The Fort Worth Press - Présidentielle: en meetings, Zemmour critique "l'assistanat" et Le Pen attaque Macron

USD -
AED 3.673026
AFN 75.99998
ALL 94.800677
AMD 398.740216
ANG 1.802596
AOA 914.49907
ARS 1047.235039
AUD 1.593333
AWG 1.8025
AZN 1.702842
BAM 1.873183
BBD 2.019443
BDT 121.970491
BGN 1.876481
BHD 0.376935
BIF 2915
BMD 1
BND 1.353414
BOB 6.911017
BRL 5.933498
BSD 1.000192
BTN 86.47256
BWP 13.833791
BYN 3.273154
BYR 19600
BZD 2.009099
CAD 1.43715
CDF 2845.000236
CHF 0.906798
CLF 0.035931
CLP 991.459744
CNY 7.272596
CNH 7.280902
COP 4261.61
CRC 503.016952
CUC 1
CUP 26.5
CVE 106.294531
CZK 24.14803
DJF 177.720009
DKK 7.16298
DOP 61.410006
DZD 135.094993
EGP 50.304098
ERN 15
ETB 126.049857
EUR 0.9601
FJD 2.31275
FKP 0.823587
GBP 0.81171
GEL 2.85019
GGP 0.823587
GHS 15.20203
GIP 0.823587
GMD 73.000132
GNF 8655.999925
GTQ 7.731023
GYD 209.152205
HKD 7.788355
HNL 25.510158
HRK 7.379548
HTG 130.610095
HUF 394.230502
IDR 16255.55
ILS 3.53125
IMP 0.823587
INR 86.45535
IQD 1310
IRR 42099.999685
ISK 140.280218
JEP 0.823587
JMD 156.938239
JOD 0.709397
JPY 156.551505
KES 129.502876
KGS 87.449889
KHR 4030.999725
KMF 472.60203
KPW 900.000111
KRW 1436.560035
KWD 0.30829
KYD 0.833533
KZT 521.022891
LAK 21800.000303
LBP 89600.000301
LKR 298.678288
LRD 194.949732
LSL 18.49013
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.925012
MAD 10.020341
MDL 18.653207
MGA 4755.000138
MKD 59.075721
MMK 3247.960992
MNT 3398.000107
MOP 8.023197
MRU 39.879616
MUR 46.449692
MVR 15.409872
MWK 1736.491591
MXN 20.52255
MYR 4.436499
MZN 63.909808
NAD 18.489741
NGN 1556.999873
NIO 36.700846
NOK 11.2736
NPR 138.356479
NZD 1.76459
OMR 0.384915
PAB 1.000192
PEN 3.718496
PGK 3.97701
PHP 58.554013
PKR 278.650145
PLN 4.054547
PYG 7911.08174
QAR 3.6405
RON 4.777701
RSD 112.461983
RUB 99.247151
RWF 1390
SAR 3.751068
SBD 8.468008
SCR 15.105007
SDG 601.000254
SEK 11.00325
SGD 1.355315
SHP 0.823587
SLE 22.749897
SLL 20969.49992
SOS 571.513532
SRD 35.080012
STD 20697.981008
SVC 8.751993
SYP 13001.999985
SZL 18.497324
THB 33.875006
TJS 10.946625
TMT 3.5
TND 3.1955
TOP 2.342105
TRY 35.653255
TTD 6.794368
TWD 32.710256
TZS 2524.999911
UAH 42.007844
UGX 3680.681927
UYU 43.769544
UZS 12994.999807
VES 55.228769
VND 25090
VUV 118.722008
WST 2.800827
XAF 628.251125
XAG 0.032455
XAU 0.000363
XCD 2.70255
XDR 0.770616
XOF 630.999969
XPF 114.850172
YER 249.050115
ZAR 18.48772
ZMK 9001.195817
ZMW 27.87967
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.1800

    914.45

    -0.02%

  • BEL20

    -25.6100

    4242.34

    -0.6%

  • PX1

    66.8300

    7837.4

    +0.86%

  • ISEQ

    -12.9000

    9913.12

    -0.13%

  • OSEBX

    4.0100

    1489.35

    +0.27%

  • PSI20

    -63.0600

    6505.51

    -0.96%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -20.0100

    3106.75

    -0.64%

  • N150

    -10.8100

    3366.97

    -0.32%

Présidentielle: en meetings, Zemmour critique "l'assistanat" et Le Pen attaque Macron
Présidentielle: en meetings, Zemmour critique "l'assistanat" et Le Pen attaque Macron

Présidentielle: en meetings, Zemmour critique "l'assistanat" et Le Pen attaque Macron

Eric Zemmour a critiqué samedi "l'assistanat" qui selon lui favorise l'immigration, lors de son deuxième grand meeting de campagne à Lille, alors que sa rivale d'extrême droite Marine Le Pen a réservé ses attaques à Reims envers le quasi-candidat Macron.

Taille du texte:

Alors que plusieurs centaines de manifestants antiracistes ont manifesté dans les rues de Lille, avec quelques tensions et tirs de gaz lacrymogènes, le candidat d'extrême droite, face à 6.000 partisans chauffés à blanc au Grand Palais de Lille, a tenu un discours axé sur le pouvoir d'achat pour "donner l'espérance" que "la France du travail attend" selon lui.

"Ici encore plus qu'ailleurs, l'assistanat (des aides sociales) est une insulte", a-t-il fustigé, promettant d'être "le président qui réunira l'entrepreneur et le travailleur" tout en "mettant fin au gaspillage de l’argent du contribuable".

Parmi plusieurs mesures qu'il n'a pas chiffrées, Eric Zemmour propose notamment une "prime zéro charges", versée au bon vouloir de l'employeur, "jusqu'à trois mois de salaire net". Une forme d'extension de la "Prime Macron", mesure créée en 2019 et reconduite depuis. Près de quatre millions de salariés ont touché cette prime l'an dernier avec un versement moyen de 506 euros.

Alors qu'Eric Zemmour a répété qu'il supprimerait la redevance pour financer la télévision publique, une journaliste de la chaîne privée TF1/LCI s’est fait "cracher au visage" par un partisan du candidat Reconquête!.

Dans la salle, ses sympathisants ont loué la "vision", le "tempérament" et "les nouvelles idées" du candidat d'extrême droite face à "une France en grave danger" à leurs yeux.

Une manifestation de 1.100 personnes opposées à la venue du candidat Reconquête! dont 200 de l'ultra-gauche, selon la police, a eu lieu un peu auparavant, émaillée de tensions. Les forces de l'ordre ont eu recours sporadiquement à des tirs de gaz lacrymogène face à plusieurs dizaines d'invidus vétus de noir. Six personnes ont été interpellées et un policier a été blessé à la main, selon les autorités.

Les manifestants, à l'image de Christian, un retraité de 68 ans, ont regretté que "les gens soient sourds ou aveugles" face à des idées qu'ils jugent dangereuses.

Une autre manifestation de 500 personnes, dont la maire PS de la ville Martine Aubry et des membres de SOS Racisme, avait eu lieu plus tôt dans le calme pour "dire non à la haine".

- "On va gagner!" -

Dans un duel à distance, Marine Le Pen, qu'un dernier sondage Ipsos Sopra-Steria donne à égalité avec son rival Eric Zemmour (14%) derrière Valérie Pécresse (16,5%) et Emmanuel Macron (24%), a tenu à marquer ses différences, à Reims, avec Eric Zemmour, indiquant avoir un "projet travaillé, réfléchi, complet".

Mais elle a surtout attaqué Emmanuel Macron, qu'elle affronterait au deuxième tour, responsable selon elle de la "regression" d'une France "polytraumatisée", "abandonnée" et "ensauvagée".

Devant 4.000 militants, drapeaux bleu-blanc-rouge à la main et chantant à plusieurs reprises "On va gagner!", la candidate du RN a appelé à "briser le cycle du défaitisme" face à "un appauvrissement des Français" qui "n'est pas une fatalité" à ses yeux.

Seul léger incident à noter, l'irruption de deux Femen, torses nus et scandant "Le Pen fasciste, pas féministe", rapidement maîtrisées par la sécurité.

Mme Le Pen a tenu à conclure son discours sur une note plus personnelle, exercice rare pour elle, évoquant son parcours et confessant "avoir parfois échoué", "être tombée" et "s'être toujours relevée".

Venue l'écouter, Annick, cheffe d’entreprise de 58 ans, dit l'apprécier pour "son attachement à notre identité de Français" et une "image de fermeté" face à un Zemmour "qui n'a pas de sincérité".

Plus d'une centaine de personnes avaient manifesté plus tôt aux cris "Dehors l'extrême droite, Le Pen, Zemmour & Co" ou encore "R-Haine dehors". Sur Twitter, le député LFI Alexis Corbière a fustigé "le robinet des idées d'extrême droite ouvert sans interruption" sur "toutes les chaînes d'informations".

- "Vous me connaissez mal" -

A droite, Valérie Pécresse a tenu une table ronde sur "les enjeux de l'éducation, souhaitant "restaurer l'autorité à l'école" et proposant notamment "la fin du collège unique" ou encore "le développement de l'apprentissage".

Mal en point dans les sondages (autour de 3%), Anne Hidalgo a réuni à la Fondation Jean Jaurès un comité de soutien national présidé par l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, entourée par plusieurs élus et membres de la société civile.

Interrogée par des journalistes sur ses éventuelles inquiétudes de se voir "débrancher" par le PS, la maire de Paris a répondu du tac-au-tac: "Vous allez vous fatiguer avant moi. Vous me connaissez mal".

Chez Yannick Jadot (8%), 30 citoyens "sélectionnés par un organisme indépendant" vont former "l'Assemblée des possibles" pour travailler jusqu'au 5 mars sur le volet démocratie du projet que portera le candidat écologiste.

Fabien Roussel (3%), le candidat communiste, tient, lui, dimanche après-midi, un grand meeting à Marseille.

En attendant, la campagne reste toujours suspendue à l'annonce de candidature d'Emmanuel Macron qui est attendu lundi en Russie pour rencontrer Vladimir Poutine et mardi à Kiev pour échanger avec son homologue ukrainien. De quoi agacer ses opposants qui l'attendent de pied ferme dans la campagne.

rbj-burs/ib/or

C.M.Harper--TFWP