The Fort Worth Press - Sous pression croissante, McDo et d'autres grands groupes américains se retirent de Russie

USD -
AED 3.673033
AFN 69.50058
ALL 94.926049
AMD 396.561904
ANG 1.802404
AOA 911.99991
ARS 1031.785202
AUD 1.612058
AWG 1.8025
AZN 1.657375
BAM 1.893064
BBD 2.019301
BDT 121.514233
BGN 1.904803
BHD 0.376993
BIF 2903
BMD 1
BND 1.365185
BOB 6.911037
BRL 6.152499
BSD 1.000068
BTN 85.790615
BWP 13.909323
BYN 3.272902
BYR 19600
BZD 2.008847
CAD 1.440175
CDF 2868.496091
CHF 0.912055
CLF 0.036409
CLP 1004.630279
CNY 7.299797
CNH 7.339875
COP 4384.1
CRC 509.809995
CUC 1
CUP 26.5
CVE 107.84998
CZK 24.496986
DJF 177.720305
DKK 7.265265
DOP 60.849791
DZD 136.289027
EGP 50.778598
ERN 15
ETB 127.609304
EUR 0.97394
FJD 2.32945
FKP 0.791982
GBP 0.807801
GEL 2.814984
GGP 0.791982
GHS 14.697134
GIP 0.791982
GMD 72.502368
GNF 8644.999726
GTQ 7.715464
GYD 209.237947
HKD 7.776725
HNL 25.410161
HRK 7.172906
HTG 130.632157
HUF 402.644998
IDR 16250.55
ILS 3.65345
IMP 0.791982
INR 85.80635
IQD 1310.109184
IRR 42100.00031
ISK 139.959951
JEP 0.791982
JMD 155.622665
JOD 0.709302
JPY 157.312502
KES 129.259742
KGS 86.999774
KHR 4034.381292
KMF 466.125009
KPW 899.999441
KRW 1468.010085
KWD 0.3085
KYD 0.833398
KZT 524.885783
LAK 21820.100084
LBP 89561.817003
LKR 293.225441
LRD 184.516953
LSL 18.719716
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.915113
MAD 10.118959
MDL 18.442195
MGA 4736.093231
MKD 59.928322
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 8.011576
MRU 39.883655
MUR 46.94996
MVR 15.398164
MWK 1734.147687
MXN 20.598201
MYR 4.490935
MZN 63.903729
NAD 18.719897
NGN 1546.079707
NIO 36.801146
NOK 11.394835
NPR 137.26479
NZD 1.787585
OMR 0.384988
PAB 1.000068
PEN 3.756582
PGK 4.064348
PHP 58.01975
PKR 278.675578
PLN 4.16304
PYG 7801.535141
QAR 3.646395
RON 4.844495
RSD 113.950969
RUB 110.998403
RWF 1377.961902
SAR 3.755557
SBD 8.383555
SCR 14.143087
SDG 601.503496
SEK 11.148765
SGD 1.369415
SHP 0.791982
SLE 22.818606
SLL 20969.503029
SOS 571.569614
SRD 35.079696
STD 20697.981008
SVC 8.751077
SYP 2512.530243
SZL 18.716122
THB 34.379498
TJS 10.901048
TMT 3.51
TND 3.209888
TOP 2.342101
TRY 35.398298
TTD 6.796821
TWD 32.889505
TZS 2435.000013
UAH 42.120062
UGX 3678.143118
UYU 44.089321
UZS 12906.410616
VES 52.506662
VND 25457.5
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 634.928179
XAG 0.033824
XAU 0.000376
XCD 2.70255
XDR 0.7669
XOF 634.922033
XPF 115.435618
YER 250.375026
ZAR 18.742115
ZMK 9001.201534
ZMW 27.827089
ZWL 321.999592
  • AEX

    8.5200

    887.17

    +0.97%

  • BEL20

    25.1600

    4289.52

    +0.59%

  • PX1

    13.2800

    7393.76

    +0.18%

  • ISEQ

    -11.7100

    9745.11

    -0.12%

  • OSEBX

    33.0600

    1458.15

    +2.32%

  • PSI20

    35.7100

    6412.28

    +0.56%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    58.3900

    3099.36

    +1.92%

  • N150

    28.8400

    3306.44

    +0.88%

Sous pression croissante, McDo et d'autres grands groupes américains se retirent de Russie

Sous pression croissante, McDo et d'autres grands groupes américains se retirent de Russie

McDonald's et quelques autres multinationales américaines pointées du doigt pour ne pas avoir encore coupé les ponts avec la Russie ont finalement cédé à la pression publique et suspendu leurs opérations dans le pays.

Taille du texte:

Comme PepsiCo et Coca-Cola, le géant des fast-food faisait depuis quelques jours l'objet d'un appel au boycott sur les réseaux sociaux, tandis que des investisseurs commençaient à poser des questions.

La chaîne américaine a annoncé mardi sa décision de fermer temporairement ses 850 restaurants en Russie et de suspendre toutes ses opérations dans le pays.

"La situation est extraordinairement difficile pour une marque mondiale comme la nôtre et il y a de nombreuses considérations à prendre en compte", a souligné le patron de McDonald's, Chris Kempczinski.

Le groupe compte dans le pays 62.000 employés, qu'il va continuer de payer, et de multiples fournisseurs. La Russie représente 9% de son chiffre d'affaires et 3% de son bénéfice opérationnel.

"Dans le même temps, respecter nos valeurs signifie que nous ne pouvons pas ignorer les souffrances humaines inutiles qui se déroulent en Ukraine", a ajouté M. Kempczinski.

Au total, plus de 280 grandes entreprises ayant une présence importante en Russie ont annoncé leur retrait, selon un inventaire tenu à jour par une équipe de l'université de Yale. Une trentaine de multinationales restent sur la liste des entreprises encore exposées au pays.

Son initiateur, le professeur de gestion Jeffrey Sonnenfeld, a plusieurs fois mis en avant le rôle qu'avait eu dans la chute de l'Apartheid le départ volontaire de 200 grands groupes de l'Afrique du Sud dans les années 1980.

- "Choisir un camp" -

Le responsable du fonds de pension de l’État de New York, qui avait appelé la semaine dernière les patrons de dix entreprises encore présentes en Russie à se demander si le risque en valait bien la peine, s'est félicité mardi des dernières annonces: quatre d'entre elles - McDonald's, Estée Lauder, Fortinet et Trimble -, y ont suspendu leurs opérations.

Six autres, dont PepsiCo, Mondelez et Coty, sont pour l'instant restés silencieuses.

Également pointées du doigt, les chaînes américaines Starbucks, KFC et Pizza Hut sont pour leur part gérées entièrement ou presque en Russie par des propriétaires indépendants sous franchise ou licence.

Yum! Brands, la maison mère de KFC et Pizza Hut, avait tout de même annoncé lundi soir la suspension de tous ses investissements dans le pays et s'était engagé, comme Starbucks, à reverser tous les profits tirés de ses activités en Russie à des opérations humanitaires.

Certains groupes peuvent avoir des raisons légitimes de rester, remarquent plusieurs experts en éthique et communication interrogés par l'AFP, en citant en premier lieu la sécurité des employés.

Certaines entreprises peuvent être hésitantes car elles pensent pouvoir jouer un rôle d'intermédiaire entre les parties ou parce qu'elles fabriquent dans le pays des produits essentiels comme des ingrédients pharmaceutiques, remarque aussi Tim Fort, professeur en éthique des affaires à l'Université d'Indiana.

Toutefois, ajoute-t-il, "c'est sans doute le bon moment pour choisir un camp et cela ne me semble pas très difficile de le faire".

- "Se demander ce qui se passe vraiment" -

La décision d'une seule entreprise "ne va pas faire pencher la balance, mais il y a un effet d'accumulation", avance M. Fort.

Et une société aussi connue que McDonald's peut avoir une réelle influence en Russie au moment où la population n'a presque plus accès qu'au discours officiel, qui minimise l'ampleur du conflit.

"Les Russes pourront survivre sans Big Mac, mais ils vont surtout se demander pourquoi McDonald's ferme, se demander ce qui se passe vraiment", dit l'expert.

Pour Richard Painter, professeur à l'Université du Minnesota et ancien juriste en charge de l'éthique à la Maison Blanche, les entreprises doivent penser au message à faire passer, à savoir que "la Russie ne peut pas engager une guerre en Ukraine tout en participant à l'économie mondiale".

Avec les sanctions économiques sévères imposées avec un large consensus par les gouvernements occidentaux, "c'est le meilleur moyen de traiter avec la Russie plutôt que de l'affronter militairement"," affirme-t-il.

Pour Mark Hass, spécialiste de la communication à l'Université de l’État de l'Arizona, les intérêts économiques des entreprises qui ont choisi jusqu'à présent de ne pas quitter la Russie "dépassent encore sans doute les risques pour leur réputation".

Certains groupes font peut-être le pari que les critiques vont pleuvoir à court terme, avant de retomber.

Mais, estime M. Hass, "si les réseaux sociaux commencent à vous identifier comme l'entreprise prête à faire du business avec un agresseur autocrate qui tue des milliers de personnes en Ukraine, alors le problème prend une autre ampleur et peut affecter votre activité bien au-delà de la Russie".

T.Harrison--TFWP