The Fort Worth Press - Nucléaire iranien: les exigences russes font dérailler les discussions

USD -
AED 3.67268
AFN 71.067863
ALL 91.640724
AMD 392.740053
ANG 1.804773
AOA 911.999764
ARS 1066.340578
AUD 1.588563
AWG 1.8
AZN 1.702165
BAM 1.801311
BBD 2.021916
BDT 121.489259
BGN 1.802797
BHD 0.376896
BIF 2967.034994
BMD 1
BND 1.337785
BOB 6.909478
BRL 5.800099
BSD 1.001453
BTN 87.024237
BWP 13.717975
BYN 3.27722
BYR 19600
BZD 2.011493
CAD 1.442805
CDF 2875.999904
CHF 0.883675
CLF 0.024449
CLP 938.203345
CNY 7.23785
CNH 7.24114
COP 4125
CRC 500.200615
CUC 1
CUP 26.5
CVE 101.55606
CZK 23.080299
DJF 178.328967
DKK 6.87785
DOP 62.748751
DZD 133.485112
EGP 50.659197
ERN 15
ETB 131.562078
EUR 0.921865
FJD 2.297298
FKP 0.772529
GBP 0.77232
GEL 2.774968
GGP 0.772529
GHS 15.498892
GIP 0.772529
GMD 72.000151
GNF 8659.64168
GTQ 7.708779
GYD 209.19084
HKD 7.772205
HNL 25.60957
HRK 6.945298
HTG 131.324451
HUF 368.555503
IDR 16376
ILS 3.669605
IMP 0.772529
INR 86.971702
IQD 1311.859498
IRR 42099.999745
ISK 134.680073
JEP 0.772529
JMD 157.977752
JOD 0.709202
JPY 148.486
KES 129.34989
KGS 87.449841
KHR 4013.152737
KMF 451.850147
KPW 900.107477
KRW 1452.602223
KWD 0.30817
KYD 0.834509
KZT 499.082196
LAK 21683.224027
LBP 89726.41405
LKR 295.772569
LRD 199.980659
LSL 18.419441
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.8214
MAD 9.699242
MDL 17.815535
MGA 4685.806526
MKD 56.742265
MMK 2098.782746
MNT 3473.100493
MOP 8.016622
MRU 39.786379
MUR 45.249799
MVR 15.409488
MWK 1736.423383
MXN 20.101255
MYR 4.444969
MZN 63.902932
NAD 18.419441
NGN 1554.860117
NIO 36.847275
NOK 10.688365
NPR 139.442797
NZD 1.74995
OMR 0.385016
PAB 0.99994
PEN 3.667063
PGK 4.043665
PHP 57.1685
PKR 280.393866
PLN 3.85768
PYG 7935.468398
QAR 3.644343
RON 4.588402
RSD 107.950252
RUB 86.249188
RWF 1425.481379
SAR 3.750513
SBD 8.411149
SCR 14.362505
SDG 600.999928
SEK 10.205715
SGD 1.33561
SHP 0.785843
SLE 22.83008
SLL 20969.501083
SOS 572.258734
SRD 36.265499
STD 20697.981008
SVC 8.762026
SYP 13001.985554
SZL 18.413006
THB 33.66005
TJS 10.89896
TMT 3.51
TND 3.087593
TOP 2.342101
TRY 36.682996
TTD 6.801893
TWD 32.967801
TZS 2645.000021
UAH 41.580999
UGX 3662.838354
UYU 42.421312
UZS 12956.249827
VES 64.714611
VND 25520
VUV 123.23919
WST 2.767377
XAF 605.056612
XAG 0.029566
XAU 0.000335
XCD 2.70255
XDR 0.752496
XOF 605.056612
XPF 110.007287
YER 246.75023
ZAR 18.308944
ZMK 9001.148579
ZMW 28.635206
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.8600

    901.79

    +0.43%

  • BEL20

    13.0900

    4377.58

    +0.3%

  • PX1

    49.2200

    7987.67

    +0.62%

  • ISEQ

    32.2600

    10785.99

    +0.3%

  • OSEBX

    0.7500

    1494.06

    +0.05%

  • PSI20

    5.3800

    6727.24

    +0.08%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -32.1400

    2714.63

    -1.17%

  • N150

    17.1400

    3444.8

    +0.5%

Nucléaire iranien: les exigences russes font dérailler les discussions
Nucléaire iranien: les exigences russes font dérailler les discussions

Nucléaire iranien: les exigences russes font dérailler les discussions

Coup d'arrêt brutal aux négociations sur le nucléaire iranien: sur le point d'aboutir il y a une semaine, elles sont désormais menacées par Moscou qui réclame des garanties supplémentaires.

Taille du texte:

"Nous devons faire une pause dans les pourparlers en raison de facteurs externes", a annoncé vendredi Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE) qui coordonne le processus.

"Un texte final est quasiment prêt et sur la table", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price, a quant à lui déclaré : "nous pensons qu'on peut" sauver l'accord "si ces décisions sont prises dans des endroits comme Téhéran et Moscou".

"Les nouvelles sanctions liées à la Russie sont absolument sans lien" avec l'accord et "ne devraient avoir aucun impact" sur ces discussions, a-t-il ajouté. "Nous n'avons aucune intention d'offrir à la Russie quoi que ce soit de nouveau ou de spécifique".

Le 4 mars, les diplomates évoquaient une entente imminente mais le lendemain Moscou, pilier essentiel des négociations, jetait un froid.

La Russie, frappée par des sanctions occidentales après son invasion de l'Ukraine, a ainsi demandé des garanties américaines que ces mesures de rétorsion n'affecteraient pas sa coopération économique avec l'Iran.

Des revendications jugées "hors sujet" par le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, mais qui ont stoppé net les discussions. La cheffe de la délégation britannique Stephanie Al-Qaq a manifesté sur Twitter sa "profonde déception", tout comme son homologue français Philippe Errera.

- L'ombre de l'Ukraine -

"Le conflit en Ukraine a maintenant fait irruption de manière très concrète" dans ce dossier d'habitude préservé des tensions géopolitiques, a commenté pour l'AFP Eric Brewer, de l'institut de recherches américain Nuclear Threat Initiative.

Les exigences russes "ont enrayé le mécanisme à la dernière minute, menaçant de compromettre les discussions et d'empêcher le rétablissement du pacte" connu sous l'acronyme JCPOA, a-t-il averti.

Téhéran est engagé depuis onze mois dans des pourparlers à Vienne avec les grandes puissances pour tenter de sauver l'accord de 2015.

Conclu par l'Iran d'un côté, et les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne de l'autre, ce pacte était censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique en échange de la levée des sanctions qui asphyxient son économie.

Mais il s'est délité après le retrait en 2018 de Washington qui a rétabli ses mesures contre l'Iran. En réaction, l'Iran s'est progressivement affranchi des limites imposées à son programme nucléaire.

A sa sortie du palais Cobourg, hôtel de la capitale autrichienne où se déroulent les discussions, le diplomate de l'UE Enrique Mora a dit espérer une reprise "très, très bientôt".

"L'Iran et les Etats-Unis ont constamment montré une approche très constructive, très positive", a-t-il assuré. Et d'ajouter: "on en est au stade des notes de bas de page".

Le négociateur russe Mikhaïl Oulianov a pour sa part dénoncé "les tentatives de rejeter toute la faute" sur Moscou.

- L'arme du pétrole -

L'Iran, proche de la Russie, se retrouve dans une position difficile et avait accusé jeudi les Etats-Unis, qui auraient formulé de "nouvelles exigences".

Vendredi, le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Saïd Khatibzadeh, s'est voulu rassurant.

"Aucun facteur externe ne va affecter notre vœu commun d'un accord collectif", a-t-il réagi. "La pause peut fournir l'élan pour résoudre les problèmes restants".

Reste désormais pour Téhéran et Pékin à "parler à Moscou afin de normaliser la situation", souligne une source européenne. "Aussi près de la ligne d'arrivée, c'est vraiment frustrant".

Des experts s'inquiètent d'une "instrumentalisation par Moscou de la question iranienne", selon Clément Therme, spécialiste du Moyen-Orient.

"Le jeu de la Russie peut être d'obtenir un délai pour la réactivation de l'accord afin d'éviter un afflux de pétrole iranien sur le marché", qui ferait baisser les cours, explique-t-il à l'AFP.

"En maintenant le baril à un prix élevé, le Kremlin peut utiliser l'arme énergétique contre l'Occident", souligne l'expert, chargé de cours à l'université Paul Valéry de Montpellier.

Quant à Téhéran, sa marge de manœuvre est étroite du fait de "l'asymétrie de sa relation" avec Moscou, note-t-il.

D'autant que la République islamique "refuse de négocier directement avec les Etats-Unis, ce qui accroît sa dépendance vis-à-vis de la Chine et de la Russie".

Si Moscou demeure inflexible, "nous serions obligés de regarder si d'autres options sont possibles", avance un diplomate européen. Une chose est sûre: "On ne souhaite pas être dans une situation binaire consistant à laisser la Russie prendre le JCPOA en otage".

H.M.Hernandez--TFWP