The Fort Worth Press - Présidentielle: Macron condamné à inventer

USD -
AED 3.67299
AFN 73.973024
ALL 94.435692
AMD 398.985484
ANG 1.792566
AOA 914.512179
ARS 1046.255017
AUD 1.59204
AWG 1.8
AZN 1.698362
BAM 1.878924
BBD 2.008339
BDT 121.095382
BGN 1.870696
BHD 0.376789
BIF 2942.798136
BMD 1
BND 1.352769
BOB 6.872964
BRL 6.002302
BSD 0.994596
BTN 86.08704
BWP 13.843656
BYN 3.255036
BYR 19600
BZD 1.997963
CAD 1.43386
CDF 2835.000248
CHF 0.90509
CLF 0.036304
CLP 1001.830043
CNY 7.27145
CNH 7.272435
COP 4310.45
CRC 499.654152
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.933384
CZK 24.078969
DJF 177.12131
DKK 7.14742
DOP 61.022941
DZD 134.691133
EGP 50.319493
ERN 15
ETB 124.70473
EUR 0.957915
FJD 2.31115
FKP 0.823587
GBP 0.809435
GEL 2.850453
GGP 0.823587
GHS 15.049948
GIP 0.823587
GMD 72.497564
GNF 8597.089477
GTQ 7.676123
GYD 208.10076
HKD 7.78772
HNL 25.317866
HRK 7.379548
HTG 129.838315
HUF 393.703499
IDR 16217.05
ILS 3.54232
IMP 0.823587
INR 86.42505
IQD 1303.007013
IRR 42087.504849
ISK 140.329533
JEP 0.823587
JMD 156.766675
JOD 0.709302
JPY 155.966503
KES 129.349885
KGS 87.449851
KHR 4007.070736
KMF 479.150461
KPW 900.000111
KRW 1433.154973
KWD 0.308201
KYD 0.828898
KZT 521.173984
LAK 21711.01931
LBP 89070.620899
LKR 295.80171
LRD 195.945816
LSL 18.54339
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.898528
MAD 9.985109
MDL 18.629853
MGA 4662.266671
MKD 58.921817
MMK 3247.960992
MNT 3398.000107
MOP 7.977616
MRU 39.407447
MUR 46.480102
MVR 15.40504
MWK 1724.740852
MXN 20.568435
MYR 4.436499
MZN 63.889175
NAD 18.543568
NGN 1550.389906
NIO 36.597666
NOK 11.25728
NPR 137.736148
NZD 1.76287
OMR 0.384842
PAB 0.99463
PEN 3.715577
PGK 4.050263
PHP 58.381028
PKR 277.304788
PLN 4.052546
PYG 7884.333646
QAR 3.625935
RON 4.767099
RSD 112.192988
RUB 98.7295
RWF 1394.452931
SAR 3.751424
SBD 8.468008
SCR 14.615532
SDG 601.000185
SEK 10.982255
SGD 1.35342
SHP 0.823587
SLE 22.749777
SLL 20969.49992
SOS 568.444918
SRD 35.105035
STD 20697.981008
SVC 8.703045
SYP 13001.999985
SZL 18.539369
THB 33.816498
TJS 10.841772
TMT 3.5
TND 3.180067
TOP 2.342103
TRY 35.649203
TTD 6.754731
TWD 32.724022
TZS 2507.507668
UAH 41.911885
UGX 3675.20996
UYU 43.731386
UZS 12914.909356
VES 55.2302
VND 25090
VUV 118.722008
WST 2.800827
XAF 630.17648
XAG 0.032498
XAU 0.000363
XCD 2.70255
XDR 0.766349
XOF 630.167399
XPF 114.575027
YER 248.999829
ZAR 18.47652
ZMK 9001.202829
ZMW 27.675784
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.1800

    914.45

    -0.02%

  • BEL20

    -25.6100

    4242.34

    -0.6%

  • PX1

    66.8300

    7837.4

    +0.86%

  • ISEQ

    -12.9000

    9913.12

    -0.13%

  • OSEBX

    4.0100

    1489.35

    +0.27%

  • PSI20

    -63.0600

    6505.51

    -0.96%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -20.0100

    3106.75

    -0.64%

  • N150

    -10.8100

    3366.97

    -0.32%

Présidentielle: Macron condamné à inventer
Présidentielle: Macron condamné à inventer

Présidentielle: Macron condamné à inventer

L'entourage d'Emmanuel Macron l'assure: fidèle à son "ADN", le président arrive dans la présidentielle avec des propositions de rupture, certains proches lui conseillant toutefois d'éviter d'être "anxiogène".

Taille du texte:

Pour l'heure, cette campagne en faux plat ne dessert pas le président sortant, tant s'en faut. Crédité de 24% à 25% des intentions de vote au premier tour selon les instituts, Emmanuel Macron devancerait largement ses concurrents et sortirait gagnant du deuxième tour, quel que soit son adversaire.

Appuyé sur un socle électoral solide, le chef de l'Etat ne paraît pour l'heure pas pâtir de la dégradation du jugement des Français sur sa gestion de la crise sanitaire et sa volonté "d'emmerder" les non-vaccinés.

Et la situation hors des frontières, marquée par son activisme diplomatique pour apaiser les vives tensions entre l'Ukraine et la Russie, "profite au président en place", note le directeur général de l'Ifop Frédéric Dabi.

Ce capital de départ amène le chef de l'Etat à temporiser sur sa candidature qui, si elle ne fait aucun mystère, l'obligerait à descendre dans l'arène pour ferrailler avec ses rivaux et dévoiler son projet. En abandonnant une partie de sa stature présidentielle.

"La campagne sera frénétique, accélérée, ce ne sera pas la durée qui comptera mais l'intensité et les thématiques", prédit un conseiller du chef de l'Etat en soulignant qu'il est de son "intérêt d'entrer dans le jeu tard pour ne pas que ce soit vite oublié".

Alors qu'à ce stade les propositions des candidats n'impriment guère chez les Français, M. Macron voudra-t-il réduire la voilure d'un programme dont les contours restent indéfinis, en clivant moins pour mieux rassembler ensuite ? Une tentation qui permettrait aussi de préserver "l’électorat très éclaté" de M. Macron, constitué, selon un proche, de "deux tiers de socio-démocrates, un tiers de droite", sachant qu'il est "difficile de parler à des gens si différents".

Mais "le projet du président, ce n’est pas de continuer dans un bloc central pépère. Il y aura une radicalité. De la disruption", répond d'emblée l'un de ses conseillers.

"Il ne peut pas se renier", insiste un autre de ses proches. "Il doit partir de son ADN" en se montrant "à la fois disruptif et protecteur, ce sera une ligne de crête", poursuit-il.

En jouant petits bras, M. Macron menacerait d'écorner l'image de réformateur qui fut l'un de ses principaux atouts pour accéder à l'Elysée.

- "Opéra punk" -

"Sa force est qu'il a gardé une certaine cohérence et les deux fondements de sa popularité: l'incarnation comme président et la transformation", analyse M. Dabi, en soulignant sa "capacité d'inventivité".

Si un cadre de la majorité anticipe un programme sous forme d'"opéra punk", reste toutefois à en identifier les mesures, dans un contexte où santé et pouvoir d'achat figurent parmi les préoccupations majeures des Français.

Alors que les groupes de travail de La République en marche phosphorent depuis plusieurs semaines - les travaux sont ramassés en flux continu par le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler - et que M. Macron est abreuvé de notes de toutes parts, le mystère demeure sur le détail de ses ambitions à deux mois du premier tour.

"J'ai beaucoup de mal à me projeter sur ce que seront les thèmes du débat présidentiel", admet un ministre de poids, en appelant à "rester sur les fondamentaux de 2017 et la question du travail".

Un poil plus spécifique, un proche du président croit savoir qu'"il a en tête cinq-six objets de rupture". Parmi les pistes sur la table, l'intéressement des salariés et des formes de démocratie participative.

L'un de ses proches avertit cependant qu'il lui faudra "en même temps rassurer face aux craintes de dépossession" d'une partie des Français et qu'il devra "éviter de faire peur par un ton trop belliqueux".

Le chef de l'Etat a ainsi tempéré d'avance son projet de réforme des retraites, dont la version initiale était "trop anxiogène", selon ses propres termes.

leb-jri-pab-jmt/ib/pb

S.Jordan--TFWP