The Fort Worth Press - Ukraine: Macron chez Poutine, en quête de désescalade

USD -
AED 3.673003
AFN 76.000174
ALL 94.249719
AMD 398.739631
ANG 1.802596
AOA 913.482634
ARS 1047.013703
AUD 1.59393
AWG 1.8025
AZN 1.712404
BAM 1.873183
BBD 2.019443
BDT 121.970491
BGN 1.875895
BHD 0.376855
BIF 2915
BMD 1
BND 1.353414
BOB 6.911017
BRL 5.942698
BSD 1.000192
BTN 86.47256
BWP 13.833791
BYN 3.273154
BYR 19600
BZD 2.009099
CAD 1.43865
CDF 2844.999736
CHF 0.90657
CLF 0.035926
CLP 991.302421
CNY 7.272297
CNH 7.28142
COP 4256.25
CRC 503.016952
CUC 1
CUP 26.5
CVE 106.29913
CZK 24.154497
DJF 177.720126
DKK 7.164765
DOP 61.409729
DZD 135.095002
EGP 50.305022
ERN 15
ETB 126.050087
EUR 0.960325
FJD 2.313804
FKP 0.823587
GBP 0.811873
GEL 2.860271
GGP 0.823587
GHS 15.199181
GIP 0.823587
GMD 72.999692
GNF 8655.999563
GTQ 7.731023
GYD 209.152205
HKD 7.78842
HNL 25.503241
HRK 7.379548
HTG 130.610095
HUF 394.380004
IDR 16245.7
ILS 3.543215
IMP 0.823587
INR 86.46165
IQD 1310
IRR 42099.999584
ISK 140.310063
JEP 0.823587
JMD 156.938239
JOD 0.709402
JPY 156.540045
KES 129.500071
KGS 87.45007
KHR 4030.999836
KMF 472.600282
KPW 900.000111
KRW 1436.414965
KWD 0.308301
KYD 0.833533
KZT 521.022891
LAK 21800.000064
LBP 89529.75048
LKR 298.678288
LRD 194.95042
LSL 18.490065
LTL 2.952739
LVL 0.60489
LYD 4.915014
MAD 9.9965
MDL 18.653207
MGA 4720.000271
MKD 59.102064
MMK 3247.960992
MNT 3398.000107
MOP 8.023197
MRU 39.880129
MUR 46.450035
MVR 15.409983
MWK 1736.498349
MXN 20.49404
MYR 4.435499
MZN 63.910182
NAD 18.489847
NGN 1557.000138
NIO 36.797519
NOK 11.27869
NPR 138.356479
NZD 1.764991
OMR 0.384934
PAB 1.000192
PEN 3.718502
PGK 4.00225
PHP 58.564501
PKR 278.64998
PLN 4.056251
PYG 7911.08174
QAR 3.640992
RON 4.778501
RSD 112.506031
RUB 99.249058
RWF 1392
SAR 3.751134
SBD 8.474728
SCR 14.410642
SDG 601.000069
SEK 11.003305
SGD 1.35537
SHP 0.823587
SLE 22.701543
SLL 20969.49992
SOS 571.497261
SRD 35.079751
STD 20697.981008
SVC 8.751993
SYP 13001.999985
SZL 18.490254
THB 33.852002
TJS 10.946625
TMT 3.51
TND 3.195506
TOP 2.342099
TRY 35.64972
TTD 6.794368
TWD 32.7103
TZS 2524.999808
UAH 42.007844
UGX 3680.681927
UYU 43.769544
UZS 13004.99989
VES 55.692763
VND 25090
VUV 118.722008
WST 2.800827
XAF 628.251125
XAG 0.032437
XAU 0.000363
XCD 2.70255
XDR 0.770616
XOF 628.488904
XPF 114.897017
YER 249.050102
ZAR 18.511885
ZMK 9001.192558
ZMW 27.87967
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.1800

    914.45

    -0.02%

  • BEL20

    -25.6100

    4242.34

    -0.6%

  • PX1

    66.8300

    7837.4

    +0.86%

  • ISEQ

    -12.9000

    9913.12

    -0.13%

  • OSEBX

    4.0100

    1489.35

    +0.27%

  • PSI20

    -63.0600

    6505.51

    -0.96%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -20.0100

    3106.75

    -0.64%

  • N150

    -10.8100

    3366.97

    -0.32%

Ukraine: Macron chez Poutine, en quête de désescalade
Ukraine: Macron chez Poutine, en quête de désescalade

Ukraine: Macron chez Poutine, en quête de désescalade

Emmanuel Macron est arrivé lundi à Moscou pour y rencontrer Vladimir Poutine, ouvrant une nouvelle semaine diplomatique chargée destinée à avancer vers une désescalade dans la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine.

Taille du texte:

Des dizaines de milliers de soldats russes campent toujours aux frontières de leur voisin pro-occidental, laissant craindre une nouvelle invasion. La Russie réclame encore et toujours que l'Otan quitte son voisinage comme garantie de sa sécurité en vue d'un apaisement.

Le président français sera le premier dirigeant occidental de premier plan à rencontrer le président russe depuis l'accroissement des tensions en décembre. Le lendemain, il ira à Kiev voir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a jugé "très importante" la visite du président français.

"Macron a dit à Poutine qu'il venait avec des idées dans la quête d'une détente", s'est-il félicité avant de juger la situation "trop complexe pour s'attendre à des percées décisives après une seule rencontre".

Le président français s'est dit "lucide et déterminé" dans l'avion qui le conduisait à Moscou, jugeant lui aussi qu'à court terme, il n'y aura pas de solution. Dès lors, il s'agit "de réduire le champ des ambiguïtés pour voir où sont les points de désaccord et les points de convergence possibles".

Il a réaffirmé la position commune des Occidentaux, à savoir leur refus de mettre fin à la politique de porte ouverte de l'Otan, comme le réclame Moscou, qui veut des garanties que l'Ukraine ou d'autres de ses voisins ne rejoindront jamais l'Alliance.

"Nous avons à construire les termes d'une équation qui rend possible la désescalade sur le plan militaire", a constaté M. Macron. 125.000 soldats sont, selon lui, déployés aux frontières de la Russie et du Bélarus avec l’Ukraine.

- Sécurité russe "légitime" -

Américains et Européens proposent des discussions sur les inquiétudes de la Russie en matière de sécurité sans céder sur les points clés, militant pour des gestes de confiance comme des visites réciproques de sites militaires, ou encore des mesures de désarmement. Des propositions jugées "positives" mais "secondaires" par Moscou.

L'Ukraine, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, a fixé ses propres lignes rouges : "Pas de concessions sur l'intégrité territoriale" et "un retrait durable des forces russes de la frontière ukrainienne et des territoires occupés".

"Il ne faut jamais faire de compromis sur la question ukrainienne sans les Ukrainiens", a souligné M. Macron, tout en se disant "frappé du sang froid qu'a eu le président Zelensky ces dernières semaines".

La Russie a déjà annexé une partie de l'Ukraine en 2014, la péninsule de Crimée, après une révolution pro-occidentale à Kiev. Depuis la même année, des séparatistes pro-russes, soutenus par Moscou, sont aussi en guerre avec l'armée ukrainienne dans l'est du pays.

Un processus de paix, sous médiation franco-allemande, a permis de geler le front, mais le règlement politique est paralysé. M. Macron veut le relancer.

- Pas d'apocalypse -

Afin de coordonner la position occidentale, le président français s'est entretenu avec Joe Biden, le Premier ministre britannique Boris Johnson, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg et les dirigeants des trois pays baltes.

De son côté, l'Allemand Olaf Scholz, accusé de tiédeur dans son soutien à l'Ukraine, rencontrera lundi à Washington le président américain.

Les ministres britanniques des Affaires étrangères et de la Défense doivent se rendre quant à eux à Moscou cette semaine.

Pour leur part, les Etats-Unis continuent d'envoyer des renforts militaires en Europe.

Le renseignement américain a estimé que la Russie avait déjà 70% du dispositif nécessaire à une invasion à grande échelle de l'Ukraine.

D'autant que Moscou est en train de déployer un nombre indéterminé d'hommes, de blindés et d'avions au Bélarus, allié de la Russie et voisin de l'Ukraine, pour d'importants exercices militaires.

Se plaçant une fois encore en porte-à-faux avec l'urgence martelée par Washington, le chef de la diplomatie ukrainienne a appelé à ne pas écouter les prédictions "apocalyptiques", tout en se félicitant d'avoir une "armée puissante" et "un soutien international sans précédent".

L'Allemagne a elle annoncé lundi l'envoi de 350 soldats supplémentaires en Lituanie dans le cadre d'une opération de l'Otan.

M.Cunningham--TFWP