The Fort Worth Press - Entretien Poutine-Biden attendu, Washington craint une invasion imminente de l'Ukraine

USD -
AED 3.673031
AFN 70.133986
ALL 94.635739
AMD 399.17399
ANG 1.799356
AOA 911.999459
ARS 1025.610128
AUD 1.60155
AWG 1.8
AZN 1.703082
BAM 1.8785
BBD 2.015848
BDT 119.310378
BGN 1.880197
BHD 0.376795
BIF 2952.312347
BMD 1
BND 1.356673
BOB 6.899102
BRL 6.376797
BSD 0.998415
BTN 84.985833
BWP 13.866398
BYN 3.267349
BYR 19600
BZD 2.009028
CAD 1.43405
CDF 2870.000253
CHF 0.884904
CLF 0.035853
CLP 989.289866
CNY 7.2988
CNH 7.306215
COP 4393.36
CRC 506.939442
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.90693
CZK 24.17465
DJF 177.793786
DKK 7.173032
DOP 60.817365
DZD 135.042981
EGP 50.761042
ERN 15
ETB 127.121932
EUR 0.959099
FJD 2.31865
FKP 0.791982
GBP 0.782901
GEL 2.810241
GGP 0.791982
GHS 14.676079
GIP 0.791982
GMD 72.000164
GNF 8628.919944
GTQ 7.690535
GYD 208.884407
HKD 7.77545
HNL 25.367142
HRK 7.172906
HTG 130.547952
HUF 395.30326
IDR 16181.1
ILS 3.652565
IMP 0.791982
INR 85.398004
IQD 1307.880709
IRR 42087.5015
ISK 139.550177
JEP 0.791982
JMD 155.558757
JOD 0.709299
JPY 155.373954
KES 129.040105
KGS 87.00044
KHR 4012.870384
KMF 466.124963
KPW 899.999441
KRW 1456.535047
KWD 0.30818
KYD 0.832061
KZT 517.226144
LAK 21834.509917
LBP 89407.001873
LKR 294.251549
LRD 181.712529
LSL 18.564664
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.901311
MAD 10.068386
MDL 18.420977
MGA 4709.215771
MKD 59.098113
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 7.98713
MRU 39.855929
MUR 47.069763
MVR 15.402829
MWK 1731.258704
MXN 20.164602
MYR 4.486979
MZN 63.903729
NAD 18.564664
NGN 1541.159991
NIO 36.738222
NOK 11.27375
NPR 135.977525
NZD 1.768973
OMR 0.384508
PAB 0.998415
PEN 3.717812
PGK 4.05225
PHP 58.660558
PKR 277.955434
PLN 4.094085
PYG 7786.582145
QAR 3.631177
RON 4.7843
RSD 112.517971
RUB 99.841749
RWF 1392.786822
SAR 3.74859
SBD 8.383555
SCR 14.257023
SDG 601.499535
SEK 10.866896
SGD 1.3505
SHP 0.791982
SLE 22.789851
SLL 20969.503029
SOS 570.619027
SRD 35.058002
STD 20697.981008
SVC 8.736493
SYP 2512.530243
SZL 18.572732
THB 34.140375
TJS 10.922538
TMT 3.51
TND 3.183499
TOP 2.342101
TRY 35.195302
TTD 6.784805
TWD 32.709099
TZS 2420.583999
UAH 41.863132
UGX 3654.612688
UYU 44.441243
UZS 12889.593238
VES 51.575851
VND 25430
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 630.031215
XAG 0.033795
XAU 0.000382
XCD 2.70255
XDR 0.7655
XOF 630.031215
XPF 114.546415
YER 250.375032
ZAR 18.750415
ZMK 9001.189851
ZMW 27.630985
ZWL 321.999592
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

Entretien Poutine-Biden attendu, Washington craint une invasion imminente de l'Ukraine

Entretien Poutine-Biden attendu, Washington craint une invasion imminente de l'Ukraine

Navette diplomatique: Vladimir Poutine s'entretient samedi avec ses homologues américain et français, Washington martelant, malgré les dénégations russes et les appels au calme ukrainiens, qu'une invasion de l'Ukraine pourrait être une question de jours.

Taille du texte:

Alors que de nombreux pays occidentaux ont demandé à leurs ressortissants de quitter l'Ukraine, Moscou a ajouté à l'inquiétude en annonçant y réduire son personnel diplomatique, arguant de possibles "provocations" occidentales ou ukrainiennes.

L'invasion russe est présentée comme potentiellement imminente par Washington, car la Russie a déployé plus de 100.000 hommes aux frontières ukrainiennes, et mène aussi des manoeuvres en mer Noire et au Bélarus, encerclant de facto son voisin pro-occidental.

Pour autant, les efforts diplomatiques se poursuivent et les sonneries téléphoniques retentissaient de plus belle samedi.

Les Occidentaux veulent arracher un signe de désescalade à la Russie, qui réclame la fin de l'expansion de l'Otan et du soutien à l'Ukraine, comme des "garanties de sécurité" non-négociables. Mais chaque camp rejette les exigences de l'autre.

Le président russe a dénoncé des "spéculations provocatrices" lors de son entretien avec Emmanuel Macron samedi après-midi qui a duré pendant 1H40 selon l'Elysée.

La présidence française n'a pas évoqué de percée, indiquant que M. Macron avait averti son homologue qu'un "dialogue sincère n'était pas compatible avec une escalade" militaire. Elle a néanmoins relevé que les deux dirigeants voulaient "poursuivre le dialogue" sur "les conditions de la sécurité et de la stabilité en Europe" et d'une paix en Ukraine.

L'entretien intervient après leur rencontre lundi à Moscou, à l'issue de laquelle le Français avait estimé avoir réussi à "avancer" pour faire baisser la tension.

M. Poutine doit encore parler à Joe Biden dans la soirée, la discussion a été précédé par celles du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et de son homologue Sergueï Lavrov, et des ministres de la Défense.

Mais le ton des responsables des diplomaties russe et américaine reste crispé.

M. Lavrov a accusé les Etats-Unis de mener "une campagne de propagande (...) sur +une agression russe+" afin d'encourager Kiev à attaquer les séparatistes prorusses dans l'Est ukrainien.

- Pas de panique -

Le secrétaire d'Etat a indiqué, selon son porte-parole, que la voie diplomatique "nécessiterait une désescalade de Moscou".

Moscou a annoncé

L'ambassade américaine à Kiev a ordonné samedi le départ de l'essentiel de son personnel, relevant qu'une offensive russe pouvait "commencer à tout moment et sans avertissement". Quelque 160 soldats américains qui entraînaient les forces ukrainiennes doivent aussi partir.

Vendredi, la Maison Blanche avait dit qu'une offensive russe dans les jours à venir était une "possibilité très, très réelle", à l'issue d'une rencontre virtuelle de dirigeants occidentaux dont Washington a salué l'unité face à Moscou.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui une nouvelle fois jugé les déclarations américaines trop alarmistes.

"Toutes ces informations (quant à une éventuelle attaque) ne font que provoquer la panique et ne nous aident pas", a-t-il dit.

A Kiev, des milliers de manifestants ont défilé samedi, disant refuser de céder à la panique justement, même s'ils prennent la menace au sérieux.

"La panique, ça sert à rien. Il faut s'unir et lutter pour notre indépendance", déclare l'étudiante Maria Chtcherbenko, tenant une pancarte "Je reste calme. J'aime l'Ukraine".

- Appels au départ -

La liste des pays appelant leurs ressortissants à partir ne cesse elle de s'allonger, avec notamment les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Canada, la Norvège ou encore l'Australie, le Japon et Israël.

Moscou a aussi rappelé une partie de son personnel diplomatique, affirmant craindre des "provocations" adverses.

Ajoutant aux tensions, la Russie a lancé samedi de nouvelles manoeuvres navales en mer Noire pour s'exercer à "défendre" la Crimée, péninsule annexée en 2014. Le ministère de la Défense a par ailleurs affirmé que la marine russe avait chassé un sous-marin américain de ses eaux dans l'océan Pacifique samedi matin.

Les pourparlers des derniers jours n'ont donc pas permis de désamorcer les tensions, même si la rencontre entre MM. Macron et Poutine lundi a constitué une lueur d'espoir et que le chancelier allemand Olaf Scholz doit reprendre le flambeau, en allant à Kiev lundi et à Moscou mardi.

Les Occidentaux excluent d'engager leurs armées en cas de guerre, mais ont prévu des représailles économiques dévastatrices.

Cette crise est, selon les Occidentaux, la plus dangereuse en Europe depuis la fin de la Guerre froide, accusant la Russie de vouloir réimposer sa volonté aux pays ayant quitté sa sphère d'influence.

Les Américains ont déjà esquissé le scénario de l'offensive russe, évoquant de probables " bombardements aériens et des tirs de missiles" et un assaut possible contre la capitale Kiev, selon la Maison Blanche.

Vendredi, le Kremlin a relevé que des discussions réunissant des représentants de la Russie, de l'Ukraine, de l'Allemagne et de la France n'avaient produit "aucun résultat" quant au conflit au Donbass qui oppose depuis 2014 des séparatistes appuyés par Moscou à l'armée ukrainienne qui a fait plus de 14.000 morts.

burs-alf/neo/oaa

F.Garcia--TFWP