The Fort Worth Press - Retraites: la CGT claque à son tour la porte d'un "conclave" en sursis

USD -
AED 3.672986
AFN 71.115575
ALL 91.298579
AMD 392.260273
ANG 1.801988
AOA 913.491881
ARS 1068.75028
AUD 1.58652
AWG 1.8
AZN 1.698967
BAM 1.80239
BBD 2.018754
BDT 121.480212
BGN 1.801365
BHD 0.376931
BIF 2926
BMD 1
BND 1.334949
BOB 6.908786
BRL 5.675505
BSD 0.999793
BTN 86.277618
BWP 13.640699
BYN 3.272035
BYR 19600
BZD 2.008312
CAD 1.432255
CDF 2871.000213
CHF 0.881685
CLF 0.024158
CLP 927.049937
CNY 7.2482
CNH 7.252585
COP 4180.15
CRC 499.20056
CUC 1
CUP 26.5
CVE 102.15031
CZK 23.039889
DJF 177.720168
DKK 6.87103
DOP 63.096236
DZD 133.962023
EGP 50.578301
ERN 15
ETB 129.698816
EUR 0.921165
FJD 2.32135
FKP 0.771268
GBP 0.771165
GEL 2.77014
GGP 0.771268
GHS 15.510423
GIP 0.771268
GMD 71.000314
GNF 8655.000573
GTQ 7.704111
GYD 209.787632
HKD 7.772685
HNL 25.749943
HRK 6.938801
HTG 131.140591
HUF 367.275022
IDR 16506.5
ILS 3.677497
IMP 0.771268
INR 86.33515
IQD 1310
IRR 42099.99967
ISK 132.90636
JEP 0.771268
JMD 156.683854
JOD 0.708992
JPY 148.765011
KES 129.500605
KGS 85.905097
KHR 4015.451962
KMF 454.459405
KPW 899.998204
KRW 1466.019853
KWD 0.30803
KYD 0.833168
KZT 502.743924
LAK 21637.508796
LBP 89550.00006
LKR 296.396301
LRD 199.12502
LSL 18.139719
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.819712
MAD 9.639502
MDL 17.996839
MGA 4665.000149
MKD 56.68529
MMK 2099.386944
MNT 3476.587679
MOP 8.003428
MRU 39.802368
MUR 44.999879
MVR 15.410081
MWK 1734.999774
MXN 20.14091
MYR 4.428497
MZN 63.909937
NAD 18.139738
NGN 1551.000259
NIO 36.74986
NOK 10.549115
NPR 138.042732
NZD 1.735615
OMR 0.384928
PAB 0.999779
PEN 3.62375
PGK 4.05275
PHP 57.209822
PKR 280.149921
PLN 3.86377
PYG 7983.485621
QAR 3.640501
RON 4.5835
RSD 107.932991
RUB 84.928152
RWF 1411
SAR 3.751169
SBD 8.414898
SCR 14.32447
SDG 601.000271
SEK 10.13204
SGD 1.334835
SHP 0.785843
SLE 22.810157
SLL 20969.501083
SOS 571.495339
SRD 36.24971
STD 20697.981008
SVC 8.748382
SYP 13001.777539
SZL 18.13999
THB 33.740503
TJS 10.908035
TMT 3.51
TND 3.08696
TOP 2.342098
TRY 37.989705
TTD 6.794546
TWD 33.004596
TZS 2644.999958
UAH 41.503712
UGX 3664.144649
UYU 42.262802
UZS 12945.000223
VES 67.77245
VND 25560
VUV 122.46352
WST 2.803044
XAF 604.49345
XAG 0.029827
XAU 0.000328
XCD 2.70255
XDR 0.748039
XOF 602.499252
XPF 110.297181
YER 246.098835
ZAR 18.144202
ZMK 9001.211051
ZMW 28.804578
ZWL 321.999592
  • AEX

    -3.5100

    919.26

    -0.38%

  • BEL20

    -11.7000

    4487.84

    -0.26%

  • PX1

    -77.6300

    8094.2

    -0.95%

  • ISEQ

    -126.7900

    10898.77

    -1.15%

  • OSEBX

    -4.3200

    1539.5

    -0.28%

  • PSI20

    -42.1100

    6860.96

    -0.61%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.7100

    2869.27

    +0.48%

  • N150

    -23.8500

    3536.57

    -0.67%

Retraites: la CGT claque à son tour la porte d'un "conclave" en sursis

Retraites: la CGT claque à son tour la porte d'un "conclave" en sursis

Après Force ouvrière et l'U2P, c'est au tour de la CGT de claquer la porte: Sophie Binet a annoncé mercredi soir le départ de son organisation des concertations sur les retraites lancées par le Premier ministre en janvier, après le refus répété de celui-ci de revenir aux 62 ans.

Taille du texte:

"Le Premier ministre et le patronat ont malheureusement définitivement enterré ce conclave. Et c'est très grave parce que le Premier ministre s'était engagé à ce que ces discussions soient +sans totem, ni tabou+", a justifié la patronne de la CGT, après le vote de ses instances.

Par conséquent, "la CGT a décidé ce soir de quitter ces concertations et d'appeler les salariés à se mobiliser" en rejoignant notamment les cortèges de retraités prévus jeudi.

Après avoir suscité beaucoup d'espoir auprès des syndicats, en leur donnant l'occasion, pour la première fois en plus de deux ans, de renégocier la décriée réforme des retraites qui a porté l'âge de départ de 62 à 64 ans en 2023, François Bayrou a déçu l'opposition de gauche comme les syndicats.

Ses déclarations dimanche fermant la porte au retour des 62 ans, réitérées mardi et mercredi devant le Parlement ont fini de provoquer l'ire des centrales syndicales qui lui opposent une fin de non recevoir.

Devant le Sénat, François Bayrou a assuré ne s'être "jamais (...) immiscé" dans le débat des partenaires sociaux. "J'ai simplement rappelé qu'il fallait se fixer comme objectif le retour à l'équilibre (du système de retraites) en 2030" et jugé "qu'à mes yeux, on ne pouvait pas revenir à 62, supprimer la réforme des retraites et retrouver l'équilibre financier", a-t-il plaidé.

- L'âge, "le coeur du réacteur" -

Le Premier ministre a "rompu le contrat", "changé les règles du jeu" et "ne voit pas où est le problème", a dénoncé mardi matin Marylise Léon, N°1 de la CFDT, sur BFMTV/RMC.

"Nous, on veut discuter de l'âge, l'âge de départ. C'est le cœur du réacteur. C'est la raison pour laquelle on s'est mobilisés et pour laquelle on a souhaité reprendre le fil des discussions", a-t-elle encore rappelé.

Dans ces conditions, la leader a prévenu qu'elle "s'affranchit" désormais "de la lettre de cadrage" du gouvernement et entend négocier "avec ceux qui ont envie vraiment de travailler" pour ouvrir "un autre" conclave.

Mais celui-ci a du plomb dans l'aile : Force ouvrière avait claqué la porte dès la première séance le 27 février, jugeant que la concertation tournait à la "mascarade" après l'exigence de François Bayrou de rétablir l'équilibre financier du système de retraites en 2030, demandant de trouver 6,6 milliards d'économies supplémentaires par rapport à ce qui avait été demandé aux partenaires sociaux en janvier.

- "Usure" et "pénibilité" jeudi -

Jeudi, seules trois organisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et deux organisations patronales (Medef et CPME) se retrouveront ainsi à la table des discussions à partir de 14H00 pour parler d'"usure professionnelle et pénibilité".

Mais "avec les (derniers) rebondissements, j’ai bien peur qu'il y ait du changement", a déclaré à l'AFP Pascale Coton, négociatrice pour la CFTC.

 

Cette organisation estime que l'équilibre du régime des retraites "imposera de repousser l'âge légal de départ au-delà de 64 ans", sauf pour les métiers difficiles.

Le Medef, première organisation patronale, a dit mercredi par la voix de son président Patrick Martin vouloir "laisser sa chance" à la discussion estimant toutefois que "tous les partenaires sociaux, les politiques a fortiori, doivent prendre en compte cette situation des finances publiques qui devient critique".

Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi, 50% des personnes sondées souhaitent que, dans les prochaines semaines, une motion de censure soit adoptée contre le gouvernement de François Bayrou sur le sujet des retraites. Et ils sont : 56% des Français à souhaiter revenir à 62 ans -contre 62% en janvier-.

S.Rocha--TFWP