The Fort Worth Press - Macron arrive à Berlin, voit des "solutions concrètes" à la crise russo-ukrainienne

USD -
AED 3.67298
AFN 67.732769
ALL 92.653778
AMD 386.383589
ANG 1.793612
AOA 912.501611
ARS 998.494795
AUD 1.536287
AWG 1.7975
AZN 1.700282
BAM 1.846296
BBD 2.009412
BDT 118.926471
BGN 1.84705
BHD 0.376874
BIF 2939.110734
BMD 1
BND 1.337959
BOB 6.877118
BRL 5.747897
BSD 0.995167
BTN 83.976834
BWP 13.577578
BYN 3.256459
BYR 19600
BZD 2.006013
CAD 1.402025
CDF 2870.000086
CHF 0.88375
CLF 0.035257
CLP 972.850076
CNY 7.237496
CNH 7.235985
COP 4397
CRC 506.839358
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.091342
CZK 23.876899
DJF 177.218297
DKK 7.046741
DOP 59.963561
DZD 133.399146
EGP 49.397497
ERN 15
ETB 123.19576
EUR 0.94466
FJD 2.26865
FKP 0.789317
GBP 0.78921
GEL 2.724991
GGP 0.789317
GHS 15.87354
GIP 0.789317
GMD 71.000217
GNF 8576.337427
GTQ 7.688967
GYD 208.211005
HKD 7.782365
HNL 25.139006
HRK 7.133259
HTG 130.736045
HUF 383.950073
IDR 15821
ILS 3.732145
IMP 0.789317
INR 84.40635
IQD 1303.760903
IRR 42092.496392
ISK 136.490346
JEP 0.789317
JMD 157.953365
JOD 0.709096
JPY 154.412003
KES 129.450413
KGS 86.520749
KHR 4021.485684
KMF 464.749962
KPW 899.999621
KRW 1391.540247
KWD 0.30747
KYD 0.829306
KZT 496.568521
LAK 21864.232378
LBP 89121.220417
LKR 289.952894
LRD 182.618875
LSL 18.023902
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.860688
MAD 9.964411
MDL 18.083469
MGA 4652.040932
MKD 58.130857
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.979723
MRU 39.679603
MUR 46.280066
MVR 15.459935
MWK 1725.746004
MXN 20.222435
MYR 4.469014
MZN 63.925008
NAD 18.023902
NGN 1667.789356
NIO 36.627616
NOK 11.010599
NPR 134.362934
NZD 1.698009
OMR 0.385014
PAB 0.995176
PEN 3.78284
PGK 4.003549
PHP 58.691013
PKR 276.467168
PLN 4.080092
PYG 7756.899506
QAR 3.629532
RON 4.700496
RSD 110.516173
RUB 99.751389
RWF 1367.129236
SAR 3.754014
SBD 8.36952
SCR 13.738475
SDG 601.501917
SEK 10.918105
SGD 1.33887
SHP 0.789317
SLE 22.650411
SLL 20969.504736
SOS 568.77183
SRD 35.404997
STD 20697.981008
SVC 8.708417
SYP 2512.529858
SZL 18.017219
THB 34.580219
TJS 10.589063
TMT 3.5
TND 3.145538
TOP 2.342101
TRY 34.611815
TTD 6.756285
TWD 32.432017
TZS 2653.981982
UAH 41.216346
UGX 3654.265512
UYU 42.678725
UZS 12750.752849
VES 45.731921
VND 25407.5
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 619.22752
XAG 0.031909
XAU 0.000381
XCD 2.70255
XDR 0.757089
XOF 619.224597
XPF 112.582719
YER 249.849951
ZAR 17.95734
ZMK 9001.195576
ZMW 27.443206
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.8500

    865.37

    +0.33%

  • BEL20

    -6.6600

    4153.5

    -0.16%

  • PX1

    8.7200

    7278.23

    +0.12%

  • ISEQ

    -3.8900

    9709.61

    -0.04%

  • OSEBX

    -3.1800

    1441.81

    -0.22%

  • PSI20

    -14.7800

    6413.45

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -2.3200

    3310.83

    -0.07%

Macron arrive à Berlin, voit des "solutions concrètes" à la crise russo-ukrainienne
Macron arrive à Berlin, voit des "solutions concrètes" à la crise russo-ukrainienne

Macron arrive à Berlin, voit des "solutions concrètes" à la crise russo-ukrainienne

Après des consultations à Moscou et à Kiev, Emmanuel Macron termine mardi son marathon diplomatique à Berlin, assurant voir des "solutions concrètes" à la crise russo-occidentale liée à l'Ukraine grâce à l'engagement obtenu, selon lui, de Vladimir Poutine qu'il n'y aura pas d'"escalade" supplémentaire.

Taille du texte:

Le président français est arrivé en début de soirée dans la capitale allemande pour des entretiens avec Olaf Scholz, lui-même de retour de Washington, et le président polonais Andrzej Duda.

Face à des tensions d'un niveau rarement atteint depuis la fin de la Guerre froide à la suite du déploiement de dizaines de milliers de soldats russes à la frontière ukrainienne, Emmanuel Macron a longuement discuté avec Vladimir Poutine lundi, puis Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, mardi, à la recherche d'une issue diplomatique.

La présence de ces troupes fait craindre aux Occidentaux une invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a déjà annexé la Crimée en 2014 et soutient les séparatistes en guerre avec les forces ukrainiennes depuis la même année, un conflit ayant fait plus de 13.000 morts et n'ayant jamais cessé malgré les accords de paix de Minsk.

"Il ne faut rien sous-estimer de la tension que nous sommes en train de vivre (...) on ne peut pas régler cette crise en quelques heures de discussions", a-t-il cependant averti.

En attendant une éventuelle solution diplomatique, il a assuré avoir obtenu des promesses de Vladimir Poutine au cours de leur rencontre lundi soir : il "m'a dit qu'il ne serait pas à l'origine de l'escalade".

- Berlin après Kiev -

Volodymyr Zelensky a de son côté annoncé s'attendre à un prochain sommet avec les présidents russe et français et le chancelier allemand sur le processus de paix dans l'est de l'Ukraine, précédé par une nouvelle réunion entre conseillers ce jeudi à Berlin.

Le chef de l'Etat français est le premier dirigeant occidental de premier plan à avoir rencontré Vladimir Poutine depuis l'aggravation des tensions en décembre.

Après leur rencontre, l'homme fort de la Russie a estimé que "certaines des idées" de M. Macron pourraient "jeter les bases d'avancées communes" et doit reparler avec lui après son déplacement en Ukraine.

Une inconnue subsiste quant aux réelles intentions de M. Poutine qui n'a dit mot lundi des troupes russes présentes aux frontières de l'Ukraine.

Il a en revanche une fois encore vilipendé le refus occidental de lui céder sur la fin de la politique d'élargissement de l'Otan et le retrait de ses moyens militaires d'Europe de l'Est. La Russie a présenté ces exigences comme étant les conditions d'une désescalade.

Mais, selon la présidence française, Vladimir Poutine a accepté de se pencher sur des propositions de M. Macron.

Il s'agit d'un engagement à ne pas prendre de nouvelles initiatives militaires des deux côtés, de l'amorce d'un dialogue notamment sur le dispositif militaire russe, des négociations de paix sur le conflit en Ukraine et du début d'un dialogue stratégique.

Lundi, Kiev avait insisté sur trois "lignes rouges" : aucun compromis sur l'intégrité territoriale de l'Ukraine, pas de négociations directes avec les séparatistes et pas d'ingérence dans sa politique étrangère.

- Soldats américains en Roumanie -

Sur le plan militaire, la Russie s'engagerait aussi à retirer ses unités militaires du Bélarus, une fois des manoeuvres terminées en février.

"Personne n'a jamais dit que les forces russes allaient rester sur le territoire bélarusse", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. "Il s'agit de manoeuvres communes et, évidemment, cela suppose que les troupes retournent à leurs bases à la fin de ces exercices".

Plus au sud en revanche, six navires de guerre russes quittent la Méditerranée pour se rendre, dans le cadre d'exercices maritimes annoncés le mois dernier, en mer Noire, une zone de tensions car bordant à la fois l'Ukraine, la Russie, la péninsule annexée de Crimée et plusieurs pays de l'Otan.

L'Ukraine elle-même prévoit de vastes manoeuvres militaires sur son territoire du 10 au 20 février, recourant aux drones de combat achetés à la Turquie ainsi qu'à des missiles antichars livrés par Washington et Londres, parallèlement aux exercices russo-bélarusses.

Les Etats-Unis, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont par ailleurs envoyé des renforts militaires en Europe orientale. Un premier détachement d'une centaine de militaires américains est arrivé en Roumanie.

F.Garcia--TFWP