The Fort Worth Press - Mexique: l'autre crise qui couve mardi en Amérique du Nord

USD -
AED 3.672988
AFN 68.000095
ALL 93.449758
AMD 390.139871
ANG 1.802599
AOA 912.000102
ARS 1006.504846
AUD 1.548839
AWG 1.8
AZN 1.69143
BAM 1.86664
BBD 2.019441
BDT 119.521076
BGN 1.86362
BHD 0.376965
BIF 2896
BMD 1
BND 1.347847
BOB 6.936935
BRL 5.799495
BSD 1.000224
BTN 84.324335
BWP 13.663891
BYN 3.273158
BYR 19600
BZD 2.016139
CAD 1.412835
CDF 2869.999745
CHF 0.88873
CLF 0.035378
CLP 976.197048
CNY 7.23975
CNH 7.26904
COP 4384.75
CRC 509.75171
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.44998
CZK 24.234497
DJF 177.719749
DKK 7.143725
DOP 60.404632
DZD 133.664014
EGP 49.609799
ERN 15
ETB 123.450417
EUR 0.957675
FJD 2.28315
FKP 0.789317
GBP 0.79821
GEL 2.73025
GGP 0.789317
GHS 15.692106
GIP 0.789317
GMD 71.000218
GNF 8630.000216
GTQ 7.723106
GYD 209.262927
HKD 7.78336
HNL 25.225028
HRK 7.133259
HTG 131.279438
HUF 392.579752
IDR 15880.6
ILS 3.64245
IMP 0.789317
INR 84.30535
IQD 1310.5
IRR 42087.490934
ISK 138.969696
JEP 0.789317
JMD 158.737885
JOD 0.7094
JPY 154.313038
KES 129.50062
KGS 86.789398
KHR 4050.00041
KMF 468.949615
KPW 899.999621
KRW 1407.695022
KWD 0.30778
KYD 0.83352
KZT 499.434511
LAK 21964.999776
LBP 89549.999767
LKR 291.048088
LRD 179.82502
LSL 18.039704
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.895021
MAD 10.033497
MDL 18.284378
MGA 4678.999939
MKD 58.904896
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.015558
MRU 39.914986
MUR 46.719683
MVR 15.449841
MWK 1735.999874
MXN 20.71378
MYR 4.4665
MZN 63.896651
NAD 18.040045
NGN 1683.129794
NIO 36.760269
NOK 11.149495
NPR 134.919279
NZD 1.722668
OMR 0.384986
PAB 1.000243
PEN 3.798009
PGK 3.970062
PHP 59.003499
PKR 277.950233
PLN 4.128003
PYG 7792.777961
QAR 3.640604
RON 4.767597
RSD 112.042992
RUB 104.019963
RWF 1371
SAR 3.755372
SBD 8.39059
SCR 13.603852
SDG 601.499969
SEK 11.06706
SGD 1.350475
SHP 0.789317
SLE 22.70377
SLL 20969.504736
SOS 571.502509
SRD 35.493981
STD 20697.981008
SVC 8.751963
SYP 2512.529858
SZL 18.039733
THB 34.738498
TJS 10.662244
TMT 3.51
TND 3.171496
TOP 2.3421
TRY 34.610795
TTD 6.793638
TWD 32.362499
TZS 2650.000141
UAH 41.507876
UGX 3705.983689
UYU 42.633606
UZS 12829.999813
VES 46.577964
VND 25420
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 626.065503
XAG 0.033257
XAU 0.000383
XCD 2.70255
XDR 0.765057
XOF 627.506631
XPF 114.050263
YER 249.924949
ZAR 18.138345
ZMK 9001.201767
ZMW 27.580711
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.4400

    879.4

    -0.05%

  • BEL20

    20.3000

    4248.44

    +0.48%

  • PX1

    2.1800

    7257.47

    +0.03%

  • ISEQ

    22.1100

    9635.63

    +0.23%

  • OSEBX

    3.0800

    1471.7

    +0.21%

  • PSI20

    30.1200

    6438.88

    +0.47%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    17.9300

    3007.02

    +0.6%

  • N150

    16.8100

    3312.05

    +0.51%

Mexique: l'autre crise qui couve mardi en Amérique du Nord
Mexique: l'autre crise qui couve mardi en Amérique du Nord / Photo: © AFP

Mexique: l'autre crise qui couve mardi en Amérique du Nord

Journée sous haute tension mardi en Amérique du Nord: en plus des élections américaines à l'issue incertaine, le Mexique, premier partenaire des Etats-Unis, vit à l'heure d'un bras de fer sans précédent entre la Cour suprême et la présidente de gauche.

Taille du texte:

En résumé: huit des onze membres de la Cour sont sur le point d'invalider la réforme constitutionnelle du pouvoir judiciaire approuvée et promulguée en septembre dernier par le Parlement et l'exécutif de gauche nationaliste.

Les huit s'apprêtent à censurer la clé de voûte de l'édifice: l'élection à partir de juin 2025 de tous les juges et magistrats par un vote populaire.

"Huit membres de la Cour ne peuvent pas se placer par-dessus le peuple du Mexique", a d'ores et déjà prévenu la présidente Claudia Sheinbaum.

"Le peuple du Mexique va voter pour les juges, les magistrats et les membres de la Cour suprême", a-t-elle répété lundi.

La présidente investie le 1er octobre défend cette réforme promulguée mi-septembre par son prédécesseur et mentor Andres Manuel Lopez Obrador.

Largement majoritaire au Parlement, le pouvoir de gauche avait adopté cette réforme pour lutter contre la "corruption" et les "privilèges" des juges, selon ses propres termes.

L'opposition dénonce une remise en cause de l'indépendance de la justice.

- "Sans précédent" -

Les Etats-Unis affirment que cette réforme menace leurs investissements privés au Mexique, qui ont besoin de stabilité juridique.

Avec la "politisation du système judiciaire", les investisseurs peuvent se demander si "les désaccords entre les milieux d'affaires et le gouvernement seront résolus d'une manière impartiale", s'interroge la société britannique Capital Economics dans une note à ses clients.

Que va-t-il se passer si les membres de la Cour censurent le coeur de la réforme, et que la présidente refuse de se soumettre à leur décision?

"Nous serions devant une crise constitutionnelle grave sans précédent", a commenté à l'AFP Francisco Burgoa, professeur de droit constitutionnel à l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM).

Cette crise "pourrait avoir des répercussions profondes sur la stabilité politique, économique et sociale du pays (...) affectant l'économie et les relations internationales du Mexique", estime-t-il.

Mais si le gouvernement respecte la décision de la Cour, "on ferait preuve d'un exercice de bon sens et de prudence en faveur de la stabilité du pays".

Dans le détail, la Cour va examiner mardi l'arrêt défendu par l'un de ses onze membres, Juan Luis Gonzalez Alcantara.

"Il n'existe pas de régime démocratique sans qu'il n'y ait une division des pouvoirs effective", souligne le projet d'arrêt, qui propose de déclarer inconstitutionnelle l'élection des juges et des magistrats locaux, sans toucher à l'élection des membres de la Cour suprême.

La semaine dernière, huit des onze juges de la Cour suprême -dont la présidente Norma Pina et l'auteur de l'arrêt José Luis Gonzalez- ont présenté leur démission, qui sera effective en août 2025, tout comme celles des magistrats qui refuseront de concourir aux élections.

La présidente Sheinbaum les a accusés de démissionner uniquement pour toucher leur retraite et les avantages afférents.

C.Rojas--TFWP