The Fort Worth Press - Washington menace d'utiliser l'arme gazière si Moscou attaque l'Ukraine

USD -
AED 3.673042
AFN 71.418125
ALL 95.773412
AMD 402.086482
ANG 1.810169
AOA 912.000367
ARS 1035.628041
AUD 1.627604
AWG 1.8025
AZN 1.70397
BAM 1.906888
BBD 2.027982
BDT 122.527178
BGN 1.907382
BHD 0.376542
BIF 2971.189002
BMD 1
BND 1.373665
BOB 6.939989
BRL 6.124168
BSD 1.004436
BTN 86.439819
BWP 14.136401
BYN 3.286989
BYR 19600
BZD 2.01755
CAD 1.442595
CDF 2870.000362
CHF 0.916486
CLF 0.036583
CLP 1009.440396
CNY 7.332704
CNH 7.36345
COP 4349.046946
CRC 506.995564
CUC 1
CUP 26.5
CVE 107.507434
CZK 24.480204
DJF 178.862185
DKK 7.281604
DOP 61.65846
DZD 135.871886
EGP 50.504558
ERN 15
ETB 126.03588
EUR 0.97515
FJD 2.338704
FKP 0.791982
GBP 0.819169
GEL 2.82504
GGP 0.791982
GHS 14.814995
GIP 0.791982
GMD 71.503851
GNF 8685.224004
GTQ 7.751182
GYD 210.139911
HKD 7.78935
HNL 25.543801
HRK 7.172906
HTG 131.214352
HUF 403.470388
IDR 16317.15
ILS 3.684615
IMP 0.791982
INR 86.195504
IQD 1315.750987
IRR 42087.503816
ISK 141.240386
JEP 0.791982
JMD 157.500122
JOD 0.709404
JPY 157.70504
KES 130.015112
KGS 87.000351
KHR 4059.864476
KMF 478.050384
KPW 899.999441
KRW 1474.125039
KWD 0.308504
KYD 0.83703
KZT 530.083362
LAK 21915.858236
LBP 89944.03549
LKR 295.870911
LRD 187.822357
LSL 19.089358
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.964657
MAD 10.094867
MDL 18.772486
MGA 4756.008385
MKD 59.991225
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 8.054502
MRU 40.085799
MUR 46.830378
MVR 15.403739
MWK 1741.627261
MXN 20.718504
MYR 4.496504
MZN 63.903729
NAD 19.089358
NGN 1551.470377
NIO 36.961927
NOK 11.475704
NPR 138.303515
NZD 1.798238
OMR 0.384566
PAB 1.004436
PEN 3.779554
PGK 4.026715
PHP 59.009038
PKR 279.725345
PLN 4.16355
PYG 7886.705991
QAR 3.661775
RON 4.857104
RSD 114.156876
RUB 101.640033
RWF 1397.162775
SAR 3.753636
SBD 8.43942
SCR 14.361624
SDG 601.000339
SEK 11.222504
SGD 1.370304
SHP 0.791982
SLE 22.750371
SLL 20969.503029
SOS 573.977478
SRD 35.105038
STD 20697.981008
SVC 8.788573
SYP 2512.530243
SZL 19.085458
THB 34.728038
TJS 10.958027
TMT 3.5
TND 3.224102
TOP 2.342104
TRY 35.401304
TTD 6.818115
TWD 33.111304
TZS 2528.05538
UAH 42.475698
UGX 3713.742505
UYU 43.855116
UZS 13014.186126
VES 53.811277
VND 25370
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 639.552479
XAG 0.032893
XAU 0.000372
XCD 2.70255
XDR 0.773461
XOF 639.552479
XPF 116.277483
YER 249.250363
ZAR 19.10885
ZMK 9001.203587
ZMW 27.746307
ZWL 321.999592
  • AEX

    -5.5500

    890.3

    -0.62%

  • BEL20

    -67.9700

    4233.93

    -1.58%

  • PX1

    -59.1700

    7431.04

    -0.79%

  • ISEQ

    -89.2900

    9616.17

    -0.92%

  • OSEBX

    6.9200

    1479.81

    +0.47%

  • PSI20

    -97.8900

    6299.98

    -1.53%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -5.1600

    3219.73

    -0.16%

  • N150

    -27.4700

    3282.33

    -0.83%

Washington menace d'utiliser l'arme gazière si Moscou attaque l'Ukraine
Washington menace d'utiliser l'arme gazière si Moscou attaque l'Ukraine

Washington menace d'utiliser l'arme gazière si Moscou attaque l'Ukraine

Les Etats-Unis ont assuré jeudi que le gazoduc Nord Stream 2 cher à Moscou serait mort-né en cas d'invasion russe de l'Ukraine, appelant la Russie à "revenir à la table des négociations" malgré sa première réaction plutôt froide au rejet américain de ses exigences clés.

Taille du texte:

Le sort de ce gazoduc controversé entre la Russie et l'Allemagne, dont Washington n'a jamais voulu mais qui est désormais achevé avec la bénédiction de Berlin, sera certainement au coeur de la prochaine visite du chancelier allemand Olaf Scholz à la Maison Blanche, le 7 février, pour rencontrer le président américain Joe Biden.

Accusé de timidité et tergiversations, le gouvernement allemand a tenté de clarifier jeudi sa position. Les "sanctions fortes" en cours de préparation par les Occidentaux en cas d'offensive russe incluent aussi Nord Stream 2, qui attend toujours sa mise en service, a déclaré la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock.

S'appuyant sur ces propos et sur ses "conversations" avec l'Allemagne, le gouvernement américain s'est montré encore plus catégorique.

"Je veux être claire avec vous aujourd'hui: si la Russie envahit l'Ukraine, d'une manière ou d'une autre, Nord Stream 2 n'ira pas de l'avant", a prévenu la numéro 3 de la diplomatie américaine, Victoria Nuland.

- Réponse "pas positive" -

Les Occidentaux continuent donc de mettre la pression sur la Russie, qui s'est montrée pour le moins réservée au lendemain de la réception des réponses écrites des Etats-Unis et de l'Otan à ses demandes pour sortir de l'impasse actuelle.

"La balle est dans leur camp", "nous espérons que Moscou va étudier ce que nous leur proposons et revenir à la table des négociations", a dit Victoria Nuland, réaffirmant qu'en cas de "rejet" de cette "offre de dialogue", les sanctions seraient "très douloureuses".

La Russie dément tout projet d'invasion, mais s'estime menacée par l'expansion de l'Otan depuis 20 ans ainsi que par le soutien occidental à son voisin ukrainien.

Elle a réclamé la fin formelle de l'élargissement de l'Alliance atlantique, notamment à l'Ukraine, et un retour des déploiements militaires occidentaux aux frontières de 1997.

Les Etats-Unis et l'Otan ont, sans surprise, formellement rejeté mercredi ces demandes clés de Moscou, tout en ouvrant à nouveau la porte à des négociations sur des limites réciproques au déploiement des missiles de courte et moyenne portée des deux puissances nucléaires rivales en Europe ainsi qu'aux exercices militaires aux abords du camp adverse.

"On ne peut pas dire que nos points de vue aient été pris en compte", a regretté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a lui aussi constaté l'absence d'une "réponse positive" à la principale revendication russe.

Mais il n'a pas fermé la porte au dialogue, relevant qu'on pouvait "espérer le début d'une conversation sérieuse sur des questions secondaires".

- Pékin soutient Moscou -

Le président Biden s'est entretenu jeudi au téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a dit dans un tweet avoir évoqué les "récents efforts diplomatiques pour une désescalade" et des "mesures conjointes pour l'avenir".

Parmi les lueurs d'espoir, le président Zelensky avait salué plus tôt l'exercice diplomatique "constructif" de la veille à Paris, des négociateurs russes et ukrainiens s'étant retrouvés pour la première fois depuis des mois, sous égide franco-allemande, pour parler du conflit entre Kiev et des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.

Avancée timide mais rare, les émissaires ont annoncé un nouveau rendez-vous pour début février à Berlin.

La France y a vu "un bon signal" russe, avant un entretien entre les présidents Emmanuel Macron et Vladimir Poutine prévu vendredi.

"C'est une bonne chose que la Russie ait décidé de négocier" sur ce dossier, s'est aussi réjouie Victoria Nuland.

La Russie peut se satisfaire du soutien explicite de la Chine, qui a défendu les "préoccupations raisonnables" du Kremlin.

Mais Washington a aussi appelé Pékin "à utiliser son influence sur Moscou" pour éviter un conflit en Ukraine, qui ne serait "pas bon pour la Chine non plus", en raison de son "impact important sur l'économie mondiale" et "le secteur énergétique".

Des les rues de Kiev, des Ukrainiens espéraient que la diplomatie et l'aide militaire occidentale empêcheraient une invasion russe.

"Je ne pense pas que la Russie passera à l'action, mais il est important d'obtenir dès maintenant le soutien de nos partenaires occidentaux, y compris des armes", a déclaré à l'AFP Andriï Chyfrouk, un responsable des achats publics.

S.Jones--TFWP