The Fort Worth Press - Macron écarte un gouvernement NFP et suscite la fureur de la gauche

USD -
AED 3.673007
AFN 68.036941
ALL 93.095739
AMD 394.639883
ANG 1.803454
AOA 910.981973
ARS 1009.22615
AUD 1.53532
AWG 1.8
AZN 1.69985
BAM 1.852855
BBD 2.020368
BDT 119.577471
BGN 1.852629
BHD 0.376913
BIF 2956.429471
BMD 1
BND 1.340521
BOB 6.914551
BRL 6.039503
BSD 1.000663
BTN 84.64038
BWP 13.614316
BYN 3.274755
BYR 19600
BZD 2.016957
CAD 1.40235
CDF 2870.000029
CHF 0.88162
CLF 0.035443
CLP 977.980006
CNY 7.243801
CNH 7.250159
COP 4408.41
CRC 508.525957
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.464108
CZK 23.900974
DJF 178.183024
DKK 7.062905
DOP 60.412029
DZD 133.513991
EGP 49.583803
ERN 15
ETB 126.469401
EUR 0.94698
FJD 2.265098
FKP 0.789317
GBP 0.787513
GEL 2.73502
GGP 0.789317
GHS 15.359985
GIP 0.789317
GMD 71.000451
GNF 8624.887499
GTQ 7.721093
GYD 209.350133
HKD 7.78337
HNL 25.317607
HRK 7.133259
HTG 131.139001
HUF 390.993983
IDR 15857.05
ILS 3.636725
IMP 0.789317
INR 84.59815
IQD 1310.83091
IRR 42074.999893
ISK 137.429832
JEP 0.789317
JMD 157.660389
JOD 0.709099
JPY 150.025018
KES 129.750182
KGS 86.835859
KHR 4032.853976
KMF 466.503947
KPW 899.999621
KRW 1397.015028
KWD 0.30745
KYD 0.833843
KZT 517.043086
LAK 21960.970064
LBP 89606.195529
LKR 290.843636
LRD 179.587971
LSL 18.046858
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.897159
MAD 10.011653
MDL 18.311947
MGA 4694.012884
MKD 58.315048
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.022452
MRU 39.918144
MUR 46.449744
MVR 15.449776
MWK 1735.126942
MXN 20.32028
MYR 4.445045
MZN 63.902813
NAD 18.045832
NGN 1683.459691
NIO 36.824404
NOK 11.05529
NPR 135.42544
NZD 1.688833
OMR 0.385018
PAB 1.000663
PEN 3.747963
PGK 4.036911
PHP 58.610994
PKR 278.237696
PLN 4.065767
PYG 7815.179392
QAR 3.647715
RON 4.7138
RSD 110.767053
RUB 105.989542
RWF 1379.790545
SAR 3.756869
SBD 8.39059
SCR 13.835429
SDG 601.495457
SEK 10.901225
SGD 1.340495
SHP 0.789317
SLE 22.696981
SLL 20969.504736
SOS 571.913071
SRD 35.411728
STD 20697.981008
SVC 8.755625
SYP 2512.529858
SZL 18.055384
THB 34.324499
TJS 10.906878
TMT 3.51
TND 3.146511
TOP 2.342101
TRY 34.68738
TTD 6.78003
TWD 32.490299
TZS 2639.999644
UAH 41.623291
UGX 3692.861541
UYU 42.870271
UZS 12861.081373
VES 47.255264
VND 25346.5
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 621.430331
XAG 0.03268
XAU 0.000377
XCD 2.70255
XDR 0.76547
XOF 621.459768
XPF 112.983753
YER 249.924987
ZAR 18.039675
ZMK 9001.193798
ZMW 26.942023
ZWL 321.999592
  • AEX

    5.1700

    881.73

    +0.59%

  • BEL20

    10.5400

    4227.31

    +0.25%

  • PX1

    56.0000

    7235.11

    +0.78%

  • ISEQ

    102.6700

    9608.75

    +1.08%

  • OSEBX

    -2.7700

    1454.21

    -0.19%

  • PSI20

    -12.8600

    6418.34

    -0.2%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -16.6100

    3004.1

    -0.55%

  • N150

    6.5800

    3294.56

    +0.2%

Macron écarte un gouvernement NFP et suscite la fureur de la gauche
Macron écarte un gouvernement NFP et suscite la fureur de la gauche / Photo: © POOL/AFP

Macron écarte un gouvernement NFP et suscite la fureur de la gauche

Toujours pas de fumée blanche pour Matignon mais la gauche fulmine et crie au "coup de force": Emmanuel Macron a écarté formellement lundi de nommer un gouvernement du Nouveau Front populaire, en invoquant la "stabilité institutionnelle", et a annoncé de nouvelles consultations dès mardi.

Taille du texte:

A l'issue d'une première vague d'entretiens organisés vendredi et lundi à l'Elysée avec les chefs de parti, sept semaines après les élections législatives qui ont plongé le pays dans l'impasse politique, le chef de l'Etat n'est toujours pas en mesure de désigner un Premier ministre.

Sous pression de l'alliance de gauche, qui a le plus grand nombre de députés mais reste loin de la majorité absolue, il a refusé d'installer à Matignon Lucie Castets, la haute-fonctionnaire choisie par le NFP.

"Un gouvernement sur la base du seul programme et des seuls partis" qui le composent "serait immédiatement censuré par l'ensemble des autres groupes représentés à l'Assemblée nationale", et "la stabilité institutionnelle de notre pays impose donc de ne pas retenir cette option", a déclaré l'Elysée dans un communiqué.

Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a aussitôt dénoncé sur BFMTV "un coup de force antidémocratique inacceptable" et a indiqué qu'il entendait bien mettre à exécution la menace d'engager une procédure de destitution d'Emmanuel Macron.

Le patron des communistes Fabien Roussel a pour sa part appelé à une "grande mobilisation populaire" face au choix du chef de l'Etat, qualifié de "honte" par la patronne des écologistes Marine Tondelier. "Le peuple doit écarter Macron, au nom de la démocratie. Le chaos, l’instabilité, c’est lui", a martelé le député de gauche François Ruffin.

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a de son côté jugé sur X que le président venait de "créer une situation d'une exceptionnelle gravité", appelant à une "réplique populaire et politique rapide et ferme".

Juste auparavant, Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire et chef des députés du parti présidentiel, avait confirmé une "censure inévitable" pour tout gouvernement autour du programme du seul NFP.

L'initiative de Jean-Luc Mélenchon, qui a semblé ouvrir la porte à un soutien à un gouvernement dirigé par Lucie Castets sans participation de ministres de LFI, n'y change rien: c'est un "simulacre d'ouverture", a balayé Gabriel Attal.

Les autres mouvements alliés d'Emmanuel Macron, ainsi que la droite et l'extrême droite, avaient dit la même chose.

- "Le pompon !" -

L'absence de ministre insoumis, "ça ne change strictement rien", a tranché la cheffe des députés du Rassemblement national Marine Le Pen, en sortant à la mi-journée dans les jardins de l'Elysée. Devant la presse, elle a même réclamé l'ouverture d'une session extraordinaire du Parlement en septembre pour "que l'Assemblée nationale puisse être en situation d'opérer une censure si c'est nécessaire".

Quant à Laurent Wauquiez, patron des députés Droite républicaine, il avait réaffirmé dès dimanche sa volonté de "faire barrage" à LFI, de son point de vue "sans doute le plus grand danger politique pour notre pays".

Face aux désaccords entre partis, Emmanuel Macron a voulu se poser en arbitre.

"Ma responsabilité est que le pays ne soit ni bloqué, ni affaibli", a-t-il plaidé dans le communiqué élyséen. Il a donc appelé "l'ensemble des responsables politiques à se hisser à la hauteur du moment en faisant preuve d’esprit de responsabilité".

En exhortant particulièrement les socialistes, les communistes et les écologistes à "coopérer avec les autres forces politiques" -- et donc à se désolidariser des insoumis mélenchonistes. "Le pompon!", s'est exclamé le communiste Fabien Roussel en se gaussant de la perspective d'intégrer "un gouvernement de droite".

- Des consultations sans le NFP -

Faute d'alternative viable, le chef de l'Etat va lancer dès mardi "un nouveau cycle de consultations" pour trouver un Premier ministre, avec les responsables des partis et "des personnalités se distinguant par l’expérience du service de l’État et de la République", a annoncé la présidence, sans fournir de précisions sur ces interlocuteurs ni sur le programme.

Mais hors de question de s'y rendre, ont déjà prévenu les partenaires du NFP, qui n'entendent discuter que sur la base d'un gouvernement dirigé par Lucie Castets.

Le calendrier est serré: Emmanuel Macron, qui a plusieurs rendez-vous diplomatiques cette semaine, doit participer mercredi à la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques avant de s'envoler pour une visite en Serbie jeudi et vendredi.

Or, son choix devient urgent alors que Gabriel Attal gère les affaires courantes à Matignon depuis déjà 41 jours, du jamais-vu depuis l'après-guerre. Et que le temps presse pour présenter un budget avant le 1er octobre.

Combien de temps vont durer ces prolongations? La désignation d'un Premier ministre, espérée initialement vers mardi, n'est "pas exclue" cette semaine, mais pas garantie non plus, glisse désormais un conseiller de l'exécutif.

B.Martinez--TFWP