The Fort Worth Press - Un an après l'attaque du 7 octobre, des dirigeants redisent leur "horreur", d'autres accusent Israël

USD -
AED 3.673033
AFN 68.413816
ALL 89.922325
AMD 385.921778
ANG 1.799539
AOA 912.500075
ARS 974.741098
AUD 1.483647
AWG 1.80125
AZN 1.70261
BAM 1.780979
BBD 2.01609
BDT 119.317768
BGN 1.78137
BHD 0.376969
BIF 2905.105767
BMD 1
BND 1.302172
BOB 6.914262
BRL 5.4957
BSD 0.998484
BTN 83.850112
BWP 13.207427
BYN 3.267173
BYR 19600
BZD 2.012721
CAD 1.36197
CDF 2875.000059
CHF 0.853635
CLF 0.033573
CLP 926.370079
CNY 7.070996
CNH 7.072835
COP 4214.5
CRC 519.227442
CUC 1
CUP 26.5
CVE 100.408866
CZK 23.095899
DJF 177.805703
DKK 6.788145
DOP 60.300318
DZD 132.883022
EGP 48.401013
ERN 15
ETB 119.287178
EUR 0.91047
FJD 2.218801
FKP 0.761559
GBP 0.76366
GEL 2.744972
GGP 0.761559
GHS 15.826401
GIP 0.761559
GMD 68.999951
GNF 8617.973538
GTQ 7.726631
GYD 208.811973
HKD 7.768765
HNL 24.828578
HRK 6.799011
HTG 131.674202
HUF 366.149828
IDR 15684.5
ILS 3.796095
IMP 0.761559
INR 83.979203
IQD 1307.994209
IRR 42087.499789
ISK 135.180277
JEP 0.761559
JMD 157.871732
JOD 0.708703
JPY 147.807998
KES 128.810383
KGS 84.700048
KHR 4062.231085
KMF 448.296037
KPW 899.999433
KRW 1347.690252
KWD 0.30642
KYD 0.832112
KZT 484.18733
LAK 21804.655059
LBP 89401.192698
LKR 292.962774
LRD 192.711511
LSL 17.381984
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.76158
MAD 9.811185
MDL 17.540857
MGA 4589.453363
MKD 56.030342
MMK 3247.960992
MNT 3397.999955
MOP 7.988399
MRU 39.521203
MUR 46.579763
MVR 15.349965
MWK 1731.425918
MXN 19.320125
MYR 4.288001
MZN 63.900211
NAD 17.381826
NGN 1618.810077
NIO 36.742945
NOK 10.658815
NPR 134.157735
NZD 1.631295
OMR 0.385027
PAB 0.998484
PEN 3.719693
PGK 3.978437
PHP 56.856498
PKR 277.234126
PLN 3.935237
PYG 7784.804651
QAR 3.639543
RON 4.532397
RSD 106.539023
RUB 96.196077
RWF 1354.252985
SAR 3.756092
SBD 8.278713
SCR 15.010661
SDG 601.500637
SEK 10.350055
SGD 1.303135
SHP 0.761559
SLE 22.847303
SLL 20969.494858
SOS 570.676671
SRD 31.480502
STD 20697.981008
SVC 8.737263
SYP 2512.529936
SZL 17.372538
THB 33.526499
TJS 10.624038
TMT 3.51
TND 3.069407
TOP 2.342097
TRY 34.26413
TTD 6.771265
TWD 32.202453
TZS 2724.99995
UAH 41.139168
UGX 3669.758188
UYU 41.62455
UZS 12755.940646
VEF 3622552.534434
VES 36.993505
VND 24845
VUV 118.722009
WST 2.797463
XAF 597.318266
XAG 0.031868
XAU 0.000379
XCD 2.70255
XDR 0.742781
XOF 597.320985
XPF 108.600334
YER 250.295071
ZAR 17.437103
ZMK 9001.202977
ZMW 26.465058
ZWL 321.999592
  • AEX

    1.0000

    912.77

    +0.11%

  • BEL20

    -26.6000

    4264.18

    -0.62%

  • PX1

    34.6900

    7576.02

    +0.46%

  • ISEQ

    23.0600

    9630.95

    +0.24%

  • OSEBX

    -6.9600

    1442.48

    -0.48%

  • PSI20

    45.8700

    6693.16

    +0.69%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.0800

    2567.84

    +0.12%

  • N150

    -5.0300

    3345.5

    -0.15%

Un an après l'attaque du 7 octobre, des dirigeants redisent leur "horreur", d'autres accusent Israël
Un an après l'attaque du 7 octobre, des dirigeants redisent leur "horreur", d'autres accusent Israël / Photo: © AFP

Un an après l'attaque du 7 octobre, des dirigeants redisent leur "horreur", d'autres accusent Israël

Un an après, des dirigeants, notamment occidentaux, ont redit lundi leur "horreur" au souvenir des attaques "atroces" commises par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023 et leur attachement à la paix, le sort des Palestiniens continuant de susciter des manifestations à travers le monde.

Taille du texte:

D'Amsterdam à Tokyo, en passant par Washington ou Ankara, de nombreuses déclarations ainsi que des rassemblements avec la communauté juive, mais aussi des manifestations pro-palestiniennes, ont marqué l'anniversaire de cette journée de massacres, la plus meurtrière dans l'histoire de l'Etat hébreu.

Elle a pris par surprise le pays un jour de fête religieuse juive et entraîné la mort de 1.206 personnes puis une guerre dévastatrice d'Israël contre la bande de Gaza qui a fait près de 42.000 morts et l'ouverture d'un autre front au Liban mi-septembre visant le Hezbollah pro-iranien.

Le président américain Joe Biden, dont le pays fournit des armes à Israël, s'est dit "totalement engagé" pour la "sécurité d'Israël", tout en concédant que le 7 octobre est aussi "une journée noire pour les Palestiniens".

"Je n'oublierai jamais l'horreur du 7 octobre 2023", a pour sa part déclaré la vice-présidente Kamala Harris, candidate démocrate à la présidentielle du 5 novembre.

De son côté, Donald Trump a affirmé que "l'attaque du 7 octobre" n'aurait "jamais eu lieu" s'il avait été président. "Nous ne devons jamais oublier le cauchemar" du 7 octobre, a également lancé le candidat républicain à la Maison Blanche.

En Argentine, où vit la plus importante communauté juive d'Amérique latine, des milliers de personnes ont participé à une manifestation à Buenos Aires. "Ramenez-les à la maison maintenant", a écrit sur X en anglais et en hébreu le président Javier Milei en référence aux otages du Hamas.

Les réactions ont été bien différentes en Turquie, au Pakistan et dans d'autres pays à majorité musulmane.

"Israël paiera tôt ou tard le prix du génocide qu'il commet depuis un an et qu'il poursuit", a asséné le président turc Recep Tayyip Erdogan.

En Asie, des Philippines à l'Inde, des drapeaux palestiniens ou des pancartes dénonçant le martyre de Gaza ont été brandis par des manifestants.

Des milliers de personnes ont pris part à des manifestations au Pakistan, dont les plus importantes ont eu lieu dans la mégapole portuaire de Karachi et dans la ville de Lahore.

"Nous sommes ici pour rendre hommage à toutes ces mères qui ont perdu leurs enfants", a déclaré Zehra Razi, une manifestante de 28 ans dans le centre de Karachi.

"Le sang de Palestiniens innocents est versé jour après jour, des enfants sont martyrisés et des mères perdent leurs enfants. Des villes entières sont démolies", a dénoncé le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif à Islamabad.

Le pape François a fustigé "l'incapacité honteuse de la communauté internationale et des grandes puissances" à obtenir un cessez-le-feu.

"Il y a un an, la mèche de la haine a été allumée. Elle ne s'est pas éteinte, mais s'est embrasée", a-t-il déploré.

Le Proche-Orient est "au bord d'une conflagration totale que la communauté internationale semble incapable de contrôler", a déploré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

- "Spirale de la violence" -

A Londres, le nouveau Premier ministre britannique, le travailliste Keir Starmer a évoqué un "jour de douleur et de chagrin".

A Rome, la Première ministre italienne Giorgia Meloni s'est rendue à la Grande synagogue, s'inquiétant d'un antisémitisme "rampant".

"Nous n'oublions pas", a souligné le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis sur X.

La diplomatie espagnole a réitéré sa condamnation des attaques "atroces" du Hamas tout en appelant à un cessez-le-feu à Gaza et à une "solution à deux Etats".

Des cérémonies du souvenir associant des proches des victimes des attaques ont eu lieu à Paris, Varsovie, Madrid ou Bucarest.

A Varsovie, Yuval Dancyg, fils d'Alex Dancyg, 75 ans, un des otages enlevés du kibboutz de gauche Nir OZ, puis assassinés par le Hamas, a appelé à "remettre à l'ordre du jour la question des otages".

A Madrid, une cérémonie a réuni une centaine de personnes, diplomates, membres de la communauté juive et des victimes ou leurs proches, parmi lesquels Nissim Louk, le père de Shani Louk, dont la photo gisant à moitié nue au fond d'une camionnette des assaillants du Hamas a fait le tour du monde.

Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a rendu hommage à ceux "qui ont perdu la vie ce jour-là et qui resteront à jamais dans notre mémoire". "La guerre doit cesser maintenant", a-t-il ajouté, qualifiant la situation d'"insupportable".

En France, le Premier ministre Michel Barnier a assisté lundi soir à un hommage organisé par la communauté juive. "Nous ne laisserons rien passer" et "nous continuerons à combattre l'antisémitisme par tous les moyens", a-t-il promis.

- "Plus jamais les mêmes" -

"La douleur demeure aussi vive", avait souligné auparavant le président français Emmanuel Macron.

Son ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot était présent lundi en Israël. "La force seule ne peut suffire à garantir la sécurité d'Israël", a-t-il dit.

"Nous sommes encore choqués", a déclaré de son côté le chancelier allemand Olaf Scholz lors d'une cérémonie dans sa ville de Hambourg (nord), appelant à "un cessez-le-feu rapide, lié à la libération des otages".

Le président allemand Frank Walter Steinmeier, s'exprimant lors d'un hommage aux victimes à Berlin, a qualifié l'attaque du Hamas de "traumatisme profond pour les Juifs, non seulement en Israël, mais dans le monde entier".

"L'année écoulée a multiplié les souffrances humaines", a déploré le ministère ukrainien des Affaires étrangères, appelant à "la fin des attaques contre les civils".

Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas, 97 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont considérées comme mortes par les autorités israéliennes.

C'est à Réïm, sur les lieux d'une rave-party dont au moins 370 participants ont été massacrés l'an dernier, qu'Israël a débuté ses cérémonies à 06H29 (03H29 GMT).

Le président israélien Isaac Herzog a appelé le monde à "soutenir Israël dans son combat contre ses ennemis".

Le 7-Octobre laisse "une cicatrice sur l'humanité", a-t-il dit, tandis qu'Israël annonçait l'engagement depuis dimanche d'une troisième division au sol dans le sud du Liban.

Israël change la "réalité" sur le terrain pour qu'il n'y ait plus de 7-Octobre, a ajouté le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

"Nous ne serons plus jamais les mêmes", a souligné l'ambassadeur d'Israël auprès des Nations unies à Genève, Daniel Meron lors d'un cérémonie.

L'attaque du 7 octobre a ramené Israël à "la case départ et menacé son existence", s'est pour sa part félicité un responsable et ancien chef du Hamas, Khaled Mechaal, sur la chaîne Al Arabiya.

Le Hezbollah libanais, qu'Israël combat au Liban, a affirmé lundi qu'il continuerait à combattre "l'agression" d'Israël, qu'il a qualifié d'entité "cancéreuse" devant être "éliminée".

T.Dixon--TFWP