The Fort Worth Press - Kenya: le vice-président, menacé de destitution, hospitalisé avant le vote au Sénat

USD -
AED 3.67296
AFN 68.420651
ALL 93.767284
AMD 390.49835
ANG 1.806877
AOA 912.000278
ARS 1007.297899
AUD 1.54183
AWG 1.8025
AZN 1.695844
BAM 1.865047
BBD 2.024202
BDT 119.800507
BGN 1.854995
BHD 0.376892
BIF 2961.779795
BMD 1
BND 1.349913
BOB 6.927922
BRL 5.813102
BSD 1.002517
BTN 84.506895
BWP 13.677455
BYN 3.280949
BYR 19600
BZD 2.020865
CAD 1.40589
CDF 2871.000153
CHF 0.883605
CLF 0.035433
CLP 977.679026
CNY 7.25205
CNH 7.255265
COP 4403.8
CRC 512.27769
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.148475
CZK 24.048038
DJF 178.523068
DKK 7.09468
DOP 60.439613
DZD 133.745028
EGP 49.630946
ERN 15
ETB 125.456964
EUR 0.951245
FJD 2.270696
FKP 0.789317
GBP 0.79397
GEL 2.729951
GGP 0.789317
GHS 15.740087
GIP 0.789317
GMD 71.000202
GNF 8638.643602
GTQ 7.737494
GYD 209.743864
HKD 7.78185
HNL 25.356169
HRK 7.133259
HTG 131.578696
HUF 390.6035
IDR 15860
ILS 3.64544
IMP 0.789317
INR 84.427702
IQD 1313.295062
IRR 42087.501538
ISK 138.019974
JEP 0.789317
JMD 158.306792
JOD 0.7093
JPY 151.77797
KES 129.65003
KGS 86.799204
KHR 4024.221618
KMF 468.950465
KPW 899.999621
KRW 1394.04985
KWD 0.30762
KYD 0.835447
KZT 500.581695
LAK 21938.473862
LBP 89777.620964
LKR 291.944005
LRD 179.953464
LSL 18.140579
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.905308
MAD 10.049969
MDL 18.321477
MGA 4681.212214
MKD 58.425803
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.03597
MRU 39.876031
MUR 46.720282
MVR 15.450152
MWK 1738.409017
MXN 20.66179
MYR 4.443955
MZN 63.898309
NAD 18.140579
NGN 1687.509954
NIO 36.894704
NOK 11.125203
NPR 135.21065
NZD 1.69867
OMR 0.384989
PAB 1.002522
PEN 3.783114
PGK 4.041348
PHP 58.751502
PKR 278.556157
PLN 4.095102
PYG 7823.317376
QAR 3.655332
RON 4.734196
RSD 111.297004
RUB 107.997413
RWF 1381.286594
SAR 3.756921
SBD 8.39059
SCR 13.142933
SDG 601.498326
SEK 10.953297
SGD 1.343895
SHP 0.789317
SLE 22.700765
SLL 20969.504736
SOS 572.921633
SRD 35.405027
STD 20697.981008
SVC 8.772147
SYP 2512.529858
SZL 18.146015
THB 34.585497
TJS 10.712147
TMT 3.51
TND 3.168043
TOP 2.342102
TRY 34.652475
TTD 6.816318
TWD 32.516503
TZS 2644.999912
UAH 41.654588
UGX 3714.263918
UYU 42.721187
UZS 12846.871245
VES 46.694885
VND 25385
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 625.519234
XAG 0.032751
XAU 0.000377
XCD 2.70255
XDR 0.766883
XOF 625.519234
XPF 113.726089
YER 249.925018
ZAR 18.12465
ZMK 9001.200356
ZMW 27.644804
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.0900

    875.09

    -0.01%

  • BEL20

    22.1900

    4209.31

    +0.53%

  • PX1

    -92.0900

    7102.71

    -1.28%

  • ISEQ

    -138.3300

    9468.19

    -1.44%

  • OSEBX

    0.7300

    1452.81

    +0.05%

  • PSI20

    -39.1300

    6376.42

    -0.61%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -46.0100

    2960.9

    -1.53%

  • N150

    -17.0500

    3261.33

    -0.52%

Kenya: le vice-président, menacé de destitution, hospitalisé avant le vote au Sénat

Kenya: le vice-président, menacé de destitution, hospitalisé avant le vote au Sénat

La procédure de destitution inédite du vice-président kényan Rigathi Gachagua a été bouleversée jeudi, quelques heures avant le vote prévu au Sénat, après que l'un de ses avocats a déclaré qu'il était tombé malade et était hospitalisé.

Taille du texte:

Les audiences ont été suspendues jusque 17H00 (14H00 GMT), dernier développement de ce feuilleton politique qui a tenu le pays en haleine.

L'Assemblée nationale a approuvé à une écrasante majorité la semaine dernière une motion de destitution contre le vice-président, en conflit ouvert avec le chef de l'Etat William Ruto depuis plusieurs mois.

M. Gachagua, 59 ans, est notamment accusé de détournements de fonds, de trafics d'influence et d'acquisitions frauduleuses d'hôtels et d'appartements.

Arrivé au Sénat jeudi matin, il devait répondre à ces accusations qu'il a qualifiées de "pure propagande" et de "complot visant à (le) chasser du pouvoir en raison d'autres considérations politiques".

Après la pause déjeuner, il n'est pas revenu dans la salle d'audience.

"La triste réalité est que le vice-président de la République du Kenya est tombé malade, très malade, et (...) est à l'hôpital", a déclaré l'avocat Paul Muite pour expliquer l'absence de M. Gachagua.

"Nous allons suspendre cette séance et la reprendre exactement à 17 heures (14H00 GMT). Nous nous attendons donc à ce que le vice-président se rende à la barre" à ce moment-là, a ordonné le président du Sénat Amason Kingi.

"Il s'agit d'un processus limité dans le temps, malheureusement", a-t-il ajouté.

Pour être adoptée définitivement, la motion doit réunir au moins deux tiers des sénateurs, soit 45 voix.

En cas d'adoption, Rigathi Gachagua serait automatiquement démis de ses fonction, et deviendrait le premier vice-président écarté du pouvoir dans le cadre d'une telle procédure, prévue par la Constitution de 2010.

Mais il a promis de se battre "jusqu'au bout" et de contester destitution en justice si elle était votée.

M. Ruto avait choisi M. Gachagua comme colistier pour la présidentielle de 2022, malgré sa réputation déjà sulfureuse, marquée par plusieurs accusations de corruption.

Doté d'un solide réseau d'influence notamment dans la région stratégique du Mont Kenya, cet ancien homme d'affaires de l'ethnie kikuyu - majoritaire dans le pays - a joué un rôle crucial dans la victoire de M. Ruto face à son rival Raila Odinga (50,49% contre 48,85%).

Mais les relations entre les deux hommes à la tête de l'Etat se sont détériorées notamment depuis un mouvement de contestation antigouvernementale qui a secoué le pays en juin et juillet.

- "Cartouche usagée" -

Les détracteurs du vice-président l'accusent de ne pas avoir soutenu le chef de l'Etat face aux manifestations qui demandaient sa démission. La répression de cette contestation a fait au moins 60 morts.

Le mouvement s'est essoufflé mais le ressentiment est toujours présent, et la crise actuelle au sommet de l'Etat est, pour de nombreux Kényans, un nouveau signe de déconnexion de la classe politique.

William Ruto est resté silencieux sur l'affaire, mais la motion de destitution a été déposée par un membre de la coalition présidentielle, Kenya Kwanza.

M. Gachagua estime que la procédure "ne peut pas" avoir été lancée sans l'accord du chef de l'Etat, et avoir été mis de côté par le gouvernement.

"Je suis désormais considéré comme une cartouche usagée", a-t-il déclaré la semaine dernière. "Ils veulent m'écarter et nommer quelqu'un d'autre, au mépris de la volonté des Kényans".

Parmi les noms de successeurs potentiels évoqués par les médias kényans en cas de destitution figurent le ministre de l'Intérieur Kithure Kindiki, le ministre des Affaires étrangères Musalia Mudavadi et une gouverneure de comté, Anne Waiguru.

Les avocats de M. Gachagua affirment que la procédure de destitution est injuste et précipitée. Le vice-président a tenté de bloquer les débats et le vote au Sénat en justice, mais plusieurs saisines ont été rejetées.

P.Grant--TFWP