The Fort Worth Press - Bayrou: une marge de manœuvre réduite par les crises

USD -
AED 3.673005
AFN 72.60167
ALL 87.697242
AMD 390.680153
ANG 1.802235
AOA 912.000157
ARS 1198.24475
AUD 1.576017
AWG 1.8025
AZN 1.701076
BAM 1.725551
BBD 2.020936
BDT 121.61262
BGN 1.72346
BHD 0.376905
BIF 2975.706805
BMD 1
BND 1.316958
BOB 6.916083
BRL 5.887298
BSD 1.00094
BTN 85.767726
BWP 13.806064
BYN 3.275501
BYR 19600
BZD 2.010508
CAD 1.393385
CDF 2875.000032
CHF 0.814699
CLF 0.025263
CLP 969.450291
CNY 7.34846
CNH 7.328365
COP 4351
CRC 505.714878
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.28392
CZK 22.060416
DJF 177.720448
DKK 6.56869
DOP 61.15922
DZD 132.495095
EGP 50.980104
ERN 15
ETB 132.530383
EUR 0.87981
FJD 2.29205
FKP 0.759054
GBP 0.75383
GEL 2.750241
GGP 0.759054
GHS 15.486415
GIP 0.759054
GMD 72.091133
GNF 8658.224047
GTQ 7.704168
GYD 209.370358
HKD 7.75774
HNL 25.853589
HRK 6.636401
HTG 131.231808
HUF 361.462175
IDR 16807.80372
ILS 3.689885
IMP 0.759054
INR 86.040769
IQD 1309.241503
IRR 42075.459556
ISK 127.742754
JEP 0.759054
JMD 158.014158
JOD 0.708985
JPY 142.36796
KES 129.64322
KGS 87.476633
KHR 3995.865461
KMF 433.124986
KPW 899.964411
KRW 1423.08398
KWD 0.306695
KYD 0.829462
KZT 517.756531
LAK 21634.222053
LBP 89850.096048
LKR 298.260729
LRD 199.817803
LSL 18.895463
LTL 2.95274
LVL 0.604891
LYD 5.539782
MAD 9.287418
MDL 17.633783
MGA 4539.674017
MKD 54.088199
MMK 2099.517749
MNT 3535.475321
MOP 7.987712
MRU 39.52503
MUR 44.66925
MVR 15.439635
MWK 1733.000261
MXN 20.112565
MYR 4.414562
MZN 63.818751
NAD 18.895463
NGN 1605.52968
NIO 36.76624
NOK 10.62595
NPR 137.729761
NZD 1.690774
OMR 0.384981
PAB 1
PEN 3.72656
PGK 4.12781
PHP 57.047826
PKR 280.425415
PLN 3.775019
PYG 8000.763962
QAR 3.639728
RON 4.382553
RSD 103.191063
RUB 82.252434
RWF 1416.424274
SAR 3.750028
SBD 8.499663
SCR 14.451838
SDG 600.259621
SEK 9.84899
SGD 1.31631
SHP 0.785843
SLE 22.749835
SLL 20969.483762
SOS 570.658119
SRD 36.737664
STD 20697.981008
SVC 8.750067
SYP 13001.858269
SZL 18.895463
THB 33.579294
TJS 10.868856
TMT 3.497727
TND 2.998031
TOP 2.404719
TRY 38.113565
TTD 6.789611
TWD 32.370631
TZS 2664.751019
UAH 41.342909
UGX 3667.122708
UYU 42.673388
UZS 12954.403222
VES 78.252633
VND 25794.219208
VUV 122.801621
WST 2.806397
XAF 577.499982
XAG 0.030853
XAU 0.000304
XCD 2.706134
XDR 0.73879
XOF 577.499982
XPF 105.058836
YER 245.377193
ZAR 19.061119
ZMK 9001.201607
ZMW 28.306195
ZWL 321.999592
  • AEX

    -4.1100

    852.97

    -0.48%

  • BEL20

    -5.0300

    4190.4

    -0.12%

  • PX1

    -30.8100

    7304.95

    -0.42%

  • ISEQ

    -46.7700

    10120.57

    -0.46%

  • OSEBX

    -7.9600

    1438.77

    -0.55%

  • PSI20

    28.1700

    6734.16

    +0.42%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.5900

    2678.26

    +0.51%

  • N150

    -17.5500

    3231.86

    -0.54%

Bayrou: une marge de manœuvre réduite par les crises
Bayrou: une marge de manœuvre réduite par les crises / Photo: © AFP

Bayrou: une marge de manœuvre réduite par les crises

La crise des droits de douane, comme celle de l'Ukraine, réduit l'espace de François Bayrou pour agir, tant le sujet est international et piloté de fait par Emmanuel Macron, mais le Premier ministre n'en est pas moins attendu sur les choix budgétaires à opérer pour y faire face.

Taille du texte:

Quand Donald Trump annonce début avril ses hausses de taxes sur les importations, c'est Emmanuel Macron qui convoque et préside à l'Élysée une réunion avec les principales filières touchées par la mesure, jugée "brutale et infondée".

Après la décision du président américain de finalement suspendre ces augmentations pendant trois mois, c'est encore le chef de l'Etat qui réagit sur X pour qualifier la pause de "fragile", le matin même où François Bayrou se rend à la foire aux fromages et aux vins de Coulommiers (Seine-et-Marne) pour apporter son soutien à des filières susceptibles d'être concernées.

Chacun joue certes sa partition naturelle: plus diplomatique pour le chef de l'État, en première ligne sur la guerre en Ukraine ou sur le rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie; davantage tournée vers l'opinion française pour le Premier ministre.

Sauf que les droits de douane relèvent autant de la diplomatie, "domaine réservé" du président, que de l'économie, pilotée par Matignon, chargé de financer les politiques par le budget.

- "Système assez factice" -

Et les finances publiques, dont le chef du gouvernement doit faire un état des lieux mardi, s'annoncent triplement contraintes: par le dérapage du déficit public, par l'effort militaire envisagé pour aider l'Ukraine et réarmer l'Europe, et par les taxes décrétées par Donald Trump.

Le tout sur fond d'absence de majorité à l'Assemblée nationale, où le Premier ministre "n'a pas intérêt à s'agiter trop fort (…) sachant que la situation internationale capte l'actualité", note un ancien locataire de Matignon.

"Le président est le leader des équilibres, le Premier ministre celui de l'action", résume cet ancien chef du gouvernement. "Là c'est quand même très difficile. On a un système assez factice. On va voir combien de temps ça peut durer", prévient-il, alors que François Bayrou n'a toujours pas exposé ses choix budgétaires.

Sans proximité excessive avec le président, auquel il avait imposé sa nomination, François Bayrou semble expérimenter "une certaine solitude", d'autant que le ministre de l'Economie Eric Lombard "doit travailler directement avec Macron sur pas mal de sujets" comme les droits de douane, pointe-t-il.

Le chef du gouvernement a néanmoins tenté jeudi de rassurer sur les capacités d'investissement de la France, en promettant d'engager les 15 milliards d'euros restants du programme France 2030 dans l'innovation, en dépit des "inquiétudes" mondiales.

- Impatiences -

Emmanuel Macron a "une forme de leadership mondial" et est "respecté comme un interlocuteur", mais François Bayrou, "on ne le sent pas actif pour sauter sur tous les sujets", ajoute le même ex-Premier ministre. "Il faut prendre des risques. Matignon n'est pas une +planque+."

Mardi, lors d'une conférence du gouvernement sur les finances publiques, le Premier ministre entend exposer les "pathologies" françaises et les "risques" pesant sur le budget. "La vérité est décisive pour qu'on puisse prendre les décisions qui s'imposent", a-t-il expliqué.

"Je sens le coup du président qui a dû lui dire: +M. le Premier ministre, il faut que les Français le sachent+", sourit un membre du gouvernement, pointant ainsi des impatiences du chef de l'Etat vis-à-vis du locataire de Matignon.

Après s'être sorti du piège des budgets 2025, qu'il a fait adopter en début d'année là où son prédécesseur Michel Barnier avait chuté, François Bayrou cherche à durer.

"Depuis le début, son objectif, c'est de survivre. Et de ce point de vue-là, c'est une réussite", explique un député du groupe macroniste Renaissance, même si cela implique parfois de "naviguer à vue". Il a même déjà planté son arbre dans les jardins de Matignon, un chêne selon Le Parisien, connu pour sa longévité.

François Bayrou décroche pourtant dans les sondages, avec une confiance au plus bas pour un Premier ministre depuis dix ans, selon Elabe début avril.

Venu tester son aura entre verres de vin et morceaux de brie à Coulommiers vendredi, l'intéressé avance qu'à ce niveau de "responsabilité", il ne faut pas s'attendre à être "populaire".

L.Davila--TFWP