The Fort Worth Press - Les catastrophes naturelles font bondir les cas de paludisme au Malawi et au Pakistan

USD -
AED 3.673027
AFN 68.112673
ALL 94.198378
AMD 389.366092
ANG 1.801814
AOA 913.000309
ARS 998.416897
AUD 1.528496
AWG 1.8025
AZN 1.700568
BAM 1.877057
BBD 2.018523
BDT 119.468305
BGN 1.87679
BHD 0.376794
BIF 2953.116752
BMD 1
BND 1.347473
BOB 6.908201
BRL 5.800994
BSD 0.99976
BTN 84.384759
BWP 13.658045
BYN 3.27175
BYR 19600
BZD 2.015164
CAD 1.393455
CDF 2870.999877
CHF 0.89073
CLF 0.035441
CLP 977.925332
CNY 7.242986
CNH 7.24248
COP 4389.749988
CRC 509.237487
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.825615
CZK 24.2045
DJF 178.031575
DKK 7.12045
DOP 60.252411
DZD 134.221412
EGP 49.386169
ERN 15
ETB 122.388982
EUR 0.954715
FJD 2.27595
FKP 0.789317
GBP 0.794331
GEL 2.740277
GGP 0.789317
GHS 15.795384
GIP 0.789317
GMD 70.999825
GNF 8617.496041
GTQ 7.717261
GYD 209.15591
HKD 7.78361
HNL 25.264168
HRK 7.133259
HTG 131.234704
HUF 392.814987
IDR 15943.55
ILS 3.70177
IMP 0.789317
INR 84.43625
IQD 1309.659773
IRR 42074.999843
ISK 139.679819
JEP 0.789317
JMD 159.268679
JOD 0.7091
JPY 154.057498
KES 129.468784
KGS 86.501234
KHR 4025.145161
KMF 472.500707
KPW 899.999621
KRW 1404.510504
KWD 0.30785
KYD 0.833149
KZT 499.179423
LAK 21959.786938
LBP 89526.368828
LKR 290.973655
LRD 180.450118
LSL 18.040693
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.882192
MAD 10.057392
MDL 18.23504
MGA 4666.25078
MKD 59.052738
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.015644
MRU 39.77926
MUR 46.8503
MVR 15.460191
MWK 1733.576467
MXN 20.361006
MYR 4.467973
MZN 63.9101
NAD 18.040693
NGN 1696.695737
NIO 36.786794
NOK 11.00941
NPR 135.016076
NZD 1.705801
OMR 0.384846
PAB 0.99976
PEN 3.790969
PGK 4.025145
PHP 58.939017
PKR 277.626662
PLN 4.139449
PYG 7804.59715
QAR 3.646048
RON 4.78029
RSD 112.294256
RUB 103.747172
RWF 1364.748788
SAR 3.754429
SBD 8.383555
SCR 13.699007
SDG 601.497256
SEK 10.97345
SGD 1.343205
SHP 0.789317
SLE 22.729774
SLL 20969.504736
SOS 571.332598
SRD 35.493964
STD 20697.981008
SVC 8.748021
SYP 2512.529858
SZL 18.034455
THB 34.443007
TJS 10.647152
TMT 3.5
TND 3.17616
TOP 2.342102
TRY 34.531755
TTD 6.790153
TWD 32.583499
TZS 2659.340659
UAH 41.35995
UGX 3694.035222
UYU 42.516436
UZS 12825.951341
VES 46.55914
VND 25419
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 629.547483
XAG 0.031868
XAU 0.000368
XCD 2.70255
XDR 0.760497
XOF 629.547483
XPF 114.458467
YER 249.924973
ZAR 18.01705
ZMK 9001.187483
ZMW 27.617448
ZWL 321.999592
  • AEX

    13.6800

    879.8

    +1.58%

  • BEL20

    69.4500

    4228.29

    +1.67%

  • PX1

    41.8400

    7255.01

    +0.58%

  • ISEQ

    17.2700

    9613.97

    +0.18%

  • OSEBX

    3.8100

    1468.66

    +0.26%

  • PSI20

    48.3400

    6409

    +0.76%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.5000

    2989.04

    +2.98%

  • N150

    24.5300

    3295.3

    +0.75%

Les catastrophes naturelles font bondir les cas de paludisme au Malawi et au Pakistan
Les catastrophes naturelles font bondir les cas de paludisme au Malawi et au Pakistan / Photo: © AFP/Archives

Les catastrophes naturelles font bondir les cas de paludisme au Malawi et au Pakistan

Des catastrophes météorologiques au Malawi et au Pakistan ont fait bondir les cas de paludisme, s'alarme dans un entretien à l'AFP Peter Sands, le directeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, y voyant des exemples des conséquences du réchauffement climatique.

Taille du texte:

Les infections au Pakistan ont été multipliées par quatre après les inondations dévastatrices dans le pays l'année dernière, atteignant 1,6 million de cas selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Au Malawi, le cyclone Freddy en mars -qui a provoqué l'équivalent de six mois de précipitations dans le petit pays d'Afrique de l'Est- a lui aussi été à l'origine d'une hausse des cas de paludisme, précise Peter Sands lors d'un entretien à Londres.

"Ce que nous avons vu dans des endroits comme le Pakistan ou le Malawi constitue une preuve réelle des conséquences qu'a le changement climatique sur le paludisme", estime-t-il. "Vous avez ces événements météorologiques extrêmes, que ce soit des inondations au Pakistan ou un cyclone au Malawi, après lesquels beaucoup d'eau stagne sur place."

"Nous avons observé une hausse très nette des infections et des décès liés au paludisme dans les deux cas", explique-t-il à l'occasion de la journée mondiale du paludisme le 25 avril, qui permet d'habitude de "célébrer les progrès que nous avons faits".

- "Sonnette d'alarme" -

Mais cette année, il faut "tirer la sonnette d'alarme", affirme-t-il. "Si le paludisme empire en raison du changement climatique, il faut agir maintenant pour faire reculer (la maladie) et l'éliminer."

Au Pakistan comme au Malawi, les mares d'eau laissées après le retrait des eaux sont un terrain de reproduction idéal pour les moustiques porteurs de la maladie.

Peter Sands souligne qu'il y a eu des progrès dans la lutte contre le paludisme mais rappelle qu'un enfant meurt de la maladie chaque minute.

En 2021, l'OMS estimait à 247 millions le nombre de cas dans le monde. Quelque 619.000 personnes sont mortes du paludisme cette année-là.

L'année dernière, plus d'un million d'enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi ont reçu un premier vaccin antipaludique, le RTS,S, développé par le géant pharmaceutique britannique GSK.

Un autre vaccin, R21/Matrix-M, développé par des scientifiques de l'Université d'Oxford, a reçu mi-avril le feu vert des autorités ghanéennes pour être utilisé dans ce pays, une première pour ce vaccin qui suscite beaucoup d'espoir.

Mais pour Peter Sands, les vaccins ne sont pas "une solution magique", notamment en raison de leur coût et de la difficulté d'un déploiement à grande échelle.

Les personnes les plus vulnérables au paludisme sont les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Les décès sont en grande partie dus à un diagnostic et à un traitement tardifs.

"Il s'agit surtout d'avoir les infrastructures pour diagnostiquer et fournir des traitements (...) ce qui signifie qu'il vous faut des soignants dans chaque village qui ont les outils pour tester et traiter la maladie", selon M. Sands.

D'après lui, les pays les plus menacés par le changement climatique sont aussi ceux qui souffrent le plus du paludisme, avec des infrastructures fragiles qui peuvent être détruites facilement lors de catastrophes naturelles.

"Nous sommes donc très préoccupés par le fait que les pays dans lesquels le paludisme est le plus répandu sont également ceux qui risquent le plus d'être touchés par les phénomènes météorologiques extrêmes engendrés par le changement climatique", insiste Peter Sands.

N.Patterson--TFWP