The Fort Worth Press - Bolivie: les partisans de l'ex-président Morales retiennent 200 militaires

USD -
AED 3.672956
AFN 68.289417
ALL 93.961336
AMD 390.737092
ANG 1.806625
AOA 911.999599
ARS 1006.476015
AUD 1.541298
AWG 1.8
AZN 1.702368
BAM 1.870809
BBD 2.023952
BDT 119.78803
BGN 1.869985
BHD 0.376918
BIF 2961.2412
BMD 1
BND 1.350819
BOB 6.952163
BRL 5.800846
BSD 1.002458
BTN 84.508637
BWP 13.693887
BYN 3.280468
BYR 19600
BZD 2.020604
CAD 1.410115
CDF 2869.999874
CHF 0.8875
CLF 0.035378
CLP 976.202086
CNY 7.23975
CNH 7.26112
COP 4384.75
CRC 510.83162
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.471328
CZK 24.192296
DJF 178.500713
DKK 7.125803
DOP 60.408397
DZD 133.663997
EGP 49.612599
ERN 15
ETB 124.993783
EUR 0.955465
FJD 2.27695
FKP 0.789317
GBP 0.79762
GEL 2.72982
GGP 0.789317
GHS 15.787762
GIP 0.789317
GMD 70.999763
GNF 8638.468013
GTQ 7.740134
GYD 209.722315
HKD 7.78145
HNL 25.330961
HRK 7.133259
HTG 131.571396
HUF 392.140501
IDR 15920.85
ILS 3.64355
IMP 0.789317
INR 84.30855
IQD 1313.143874
IRR 42087.500489
ISK 138.64021
JEP 0.789317
JMD 159.090909
JOD 0.709304
JPY 153.915992
KES 129.560064
KGS 86.789397
KHR 4023.18641
KMF 468.950015
KPW 899.999621
KRW 1399.295029
KWD 0.30777
KYD 0.83535
KZT 500.550013
LAK 22014.864697
LBP 89765.837981
LKR 291.698153
LRD 180.427754
LSL 18.124026
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.906115
MAD 10.071263
MDL 18.324517
MGA 4684.196933
MKD 58.832809
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.033154
MRU 39.861317
MUR 46.719807
MVR 15.450188
MWK 1738.232115
MXN 20.552725
MYR 4.465039
MZN 63.904859
NAD 18.124026
NGN 1683.130216
NIO 36.883991
NOK 11.12014
NPR 135.216751
NZD 1.71472
OMR 0.38499
PAB 1.002458
PEN 3.79662
PGK 4.038066
PHP 58.956999
PKR 278.419502
PLN 4.125842
PYG 7810.18337
QAR 3.656799
RON 4.7555
RSD 111.786019
RUB 103.999083
RWF 1368.705999
SAR 3.755167
SBD 8.39059
SCR 13.620048
SDG 601.499581
SEK 11.029605
SGD 1.348445
SHP 0.789317
SLE 22.708119
SLL 20969.504736
SOS 572.86884
SRD 35.493984
STD 20697.981008
SVC 8.77151
SYP 2512.529858
SZL 18.11886
THB 34.730995
TJS 10.685344
TMT 3.51
TND 3.179557
TOP 2.342098
TRY 34.620497
TTD 6.808682
TWD 32.446977
TZS 2649.999929
UAH 41.600585
UGX 3714.261117
UYU 42.727603
UZS 12859.780186
VES 46.584437
VND 25412.5
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 627.44586
XAG 0.032971
XAU 0.000381
XCD 2.70255
XDR 0.766766
XOF 627.451862
XPF 114.077461
YER 249.925003
ZAR 18.10975
ZMK 9001.195071
ZMW 27.641258
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.4400

    879.4

    -0.05%

  • BEL20

    20.3000

    4248.44

    +0.48%

  • PX1

    2.1800

    7257.47

    +0.03%

  • ISEQ

    22.1100

    9635.63

    +0.23%

  • OSEBX

    3.0800

    1471.7

    +0.21%

  • PSI20

    30.1200

    6438.88

    +0.47%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    17.9300

    3007.02

    +0.6%

  • N150

    16.8100

    3312.05

    +0.51%

Bolivie: les partisans de l'ex-président Morales retiennent 200 militaires
Bolivie: les partisans de l'ex-président Morales retiennent 200 militaires / Photo: © AFP/Archives

Bolivie: les partisans de l'ex-président Morales retiennent 200 militaires

Les partisans de l'ex-président bolivien Evo Morales retiennent au moins 200 militaires en otage, après l'assaut de trois casernes dans le cadre des manifestations antigouvernementales qui ont débuté dans le pays il y a une vingtaine de jours, selon les autorités.

Taille du texte:

Vendredi, "trois unités militaires ont été attaquées par des groupes irréguliers dans la zone de Chapare, dans le département de Cochabamba, qui ont pris en otage plus de 200 militaires", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué destiné à la communauté internationale.

Ils se sont également "emparés d'armes de guerre et de munitions", a ajouté le ministère.

Dans la même région, le gouvernement bolivien a envoyé l'armée pour aider la police à dégager les routes bloquées par les partisans de M. Morales, qui dénoncent une "persécution politique" de leur leader, dont l'ambition est de revenir au pouvoir.

Dans un premier temps, les autorités avaient fait état de l'occupation de la caserne d'un régiment par des manifestants vendredi à Cochabamba. Une source de la Défense avait alors fait état auprès de l'AFP d'une "vingtaine" de militaires retenus.

Dans une vidéo diffusée par la presse locale et confirmée par cette source, on voyait 16 soldats entourés de paysans brandissant des bâtons pointus. "Le régiment du Cacique Maraza a été pris par des groupes du Tipnis, ils nous ont coupé l'eau et l'électricité, ils nous ont pris en otage", dit un soldat dans la vidéo.

Les Tipnis sont connus comme étant les territoires indigènes du Chapare, où Evo Morales, ancien cultivateur de coca et premier indigène à avoir gouverné la Bolivie (2006-2019), a sa plus solide base politique.

- Grève de la faim -

L'ancien président a annoncé vendredi entamer une grève de la faim pour exiger un dialogue avec le gouvernement du président Luis Arce afin qu'il "installe (...) des comités de discussion" politique et économique.

"Et pour que le dialogue soit viable, responsable et qu'il donne des résultats, je demande la participation d'organismes internationaux de pays amis", a-t-il poursuivi.

L'ancien président a assuré que sa grève de la faim continuerait "jusqu'à la libération de tous (ses) camarades" arrêtés par la police. Selon les autorités, 66 personnes ont été appréhendées vendredi, en plus d'une cinquantaine d'autres depuis le début des troubles le 14 octobre.

Les partisans de l'ex-président bloquent depuis le début du mouvement une vingtaine de routes dans le centre de la Bolivie, soutenant leur leader empêché de se présenter à la présidentielle de 2025 par une décision de justice le disqualifiant.

Evo Morales, 65 ans, fait l'objet d'une enquête pénale pour des accusations de viol sur une adolescente de 15 ans alors qu'il était à la tête du pays, ce qu'il nie.

Les protestations se sont étendues et les manifestants exigent aussi la démission du président Luis Arce, qu'ils accusent d'être responsable des pénuries de carburant que subit la Bolivie, faute de devises pour en acheter.

Ancien allié de M. Morales, Luis Arce est arrivé au pouvoir en novembre 2020. Les deux hommes se disputent le contrôle de la gauche et l'investiture pour la prochaine élection présidentielle.

J.Ayala--TFWP