The Fort Worth Press - Dos au mur, France et Européens proches de l'heure de vérité au Mali

USD -
AED 3.672982
AFN 68.00013
ALL 93.099605
AMD 386.478448
ANG 1.794078
AOA 912.000043
ARS 998.433497
AUD 1.536677
AWG 1.7975
AZN 1.691204
BAM 1.846749
BBD 2.010009
BDT 118.955668
BGN 1.845055
BHD 0.376863
BIF 2897.5
BMD 1
BND 1.338288
BOB 6.878806
BRL 5.748699
BSD 0.995467
BTN 84.001416
BWP 13.581168
BYN 3.25729
BYR 19600
BZD 2.00661
CAD 1.40145
CDF 2869.999989
CHF 0.88319
CLF 0.035257
CLP 972.850017
CNY 7.236702
CNH 7.229245
COP 4397.26
CRC 506.968575
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.55023
CZK 23.87075
DJF 177.27101
DKK 7.040945
DOP 60.55017
DZD 133.534974
EGP 49.452074
ERN 15
ETB 122.000089
EUR 0.94387
FJD 2.26815
FKP 0.789317
GBP 0.788845
GEL 2.734972
GGP 0.789317
GHS 15.960163
GIP 0.789317
GMD 71.000144
GNF 8631.000375
GTQ 7.690855
GYD 208.262122
HKD 7.78353
HNL 25.125004
HRK 7.133259
HTG 130.769376
HUF 383.530138
IDR 15831
ILS 3.730897
IMP 0.789317
INR 84.400301
IQD 1310.5
IRR 42092.509182
ISK 136.390347
JEP 0.789317
JMD 157.992144
JOD 0.709102
JPY 154.599502
KES 128.496301
KGS 86.497197
KHR 4050.999511
KMF 464.749689
KPW 899.999621
KRW 1392.049642
KWD 0.307399
KYD 0.829525
KZT 496.69512
LAK 21953.000437
LBP 89549.999769
LKR 290.026817
LRD 182.672332
LSL 18.219997
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.88502
MAD 10.013501
MDL 18.08808
MGA 4664.999873
MKD 58.095342
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.982059
MRU 39.959675
MUR 46.503421
MVR 15.450413
MWK 1736.000396
MXN 20.22805
MYR 4.470503
MZN 63.898647
NAD 18.219859
NGN 1668.029678
NIO 36.765015
NOK 11.00114
NPR 134.39719
NZD 1.696727
OMR 0.385025
PAB 0.99542
PEN 3.802971
PGK 3.996035
PHP 58.665496
PKR 277.704263
PLN 4.070865
PYG 7759.206799
QAR 3.6406
RON 4.697199
RSD 110.434001
RUB 99.751002
RWF 1369
SAR 3.754125
SBD 8.390419
SCR 14.011813
SDG 601.503861
SEK 10.90922
SGD 1.33866
SHP 0.789317
SLE 22.598965
SLL 20969.504736
SOS 568.911467
SRD 35.405001
STD 20697.981008
SVC 8.710719
SYP 2512.529858
SZL 18.219628
THB 34.5755
TJS 10.592162
TMT 3.51
TND 3.14631
TOP 2.3421
TRY 34.55422
TTD 6.758007
TWD 32.47496
TZS 2653.981973
UAH 41.227244
UGX 3655.162646
UYU 42.689203
UZS 12835.000075
VES 45.736346
VND 25415
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 619.388314
XAG 0.032122
XAU 0.000383
XCD 2.70255
XDR 0.75729
XOF 619.49364
XPF 113.549915
YER 249.875002
ZAR 17.947035
ZMK 9001.205751
ZMW 27.451369
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.8500

    865.37

    +0.33%

  • BEL20

    -6.6600

    4153.5

    -0.16%

  • PX1

    8.7200

    7278.23

    +0.12%

  • ISEQ

    -3.8900

    9709.61

    -0.04%

  • OSEBX

    -3.1800

    1441.81

    -0.22%

  • PSI20

    -14.7800

    6413.45

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -2.3200

    3310.83

    -0.07%

Dos au mur, France et Européens proches de l'heure de vérité au Mali
Dos au mur, France et Européens proches de l'heure de vérité au Mali

Dos au mur, France et Européens proches de l'heure de vérité au Mali

Face à une junte hostile qui vient d'expulser son ambassadeur, la France s'est donné deux semaines pour trancher sur l'avenir de sa présence militaire au Mali, après neuf ans de lutte antijihadiste à laquelle elle avait fini par réussir à associer des partenaires européens.

Taille du texte:

Les pays partenaires du groupement européen de forces spéciales Takuba, créé en 2020 à l'initiative de la France pour partager le fardeau, vont travailler "d'ici la mi-février" pour "prévoir une adaptation" de leur dispositif au Mali au regard de l'"isolement progressif" de ce pays, a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

"La situation ne peut pas rester en l'état. D'ici la mi-février, on va travailler avec nos partenaires pour voir quelle est l'évolution de notre présence sur place" et "prévoir une adaptation", a-t-il déclaré sur Franceinfo au lendemain de l'annonce de l'expulsion de l'ambassadeur de France.

"L'expulsion injustifiée de l'ambassadeur français mène à une impasse", a réagi mardi Berlin, qui compte des troupes allemandes au sein de la mission de formation de l'Union européenne (UE) et de la mission de l'ONU (Minusma).

Cette décision fait culminer les tensions entre Bamako et l'ancienne puissance coloniale, qui compte environ 4.000 militaires au Sahel, dont plus de la moitié au Mali, malgré un allègement du dispositif entamé l'été dernier, partiellement compensé par l'arrivée des renforts européens de Takuba.

De fait, les discussions entre Européens sur la viabilité de leur présence au Mali vont déjà bon train en coulisses depuis qu'un contingent de force spéciales danoises destiné à la force Takuba a dû quitter le pays sur ordre de la junte.

Symbole d'une Europe de la défense chère à Emmanuel Macron, ce groupement de 800 militaires est désormais dépendant du bon vouloir de Bamako pour exister. La Norvège a d'ailleurs annoncé mardi qu'elle renonçait à envoyer un petit contingent, faute d'accord avec la junte malienne.

- Casse-tête -

Les relations bilatérales n'ont cessé de se détériorer depuis que des colonels ont pris par la force en août 2020 la tête du Mali, plongé depuis 2012 dans une profonde crise sécuritaire et politique. Peu pressés de rendre le pouvoir aux civils, les putschistes sont entrés ces derniers mois en résistance face à une grande partie de la communauté internationale, dont ses voisins, et soufflent sur les braises d'un sentiment antifrançais régional latent.

La France et ses alliés européens s'alarment aussi de l'appel fait, selon eux, par la junte aux mercenaires de la sulfureuse société de mercenaires russe Wagner, réputée proche du Kremlin. La junte persiste à démentir.

"L'isolement du Mali est tel aujourd'hui qu'il a comme seuls partenaires les mercenaires de Wagner", a lancé mardi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, sous un feu de questions de parlementaires quant à un possible retrait français du Mali.

En pleine présidence française de l'Union européenne et à trois mois de l'élection présidentielle française, à laquelle Emmanuel Macron va sans doute se représenter, un retrait forcé du Mali après neuf ans d'engagement au prix de 48 morts français (53 au Sahel) constituerait un cuisant revers. Mais les entraves répétées de la junte rendent ce scénario de plus en plus difficile à éviter, d'après de nombreux observateurs.

Le désengagement des militaires français prendrait pour autant de très longs mois, selon l'état-major. La relocalisation de Takuba, elle, n'est pas envisageable dans sa forme actuelle, ni au Niger qui ne souhaite pas accueillir cette task force, de source proche du dossier, ni au Burkina Faso, qui vient de connaître un coup d'Etat.

Le vide laissé par les troupes ne manquerait pas de profiter aux mouvements jihadistes affiliés, selon les zones, à Al-Qaïda ou au groupe Etat islamique, qui ont conservé un fort pouvoir de nuisance malgré l'élimination de nombreux chefs.

Alors que les violences se sont propagées au Burkina Faso et au Niger, ainsi que dans le nord de la Côte d'Ivoire, du Bénin et du Ghana, la France conserve en tout cas la ferme intention de continuer à lutter contre la propagation du jihadisme dans la région. Paris souhaite y renforcer ses activités de coopération et fournir des capacités-clés aux état-majors locaux, selon des sources concordantes.

Si Takuba devait être abandonné au Mali, cette force ne serait pas reproduite à l'identique ailleurs. Mais son principe d'accompagnement au combat des armées locales par de petits contingents de forces spéciales européennes pourrait être proposé à d'autres pays de la région.

C.Rojas--TFWP