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"Ne cédons rien à la division", a demandé Emmanuel Macron samedi à Bormes-les-Mimosas (Var), dans un discours pour les 80 ans de la libération de la ville où il a appelé à l'unité, en demandant à rester fidèle "à cet esprit de fraternité et d'engagement".
Rappelant, dans son discours, ces Français qui ont aidé au débarquement de Provence il y a 80 ans, "prêts à donner leur sang et leurs songes, leur sève et leurs rêves, pour cette idée universelle de notre nation, pour son espérance d'humanité et de progrès", le président de la République a estimé que "cet héritage nous oblige".
Emmanuel Macron, appelant les Français à être à la hauteur de ceux qui les ont libérés, a conclu son propos en évoquant "un grand pays, un grand peuple, que nous transmettrons plus fort et plus unis".
Dans son discours à Bormes-les Mimosas, le chef de l'Etat a rappelé ce que la France avait dû, lors de sa libération, "aux enfants d'Odessa (NDLR: en Ukraine) et de l'Europe, du Maghreb et de l'Afrique, des Antilles et du Pacifique".
Deux jours plus tôt, à la nécropole internationale de Boulouris, à Saint-Raphaël, il l'avait déjà souligné, dans son hommage pour le 80e anniversaire du débarquement de Provence, à l'armée "bigarrée" qui était arrivée sur les plages varoises.
Emmanuel Macron est confronté, suite à sa décision de dissolution, à une Assemblée sans aucune combinaison possible de majorité absolue, avec un camp présidentiel en recul, une gauche qui revendique Matignon et une extrême droite en progrès.
La gauche, loin de la majorité absolue, mais forte du plus grand nombre de sièges, prétend elle toujours former le gouvernement, avec à sa tête Lucie Castets, haute-fonctionnaire inconnue du grand public. Celle-ci sera d'ailleurs à l'Elysée vendredi avec les partis composant le Nouveau Front Populaire.
S.Weaver--TFWP