The Fort Worth Press - Pétrole et Ukraine au menu de la visite de Boris Johnson dans le Golfe

USD -
AED 3.67268
AFN 71.067863
ALL 91.640724
AMD 392.740053
ANG 1.804773
AOA 911.999764
ARS 1066.340578
AUD 1.588563
AWG 1.8
AZN 1.702165
BAM 1.801311
BBD 2.021916
BDT 121.489259
BGN 1.802797
BHD 0.376896
BIF 2967.034994
BMD 1
BND 1.337785
BOB 6.909478
BRL 5.800099
BSD 1.001453
BTN 87.024237
BWP 13.717975
BYN 3.27722
BYR 19600
BZD 2.011493
CAD 1.442805
CDF 2875.999904
CHF 0.883675
CLF 0.024449
CLP 938.203345
CNY 7.23785
CNH 7.24114
COP 4125
CRC 500.200615
CUC 1
CUP 26.5
CVE 101.55606
CZK 23.080299
DJF 178.328967
DKK 6.87785
DOP 62.748751
DZD 133.485112
EGP 50.659197
ERN 15
ETB 131.562078
EUR 0.921865
FJD 2.297298
FKP 0.772529
GBP 0.77232
GEL 2.774968
GGP 0.772529
GHS 15.498892
GIP 0.772529
GMD 72.000151
GNF 8659.64168
GTQ 7.708779
GYD 209.19084
HKD 7.772205
HNL 25.60957
HRK 6.945298
HTG 131.324451
HUF 368.555503
IDR 16376
ILS 3.669605
IMP 0.772529
INR 86.971702
IQD 1311.859498
IRR 42099.999745
ISK 134.680073
JEP 0.772529
JMD 157.977752
JOD 0.709202
JPY 148.486
KES 129.34989
KGS 87.449841
KHR 4013.152737
KMF 451.850147
KPW 900.107477
KRW 1452.602223
KWD 0.30817
KYD 0.834509
KZT 499.082196
LAK 21683.224027
LBP 89726.41405
LKR 295.772569
LRD 199.980659
LSL 18.419441
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.8214
MAD 9.699242
MDL 17.815535
MGA 4685.806526
MKD 56.742265
MMK 2098.782746
MNT 3473.100493
MOP 8.016622
MRU 39.786379
MUR 45.249799
MVR 15.409488
MWK 1736.423383
MXN 20.101255
MYR 4.444969
MZN 63.902932
NAD 18.419441
NGN 1554.860117
NIO 36.847275
NOK 10.688365
NPR 139.442797
NZD 1.74995
OMR 0.385016
PAB 0.99994
PEN 3.667063
PGK 4.043665
PHP 57.1685
PKR 280.393866
PLN 3.85768
PYG 7935.468398
QAR 3.644343
RON 4.588402
RSD 107.950252
RUB 86.249188
RWF 1425.481379
SAR 3.750513
SBD 8.411149
SCR 14.362505
SDG 600.999928
SEK 10.205715
SGD 1.33561
SHP 0.785843
SLE 22.83008
SLL 20969.501083
SOS 572.258734
SRD 36.265499
STD 20697.981008
SVC 8.762026
SYP 13001.985554
SZL 18.413006
THB 33.66005
TJS 10.89896
TMT 3.51
TND 3.087593
TOP 2.342101
TRY 36.682996
TTD 6.801893
TWD 32.967801
TZS 2645.000021
UAH 41.580999
UGX 3662.838354
UYU 42.421312
UZS 12956.249827
VES 64.714611
VND 25520
VUV 123.23919
WST 2.767377
XAF 605.056612
XAG 0.029566
XAU 0.000335
XCD 2.70255
XDR 0.752496
XOF 605.056612
XPF 110.007287
YER 246.75023
ZAR 18.308944
ZMK 9001.148579
ZMW 28.635206
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.2600

    897.97

    -0.14%

  • BEL20

    -21.9300

    4364.41

    -0.5%

  • PX1

    -51.1300

    7938.21

    -0.64%

  • ISEQ

    -84.5400

    10754.25

    -0.78%

  • OSEBX

    22.0700

    1493.27

    +1.5%

  • PSI20

    -41.2600

    6722

    -0.61%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -32.1400

    2714.63

    -1.17%

  • N150

    -18.6100

    3427.71

    -0.54%

Pétrole et Ukraine au menu de la visite de Boris Johnson dans le Golfe
Pétrole et Ukraine au menu de la visite de Boris Johnson dans le Golfe

Pétrole et Ukraine au menu de la visite de Boris Johnson dans le Golfe

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, est arrivé mercredi aux Emirats arabes unis et doit se rendre ensuite en Arabie saoudite pour convaincre ces pays d'accroître leur production de pétrole afin de calmer le marché mondial de l'énergie après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Taille du texte:

Après une rencontre à Abou Dhabi avec le dirigeant de facto des Emirats arabes unis, le cheikh Mohammed ben Zayed, Boris Johnson doit s'envoler pour Ryad où il doit s'entretenir avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, dans l'espoir de les rallier à la coalition contre Moscou et aider l'Occident à se détourner des hydrocarbures russes.

Sa visite dans le Golfe s'inscrit dans un contexte de forte volatilité des prix du brut, alors que les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont décidé d'arrêter leurs importations de gaz et de pétrole russes, tandis que l'UE, bien plus dépendante, s'organise pour réduire de deux tiers dès cette année ses achats de gaz à Moscou.

- "Besoin d'indépendance" -

"Quand on regarde la dépendance de l'Occident au pétrole et au gaz de la Russie, on voit que cela a été une erreur, car (le président Vladimir Poutine) est en mesure de tenir les économies occidentales en otage", a affirmé M. Johnson devant les médias à Abou Dhabi.

"Nous avons besoin d'indépendance", a-t-il ajouté, tout en rappelant que les Emirats "figurent parmi les plus grands investisseurs du Golfe dans les énergies renouvelables au Royaume-Uni".

Le déplacement de M. Johnson en Arabie saoudite est toutefois controversé en raison du piètre bilan du royaume en matière de droits humains, notamment après l'exécution de 81 hommes en une seule journée, samedi dernier.

Le Premier ministre britannique sera par ailleurs l'un des rares dirigeants occidentaux à visiter le royaume depuis l'assassinat en 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans le consulat de son pays à Istanbul.

Le président américain et le dirigeant de facto du royaume saoudien, Mohammed ben Salmane, ne se sont pas parlé depuis la prise de fonctions de Joe Biden qui avait juré de traiter le royaume comme un état "paria" après le meurtre de Khashoggi, imputé à Mohammed ben Salmane par la CIA.

Face aux critiques, Boris Johnson a affirmé qu'il compte "soulever les questions sur les droits humains" lors de sa rencontre avec le prince héritier saoudien.

"Mais nous avons des relations de longue date avec cette partie du monde et nous devons reconnaître l'importance et la force de ces relations", a-t-il dit avant de s'envoler vers Ryad.

Boris Johnson compte également demander à Mohammed ben Salmane de condamner le président russe Vladimir Poutine pour sa guerre en Ukraine, a assuré un porte-parole du dirigeant britannique.

- "Des partenaires clés" -

L'Arabie saoudite et les Emirats, qui figurent parmi les plus grands exportateurs de brut au monde et qui ont tous deux des liens avec Moscou, ont évité jusqu'à présent de prendre position contre la Russie.

Soulignant que "l'attaque brutale et non provoquée" de l'Ukraine par la Russie aurait des conséquences "bien au-delà des frontières de l'Europe", Boris Johnson a dit dans un communiqué vouloir construire une "coalition internationale" pour faire face à cette "nouvelle réalité".

"L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont des partenaires internationaux clés dans cet effort", a souligné le dirigeant conservateur.

Les pays du G7, dont fait partie le Royaume-Uni, avaient appelé jeudi les pays producteurs de gaz et de pétrole à "augmenter leurs livraisons" pour faire face à la hausse des prix de l'énergie due à la guerre en Ukraine et aux sanctions imposées à la Russie.

Selon Torbjorn Soltvedt, analyste chez Verisk Maplecroft interrogé par l'AFP, les Emirats arabes unis pourraient être plus disposés que Ryad à ouvrir les robinets du pétrole.

burs/th/saa/rm

H.M.Hernandez--TFWP