The Fort Worth Press - Entretien Poutine-Biden attendu, Washington craint une invasion imminente de l'Ukraine

USD -
AED 3.67298
AFN 67.732769
ALL 92.653778
AMD 386.383589
ANG 1.793612
AOA 912.501611
ARS 998.494795
AUD 1.536287
AWG 1.7975
AZN 1.700282
BAM 1.846296
BBD 2.009412
BDT 118.926471
BGN 1.84705
BHD 0.376874
BIF 2939.110734
BMD 1
BND 1.337959
BOB 6.877118
BRL 5.747897
BSD 0.995167
BTN 83.976834
BWP 13.577578
BYN 3.256459
BYR 19600
BZD 2.006013
CAD 1.402025
CDF 2870.000086
CHF 0.88375
CLF 0.035257
CLP 972.850076
CNY 7.237496
CNH 7.235985
COP 4397
CRC 506.839358
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.091342
CZK 23.876899
DJF 177.218297
DKK 7.046741
DOP 59.963561
DZD 133.399146
EGP 49.397497
ERN 15
ETB 123.19576
EUR 0.94466
FJD 2.26865
FKP 0.789317
GBP 0.78921
GEL 2.724991
GGP 0.789317
GHS 15.87354
GIP 0.789317
GMD 71.000217
GNF 8576.337427
GTQ 7.688967
GYD 208.211005
HKD 7.782365
HNL 25.139006
HRK 7.133259
HTG 130.736045
HUF 383.950073
IDR 15821
ILS 3.732145
IMP 0.789317
INR 84.40635
IQD 1303.760903
IRR 42092.496392
ISK 136.490346
JEP 0.789317
JMD 157.953365
JOD 0.709096
JPY 154.412003
KES 129.450413
KGS 86.520749
KHR 4021.485684
KMF 464.749962
KPW 899.999621
KRW 1391.540247
KWD 0.30747
KYD 0.829306
KZT 496.568521
LAK 21864.232378
LBP 89121.220417
LKR 289.952894
LRD 182.618875
LSL 18.023902
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.860688
MAD 9.964411
MDL 18.083469
MGA 4652.040932
MKD 58.130857
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.979723
MRU 39.679603
MUR 46.280066
MVR 15.459935
MWK 1725.746004
MXN 20.222435
MYR 4.469014
MZN 63.925008
NAD 18.023902
NGN 1667.789356
NIO 36.627616
NOK 11.010599
NPR 134.362934
NZD 1.698009
OMR 0.385014
PAB 0.995176
PEN 3.78284
PGK 4.003549
PHP 58.691013
PKR 276.467168
PLN 4.080092
PYG 7756.899506
QAR 3.629532
RON 4.700496
RSD 110.516173
RUB 99.751389
RWF 1367.129236
SAR 3.754014
SBD 8.36952
SCR 13.738475
SDG 601.501917
SEK 10.918105
SGD 1.33887
SHP 0.789317
SLE 22.650411
SLL 20969.504736
SOS 568.77183
SRD 35.404997
STD 20697.981008
SVC 8.708417
SYP 2512.529858
SZL 18.017219
THB 34.580219
TJS 10.589063
TMT 3.5
TND 3.145538
TOP 2.342101
TRY 34.611815
TTD 6.756285
TWD 32.432017
TZS 2653.981982
UAH 41.216346
UGX 3654.265512
UYU 42.678725
UZS 12750.752849
VES 45.731921
VND 25407.5
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 619.22752
XAG 0.031909
XAU 0.000381
XCD 2.70255
XDR 0.757089
XOF 619.224597
XPF 112.582719
YER 249.849951
ZAR 17.95734
ZMK 9001.195576
ZMW 27.443206
ZWL 321.999592
  • AEX

    -7.2700

    858.11

    -0.84%

  • BEL20

    -47.7600

    4105.34

    -1.15%

  • PX1

    -102.6200

    7175.62

    -1.41%

  • ISEQ

    -152.4400

    9557.23

    -1.57%

  • OSEBX

    -8.0700

    1433.6

    -0.56%

  • PSI20

    -71.8300

    6341.53

    -1.12%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -50.9900

    3259.86

    -1.54%

Entretien Poutine-Biden attendu, Washington craint une invasion imminente de l'Ukraine

Entretien Poutine-Biden attendu, Washington craint une invasion imminente de l'Ukraine

Navette diplomatique: Vladimir Poutine s'entretient samedi avec ses homologues américain et français, Washington martelant, malgré les dénégations russes et les appels au calme ukrainiens, qu'une invasion de l'Ukraine pourrait être une question de jours.

Taille du texte:

Alors que de nombreux pays occidentaux ont demandé à leurs ressortissants de quitter l'Ukraine, Moscou a ajouté à l'inquiétude en annonçant y réduire son personnel diplomatique, arguant de possibles "provocations" occidentales ou ukrainiennes.

L'invasion russe est présentée comme potentiellement imminente par Washington, car la Russie a déployé plus de 100.000 hommes aux frontières ukrainiennes, et mène aussi des manoeuvres en mer Noire et au Bélarus, encerclant de facto son voisin pro-occidental.

Pour autant, les efforts diplomatiques se poursuivent et les sonneries téléphoniques retentissaient de plus belle samedi.

Les Occidentaux veulent arracher un signe de désescalade à la Russie, qui réclame la fin de l'expansion de l'Otan et du soutien à l'Ukraine, comme des "garanties de sécurité" non-négociables. Mais chaque camp rejette les exigences de l'autre.

Le président russe a dénoncé des "spéculations provocatrices" lors de son entretien avec Emmanuel Macron samedi après-midi qui a duré pendant 1H40 selon l'Elysée.

La présidence française n'a pas évoqué de percée, indiquant que M. Macron avait averti son homologue qu'un "dialogue sincère n'était pas compatible avec une escalade" militaire. Elle a néanmoins relevé que les deux dirigeants voulaient "poursuivre le dialogue" sur "les conditions de la sécurité et de la stabilité en Europe" et d'une paix en Ukraine.

L'entretien intervient après leur rencontre lundi à Moscou, à l'issue de laquelle le Français avait estimé avoir réussi à "avancer" pour faire baisser la tension.

M. Poutine doit encore parler à Joe Biden dans la soirée, la discussion a été précédé par celles du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et de son homologue Sergueï Lavrov, et des ministres de la Défense.

Mais le ton des responsables des diplomaties russe et américaine reste crispé.

M. Lavrov a accusé les Etats-Unis de mener "une campagne de propagande (...) sur +une agression russe+" afin d'encourager Kiev à attaquer les séparatistes prorusses dans l'Est ukrainien.

- Pas de panique -

Le secrétaire d'Etat a indiqué, selon son porte-parole, que la voie diplomatique "nécessiterait une désescalade de Moscou".

Moscou a annoncé

L'ambassade américaine à Kiev a ordonné samedi le départ de l'essentiel de son personnel, relevant qu'une offensive russe pouvait "commencer à tout moment et sans avertissement". Quelque 160 soldats américains qui entraînaient les forces ukrainiennes doivent aussi partir.

Vendredi, la Maison Blanche avait dit qu'une offensive russe dans les jours à venir était une "possibilité très, très réelle", à l'issue d'une rencontre virtuelle de dirigeants occidentaux dont Washington a salué l'unité face à Moscou.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui une nouvelle fois jugé les déclarations américaines trop alarmistes.

"Toutes ces informations (quant à une éventuelle attaque) ne font que provoquer la panique et ne nous aident pas", a-t-il dit.

A Kiev, des milliers de manifestants ont défilé samedi, disant refuser de céder à la panique justement, même s'ils prennent la menace au sérieux.

"La panique, ça sert à rien. Il faut s'unir et lutter pour notre indépendance", déclare l'étudiante Maria Chtcherbenko, tenant une pancarte "Je reste calme. J'aime l'Ukraine".

- Appels au départ -

La liste des pays appelant leurs ressortissants à partir ne cesse elle de s'allonger, avec notamment les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Canada, la Norvège ou encore l'Australie, le Japon et Israël.

Moscou a aussi rappelé une partie de son personnel diplomatique, affirmant craindre des "provocations" adverses.

Ajoutant aux tensions, la Russie a lancé samedi de nouvelles manoeuvres navales en mer Noire pour s'exercer à "défendre" la Crimée, péninsule annexée en 2014. Le ministère de la Défense a par ailleurs affirmé que la marine russe avait chassé un sous-marin américain de ses eaux dans l'océan Pacifique samedi matin.

Les pourparlers des derniers jours n'ont donc pas permis de désamorcer les tensions, même si la rencontre entre MM. Macron et Poutine lundi a constitué une lueur d'espoir et que le chancelier allemand Olaf Scholz doit reprendre le flambeau, en allant à Kiev lundi et à Moscou mardi.

Les Occidentaux excluent d'engager leurs armées en cas de guerre, mais ont prévu des représailles économiques dévastatrices.

Cette crise est, selon les Occidentaux, la plus dangereuse en Europe depuis la fin de la Guerre froide, accusant la Russie de vouloir réimposer sa volonté aux pays ayant quitté sa sphère d'influence.

Les Américains ont déjà esquissé le scénario de l'offensive russe, évoquant de probables " bombardements aériens et des tirs de missiles" et un assaut possible contre la capitale Kiev, selon la Maison Blanche.

Vendredi, le Kremlin a relevé que des discussions réunissant des représentants de la Russie, de l'Ukraine, de l'Allemagne et de la France n'avaient produit "aucun résultat" quant au conflit au Donbass qui oppose depuis 2014 des séparatistes appuyés par Moscou à l'armée ukrainienne qui a fait plus de 14.000 morts.

burs-alf/neo/oaa

F.Garcia--TFWP