récentes.

On savait déjà que les malades cardiovasculaires présentent des risques plus élevés de développer une forme plus grave de Covid. C'est notamment parce que le virus, le Sars-Cov-2, se fixe sur un "récepteur" --l'enzyme ACE2-- particulièrement présent dans les cellules des vaisseaux sanguins.

Mais qu'en est-il des effets cardiovasculaires chez l'ensemble de la population ? Et, s'ils sont avérés, peuvent-ils intervenir longtemps après l'infection ? La question rejoint les incertitudes plus larges autour du Covid long, un ensemble durable de symptômes encore mal compris et mal définis.

"Jusqu'à présent, les séquelles cardiovasculaires (durables) étaient rapportées uniquement chez des patients hospitalisés, dans de petites séries et avec une durée de suivi brève", note l'Académie.

Mais une vaste étude, menée aux Etats-Unis et publiée en février dans la revue Nature, change, selon elle, la donne. Ses résultats "font présager une augmentation significative des maladies cardiovasculaires dans le monde" à la suite de la pandémie de Covid.

- 150.000 vétérans -

Menée auprès de plus de 150.000 vétérans de l'armée américaine, tous atteints du Covid, cette étude mesure la fréquence de troubles cardiovasculaires dans l'année suivant l'infection. Elle la compare à des groupes de vétérans qui n'ont pas été contaminés.

Résultat: "Au-delà des 30 jours qui suivent l'infection, les individus atteints de Covid-19 ont un risque plus élevé de troubles cardiovasculaires", conclut l'étude, citant des infarctus, des inflammations cardiaques ou des AVC.

Ce risque "existe même chez les individus qui n'ont pas été hospitalisés" à cause du Covid, note-t-elle, même s'il reste nettement moins important chez ces patients-là.

Ce travail a été salué par de multiples chercheurs, notamment parce qu'il a été réalisé auprès d'un très grand nombre de patients et pendant une longue période. Toutefois, des experts se montrent plus sceptiques.

Il est "très difficile de tirer des conclusions pertinentes" de cette étude, estime auprès de l'AFP le statisticien britannique James Doidge, y trouvant trop de biais méthodologiques.

L'un d'eux est évident: les vétérans américains, aussi nombreux soient-ils, sont une population très homogène, car largement composée d'hommes plutôt âgés. Elle n'est donc pas forcément représentative, même si les auteurs de l'étude ont cherché à corriger ces biais statistiques.

Cette correction reste insuffisante pour M. Doidge qui pointe un autre problème: l'étude ne distingue pas bien à quel point les troubles interviennent longtemps après l'infection.

- Comme la grippe? -

Or, selon qu'ils frappent le patient à peine plus d'un mois après celle-ci, ou près d'un an plus tard, le contexte sera différent. Selon James Doidge, l'étude ne permet pas assez de différencier "les complications à long terme de celles associées à la phase aigüe de la maladie".

Pour autant, ce travail "a le mérite d'exister", tempère auprès de l'AFP le cardiologue français Florian Zores.

Lui aussi note plusieurs imperfections, mais il estime que l'étude permet d'appuyer des hypothèses déjà jugées probables par nombre de cardiologues au regard du profil du Sars-Cov-2 qui, comme d'autres virus, peut provoquer une inflammation durable.

Or, "on sait depuis longtemps que l'inflammation est un facteur de risque cardiovasculaire", note M. Zores. "En fait, on retrouve exactement la même chose avec la grippe."

Il rappelle ainsi que dans les années 1920, les pathologies cardiovasculaires ont bondi dans le sillage de la pandémie de grippe espagnole.

Y a-t-il une spécificité qui rendrait le coronavirus encore plus dangereux sur ce plan? Les études actuelles ne permettent pas de le dire, et Florian Zores dit douter "qu'il y ait une grande différence" avec la grippe.

Mais la question ne change pas forcément grand chose en matière de santé publique. A partir du moment où ce risque existe, le cardiologue estime de toute façon dangereux de laisser librement circuler le coronavirus, étant donnée sa forte contagiosité.

H.Carroll--TFWP