The Fort Worth Press - Pas de puissance étrangère derrière le syndrome de la Havane, selon la CIA

USD -
AED 3.67296
AFN 71.409253
ALL 94.707763
AMD 402.109554
ANG 1.812825
AOA 914.500169
ARS 1035.266098
AUD 1.605459
AWG 1.8025
AZN 1.702245
BAM 1.889151
BBD 2.030929
BDT 122.459624
BGN 1.889392
BHD 0.376896
BIF 2975.079687
BMD 1
BND 1.369265
BOB 6.950709
BRL 6.105299
BSD 1.005805
BTN 86.211593
BWP 13.941021
BYN 3.291735
BYR 19600
BZD 2.020497
CAD 1.43471
CDF 2869.502547
CHF 0.909155
CLF 0.036416
CLP 1004.839842
CNY 7.331598
CNH 7.34508
COP 4337.33
CRC 511.064533
CUC 1
CUP 26.5
CVE 106.50639
CZK 24.270499
DJF 179.118894
DKK 7.206498
DOP 61.557631
DZD 135.406846
EGP 50.646697
ERN 15
ETB 128.52679
EUR 0.96595
FJD 2.322402
FKP 0.791982
GBP 0.800875
GEL 2.814994
GGP 0.791982
GHS 14.816138
GIP 0.791982
GMD 70.500568
GNF 8695.064233
GTQ 7.764974
GYD 210.443451
HKD 7.77509
HNL 25.571579
HRK 7.172906
HTG 131.285618
HUF 401.263058
IDR 16196.9
ILS 3.646135
IMP 0.791982
INR 85.817503
IQD 1317.698423
IRR 42087.500987
ISK 140.350024
JEP 0.791982
JMD 157.327898
JOD 0.709403
JPY 158.116502
KES 130.059565
KGS 87.000168
KHR 4059.692843
KMF 475.000247
KPW 899.999441
KRW 1453.609992
KWD 0.30831
KYD 0.838219
KZT 531.735069
LAK 21936.636724
LBP 90074.182113
LKR 297.227857
LRD 187.087676
LSL 18.694098
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.950304
MAD 10.062688
MDL 18.559051
MGA 4726.211979
MKD 59.438026
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 8.0561
MRU 39.983
MUR 46.449788
MVR 15.44967
MWK 1744.148982
MXN 20.318202
MYR 4.497997
MZN 63.898444
NAD 18.694279
NGN 1545.180257
NIO 37.013426
NOK 11.338675
NPR 137.938162
NZD 1.775495
OMR 0.384978
PAB 1.005902
PEN 3.785546
PGK 4.090602
PHP 58.3745
PKR 280.230757
PLN 4.11933
PYG 7955.258913
QAR 3.667958
RON 4.8038
RSD 113.077622
RUB 107.249503
RWF 1396.999874
SAR 3.75396
SBD 8.387551
SCR 14.280057
SDG 601.000226
SEK 11.110535
SGD 1.364755
SHP 0.791982
SLE 22.779957
SLL 20969.503029
SOS 574.814786
SRD 35.074498
STD 20697.981008
SVC 8.801399
SYP 2512.530243
SZL 18.688483
THB 34.569549
TJS 10.994021
TMT 3.51
TND 3.201615
TOP 2.342103
TRY 35.336903
TTD 6.823209
TWD 32.8348
TZS 2478.648974
UAH 42.543925
UGX 3714.901139
UYU 44.237958
UZS 13024.495789
VES 53.004337
VND 25385
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 633.59735
XAG 0.033218
XAU 0.000378
XCD 2.70255
XDR 0.774662
XOF 633.59735
XPF 115.195889
YER 249.249785
ZAR 18.719302
ZMK 9001.199549
ZMW 28.23943
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.4100

    893.96

    +0.27%

  • BEL20

    16.2800

    4300.56

    +0.38%

  • PX1

    43.9300

    7489.35

    +0.59%

  • ISEQ

    67.9600

    9776.48

    +0.7%

  • OSEBX

    8.3300

    1469.54

    +0.57%

  • PSI20

    -34.1100

    6401.09

    -0.53%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.0600

    3181.63

    +2.78%

  • N150

    -4.9900

    3318.91

    -0.15%

Pas de puissance étrangère derrière le syndrome de la Havane, selon la CIA
Pas de puissance étrangère derrière le syndrome de la Havane, selon la CIA

Pas de puissance étrangère derrière le syndrome de la Havane, selon la CIA

Le "syndrome de la Havane", un mal mystérieux qui a frappé des diplomates et des militaires américains à travers le monde, ne serait finalement pas imputable à une puissance étrangère, estime la CIA dans un rapport préliminaire qui sème le trouble.

Taille du texte:

Ce mal, dont les symptômes sont maux de tête, nausées et parfois lésions neurologiques, a été comparé à des "attaques acoustiques" attribuées par certains à la Russie.

Mais l'agence américaine du renseignement n'a "pour l'instant pas trouvé de preuves d'une implication d'une puissance étrangère dans ces incidents", a expliqué jeudi à l'AFP un haut responsable du gouvernement, sous couvert d'anonymat.

Il est "improbable qu'un acteur étranger, dont la Russie, mène une campagne mondiale prolongée pour nuire au personnel (des ambassades américaines) avec une arme ou un mécanisme", a-t-il ajouté, même si cette piste n'est toujours "pas écartée".

La majorité des cas s'expliqueraient par des conditions médicales, dont des maladies non diagnostiquées, ou des facteurs environnementaux et techniques, a dit ce responsable.

L'enquête n'est pas terminée car une vingtaine de cas sont encore à l'étude, a-t-il conclu.

"Bien que nous soyons parvenus à des conclusions intermédiaires importantes, nous n'avons pas fini", a commenté jeudi William Burns, le directeur de la CIA.

Ce mal a d'abord frappé des diplomates américains et canadiens en poste à Cuba en 2016, d'où son nom de "syndrome de La Havane".

Des "incidents anormaux de santé", comme ils sont appelés dans le jargon administratif, ont ensuite été signalés ailleurs dans le monde (Chine, Allemagne, Australie, Russie, Autriche) et même à Washington.

En août 2021, la visite à Hanoï de la vice-présidente américaine Kamala Harris avait été retardée après une alerte dans la capitale vietnamienne.

Le département d'Etat refuse de fournir une estimation du nombre de personnes touchées mais le chiffre d'un millier a été évoqué. Elles seraient une trentaine au Canada alors qu'Ottawa n'a reconnu que 14 cas.

- "Symptômes réels" -

La publication de ce rapport intermédiaire a semé le trouble.

La sénatrice républicaine Susan Collins a exprimé sa "surprise", expliquant dans un communiqué qu'il était "difficile de concilier les conclusions des experts (de la CIA) avec les autres éléments et témoignages" recueillis.

Sans en rejeter ses conclusions, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a estimé qu'elles "ne remettent pas en question le fait que nos collègues (...) souffrent de symptômes réels".

Les signalements des victimes "n'ont pas toujours été pris au sérieux", a commenté le chef de la commission renseignement au Sénat, Mark Warner, notant que ce rapport "reflète seulement le travail préliminaire de la CIA".

Il a aussi provoqué la colère de l'avocat Mark Zaid, représentant plusieurs victimes américaines, qui a crié à la "désinformation".

D'autres agences du renseignement sont "furieuses de l'absence de coordination et elles ne sont pas d'accord", a-t-il écrit sur Twitter.

Selon lui, la CIA veut avec ce rapport apaiser "une révolte au sein de ses effectifs car des agents ne veulent pas partir à l'étranger".

Ces incidents se caractérisent par de fortes migraines, vertiges ou nausées.

Les personnes concernées rapportent des problèmes d'équilibre et de vertige, de coordination, de mouvement des yeux, ainsi que de l'anxiété, de l'irritabilité et ce que des victimes ont appelé un "brouillard cognitif".

Des lésions cérébrales ont même été diagnostiquées.

Depuis le début, les autorités américaines ont oscillé sur les origines de ce mal mystérieux.

Certains responsables ont minimisé des symptômes parfois attribués au stress tandis que d'autres évoquant de possibles attaques de pays hostiles par ondes radio.

Mais cette thèse est aussi remise en cause par certains scientifiques, qui jugent improbable une cause commune pour tous les cas signalés.

D.Ford--TFWP