The Fort Worth Press - Eaux minérales traitées: Foodwatch a déposé deux nouvelles plaintes pour saisir un juge

USD -
AED 3.673001
AFN 67.991622
ALL 93.135443
AMD 395.970165
ANG 1.802053
AOA 910.981989
ARS 1009.266797
AUD 1.538166
AWG 1.8
AZN 1.70406
BAM 1.853567
BBD 2.018746
BDT 119.480076
BGN 1.852802
BHD 0.376938
BIF 2953.948803
BMD 1
BND 1.343904
BOB 6.908905
BRL 6.015502
BSD 0.999848
BTN 84.428754
BWP 13.65898
BYN 3.271635
BYR 19600
BZD 2.015353
CAD 1.40121
CDF 2870.000215
CHF 0.882929
CLF 0.035442
CLP 977.940217
CNY 7.244966
CNH 7.24922
COP 4420
CRC 510.633458
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.50173
CZK 23.938694
DJF 178.050514
DKK 7.065506
DOP 60.371708
DZD 133.524007
EGP 49.588403
ERN 15
ETB 123.865385
EUR 0.947095
FJD 2.26815
FKP 0.789317
GBP 0.788085
GEL 2.73499
GGP 0.789317
GHS 15.447894
GIP 0.789317
GMD 70.999872
GNF 8616.784343
GTQ 7.714689
GYD 209.117187
HKD 7.78395
HNL 25.296757
HRK 7.133259
HTG 131.083374
HUF 391.260147
IDR 15860.9
ILS 3.651097
IMP 0.789317
INR 84.47005
IQD 1309.791211
IRR 42075.000039
ISK 137.270493
JEP 0.789317
JMD 157.532104
JOD 0.709301
JPY 151.491018
KES 129.698706
KGS 86.7998
KHR 4029.835186
KMF 466.501507
KPW 899.999621
KRW 1395.624976
KWD 0.30753
KYD 0.833262
KZT 512.036089
LAK 21943.79946
LBP 89535.331135
LKR 290.647864
LRD 179.475515
LSL 18.168903
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.877979
MAD 10.005734
MDL 18.307697
MGA 4668.530541
MKD 58.283836
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.014937
MRU 39.884377
MUR 46.496854
MVR 15.45006
MWK 1733.781927
MXN 20.436099
MYR 4.446992
MZN 63.899323
NAD 18.16942
NGN 1686.150235
NIO 36.790629
NOK 11.0409
NPR 135.086007
NZD 1.697793
OMR 0.385
PAB 0.999858
PEN 3.751961
PGK 4.031635
PHP 58.677039
PKR 277.954528
PLN 4.081488
PYG 7797.906469
QAR 3.644506
RON 4.714968
RSD 110.796974
RUB 107.998522
RWF 1391.77163
SAR 3.756816
SBD 8.39059
SCR 13.653416
SDG 601.433694
SEK 10.920295
SGD 1.34224
SHP 0.789317
SLE 22.707865
SLL 20969.504736
SOS 571.398785
SRD 35.404992
STD 20697.981008
SVC 8.748519
SYP 2512.529858
SZL 18.176907
THB 34.420282
TJS 10.898356
TMT 3.51
TND 3.158493
TOP 2.342099
TRY 34.598297
TTD 6.794295
TWD 32.574302
TZS 2645.610978
UAH 41.581955
UGX 3689.505333
UYU 42.828034
UZS 12862.626167
VES 47.255359
VND 25373
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 621.680638
XAG 0.033096
XAU 0.000379
XCD 2.70255
XDR 0.764835
XOF 621.6718
XPF 113.026048
YER 249.924986
ZAR 18.106099
ZMK 9001.19847
ZMW 26.970317
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.1000

    876.58

    +0.24%

  • BEL20

    3.3700

    4216.92

    +0.08%

  • PX1

    36.4300

    7179.25

    +0.51%

  • ISEQ

    53.8800

    9505.74

    +0.57%

  • OSEBX

    0.0000

    1456.97

    0%

  • PSI20

    12.8400

    6430.89

    +0.2%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    30.8000

    3020.86

    +1.03%

  • N150

    16.6800

    3288.05

    +0.51%

Eaux minérales traitées: Foodwatch a déposé deux nouvelles plaintes pour saisir un juge
Eaux minérales traitées: Foodwatch a déposé deux nouvelles plaintes pour saisir un juge / Photo: © AFP

Eaux minérales traitées: Foodwatch a déposé deux nouvelles plaintes pour saisir un juge

Le scandale des eaux minérales traitées va-t-il être relancé judiciairement? L'association Foodwatch a déposé plainte mercredi à Paris pour obtenir qu'un juge d'instruction se penche sur les pratiques présentées comme frauduleuses du géant Nestlé et du groupe Sources Alma concernant le traitement de leurs eaux en bouteilles.

Taille du texte:

En janvier, Radio France et Le Monde avaient révélé le recours en France pendant de nombreuses années à des traitements interdits pour purifier des eaux minérales vendues en bouteille, notamment par Nestlé Waters.

Le groupe, qui avait alors reconnu avoir recouru à des systèmes de désinfection interdits (lampe UV, charbon actif) pour maintenir la "sécurité alimentaire" de ses eaux des Vosges (Vittel, Contrex et Hépar), a indiqué mercredi qu'il "réaffirmait que la sécurité alimentaire et la qualité de ses eaux minérales naturelles étaient toujours été garanties, et que leur composition minérale unique avait toujours été préservée telle qu'elle figurait sur les étiquettes. "

Foodwatch avait déposé une première plainte à Paris visant Nestlé Waters et Sources Alma (Cristaline, St-Yorre, Vichy, etc.), transférée par le parquet de la capitale à celui d’Épinal, qui avait déjà ouvert une enquête préliminaire pour tromperie visant le géant suisse.

Cette enquête s'est terminée par la signature le 10 septembre d'un accord (une CJIP, Convention judiciaire d'intérêt public) entre Nestlé et le Tribunal judiciaire d’Épinal, par lequel le groupe a accepté de payer 2 millions d'euros d'amende ainsi qu'à "réparer l'impact écologique" en échange de l'abandon de toutes poursuites pénales pour les faits commis dans les Vosges.

Mercredi matin, l'association de défense des consommateurs a annoncé à l'AFP avoir déposé vers 10H00 deux nouvelles plaintes, cette fois avec constitution de partie civile, ce qui permet généralement d'obtenir la désignation d'un juge d'instruction.

Parmi les nombreuses infractions visées figure celle de tromperie.

Pour Foodwatch, cet accord judiciaire à Epinal est venu "mettre sous le tapis toute action publique à l'encontre de Nestlé Waters Grand Est" et "permet à la multinationale de s'en tirer en sortant le chéquier" dans une "affaire de fraude massive qui touche le monde entier depuis des décennies".

Les plaintes visent à nouveau Nestlé et le groupe Sources Alma qui produit notamment l'eau de source Cristaline, l'eau la plus vendue en France, déjà sous enquête à Cusset (Allier).

Le groupe Alma avait lui indiqué à l'AFP que cette procédure pénale portait sur des "faits anciens et isolés propres à certains sites de production" sans concerner sa marque phare, Cristaline. Contacté mercredi, il n'a pas commenté.

- "Complaisance" -

Pour Foodwatch, il y a matière à enquêter plus loin concernant les deux groupes: "injection de gaz carbonique dans l'eau Chateldon +naturellement gazeuse+; recours à du sulfate de fer pour réduire la présence d'arsenic sur le site de St-Yorre et Vichy Célestins; fraude organisée en recourant à des traitements illégaux depuis des décennies chez Nestlé; opacité sur le risque sanitaire".

L'association s'interroge aussi sur "la complaisance de l’État dans cette affaire" qui "pose la question de sa responsabilité".

De premières alertes avaient déjà eu lieu sur ce sujet: en novembre 2022, Médiacités avait indiqué que la répression des fraudes enquêtait sur la productions des eaux St-Yorre, Vichy Célestins et Chateldon, propriétés de Sources Alma, et notamment sur "l'adjonction dissimulée de gaz carbonique industriel et d'une substance chimique interdite".

En juillet 2022, un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), tenu secret jusqu'en janvier dernier, avait aussi alerté l'administration sur ce recours à des traitements interdits pour purifier les eaux minérales, qui était évalué à environ un tiers des marques en France, une fourchette basse vu que de telles pratiques étaient "délibérément dissimulées".

Est-ce encore plus ancien? Mediapart a évoqué un autre rapport d'enquête datant d'avril dernier et produit par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), d'après lequel Nestlé Waters aurait eu recours à ces traitements interdits pour ses trois eaux minérales vosgiennes depuis au moins une quinzaine d'années.

Le bénéfice procuré à l'entreprise était évalué dans ce rapport à 3 milliards d'euros, un chiffrage contesté par Nestlé Waters.

Toujours courant juillet, c'est la Commission européenne qui a estimé que le système de contrôle français des eaux en bouteille était entaché de "sérieuses lacunes".

F.Carrillo--TFWP