The Fort Worth Press - Des milliers de Soudanais défilent en hommage aux manifestants tués

USD -
AED 3.673014
AFN 67.750038
ALL 92.678275
AMD 386.478448
ANG 1.794078
AOA 910.981954
ARS 998.5146
AUD 1.537574
AWG 1.795
AZN 1.695715
BAM 1.846749
BBD 2.010009
BDT 118.955668
BGN 1.847026
BHD 0.376945
BIF 2939.832301
BMD 1
BND 1.338288
BOB 6.878806
BRL 5.744102
BSD 0.995467
BTN 84.001416
BWP 13.581168
BYN 3.25729
BYR 19600
BZD 2.00661
CAD 1.40165
CDF 2864.999818
CHF 0.88442
CLF 0.035293
CLP 973.820276
CNY 7.237397
CNH 7.233165
COP 4404
CRC 506.968575
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.116897
CZK 23.890283
DJF 177.27101
DKK 7.044885
DOP 59.978849
DZD 133.415168
EGP 49.455094
ERN 15
ETB 123.227168
EUR 0.94446
FJD 2.269198
FKP 0.789317
GBP 0.7895
GEL 2.735024
GGP 0.789317
GHS 15.877437
GIP 0.789317
GMD 70.999604
GNF 8578.523946
GTQ 7.690855
GYD 208.262122
HKD 7.784195
HNL 25.145415
HRK 7.133259
HTG 130.769376
HUF 383.935969
IDR 15838.5
ILS 3.737625
IMP 0.789317
INR 84.400301
IQD 1304.154863
IRR 42104.999777
ISK 136.469571
JEP 0.789317
JMD 157.992144
JOD 0.709103
JPY 154.762009
KES 129.159852
KGS 86.505228
KHR 4022.510953
KMF 466.574998
KPW 899.999621
KRW 1393.550142
KWD 0.30753
KYD 0.829525
KZT 496.69512
LAK 21869.806617
LBP 89143.941683
LKR 290.026817
LRD 182.672332
LSL 18.028498
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.862134
MAD 9.966857
MDL 18.08808
MGA 4653.270887
MKD 58.103961
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.982059
MRU 39.689719
MUR 46.494136
MVR 15.449684
MWK 1726.18598
MXN 20.28405
MYR 4.480497
MZN 63.894334
NAD 18.028498
NGN 1668.030296
NIO 36.636954
NOK 11.01589
NPR 134.39719
NZD 1.69886
OMR 0.38508
PAB 0.99542
PEN 3.783768
PGK 4.00457
PHP 58.680285
PKR 276.540263
PLN 4.073806
PYG 7759.206799
QAR 3.630423
RON 4.6991
RSD 110.477992
RUB 99.753807
RWF 1367.464874
SAR 3.754083
SBD 8.390419
SCR 13.558317
SDG 601.514208
SEK 10.93005
SGD 1.339445
SHP 0.789317
SLE 22.598241
SLL 20969.504736
SOS 568.911467
SRD 35.404999
STD 20697.981008
SVC 8.710719
SYP 2512.529858
SZL 18.021982
THB 34.570036
TJS 10.592162
TMT 3.51
TND 3.14631
TOP 2.342097
TRY 34.615945
TTD 6.758007
TWD 32.488
TZS 2647.964194
UAH 41.227244
UGX 3655.162646
UYU 42.689203
UZS 12754.485364
VES 45.730278
VND 25415
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 619.388314
XAG 0.032082
XAU 0.000383
XCD 2.70255
XDR 0.75729
XOF 619.411709
XPF 112.610358
YER 249.875032
ZAR 17.95086
ZMK 9001.200433
ZMW 27.451369
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.8500

    865.37

    +0.33%

  • BEL20

    -6.6600

    4153.5

    -0.16%

  • PX1

    8.7200

    7278.23

    +0.12%

  • ISEQ

    -3.8900

    9709.61

    -0.04%

  • OSEBX

    -3.1800

    1441.81

    -0.22%

  • PSI20

    -14.7800

    6413.45

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -2.3200

    3310.83

    -0.07%

Des milliers de Soudanais défilent en hommage aux manifestants tués
Des milliers de Soudanais défilent en hommage aux manifestants tués

Des milliers de Soudanais défilent en hommage aux manifestants tués

Les forces de sécurité ont tiré jeudi des grenades lacrymogènes sur des milliers de manifestants sortis en "hommage aux martyrs" au Soudan où la liste des victimes de la répression s'allonge depuis que les militaires ont renforcé leur pouvoir avec un putsch.

Taille du texte:

"Les militaires à la caserne!", ont scandé les protestataires dans différents quartiers de la capitale Khartoum alors que 72 manifestants ont été tués, pour beaucoup par balles, depuis le coup d'Etat du 25 octobre, selon des médecins pro-démocratie.

La police, elle, assure qu'un de ses généraux a été poignardé à mort par des manifestants.

Et la mobilisation ne se cantonne pas à Khartoum. A Madani, par exemple, à 200 kilomètres plus au sud, environ 2.000 manifestants défilent, a rapporté à l'AFP un témoin, Adel Ahmed.

Parmi les Soudanais qui manifestaient, des dizaines ont convergé vers la représentation de l'ONU à Khartoum avec des pancartes "Non aux solutions venues de l'étranger", en réponse à l'initiative de dialogue des Nations unies que la rue rejette en bloc, réclamant avant toute chose la remise du pouvoir aux civils.

En 2019, lorsque la rue forçait l'armée à démettre l'un des siens, le dictateur Omar el-Béchir, civils et généraux s'engageaient à mener ensemble le pays vers ses premières élections libres depuis 30 ans.

- Envoyés américains -

Mais le 25 octobre dernier, le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, a coupé court à ce partenariat.

Il a fait arrêter la plupart des civils qui partageaient le pouvoir avec lui et les a remplacés par des militaires ou des civils sans passé militant.

Il a même formé mercredi soir un gouvernement "chargé des affaires courantes" avec des hauts fonctionnaires peu connus dont certains tout juste nommés après les purges post-putsch.

Outre l'ONU, l'envoyé spécial des Etats-Unis pour la Corne de l'Afrique David Satterfield et la secrétaire d'Etat adjointe Molly Phee tentent aussi d'appeler au dialogue au Soudan, un pays de 45 millions d'habitants, l'un des plus grands d'Afrique.

Jeudi à Khartoum, ils ont rencontré le général Burhane et plaidé ensemble pour "un dialogue national exhaustif" et un "gouvernement de gens compétents dirigé par un civil".

Les deux Américains ont aussi rencontré Khalid Omer Yousif, ancien porte-parole du gouvernement arrêté et limogé le jour du putsch.

Ce fervent défenseur d'un pouvoir civil a indiqué sur Twitter leur avoir dit qu'il n'y avait "pas d'autre issue" que de satisfaire la rue en mettant "fin à l'état de fait putschiste".

Les envoyés de Washington ont répondu qu'ils ne "reprendront pas l'aide au Soudan sans la fin de la violence et le retour à un pouvoir dirigé par des civils comme le veulent les Soudanais", indique l'ambassade américaine à Khartoum.

Peu après le putsch, Washington avait suspendu 700 millions de dollars d'aide au Soudan.

- Enfants tués ou détenus -

Surtout, les manifestants réclament aujourd'hui justice pour les familles des 72 manifestants tués, pour beaucoup par balles, depuis le 25 octobre.

Parmi ces morts figurent neuf enfants, souligne l'Unicef qui ajoute que "des garçons et des filles de 12 ans à peine sont détenus" dans un pays où les forces de sécurité arrêtent les passants par dizaines les jours de mobilisation.

La mort de sept manifestants lundi avait ainsi provoqué l'indignation dans le pays, et la société civile avait appelé à deux jours de grève générale. Un mouvement suivi à Khartoum, où des barricades continuent de hérisser les rues.

Mercredi soir, les joueurs de l'équipe nationale de football ont posé le genou à terre pour une prière aux morts avant le coup d'envoi de leur dernier match en Coupe d'Afrique des nations au Cameroun.

Alors que l'impasse politique est totale dans le pays, le Darfour, dans l'ouest, est toujours secoué par des violences, ont voulu rappeler des centaines d'autres manifestants.

Ces déplacés de guerre ont défilé dans un camp proche d'al-Facher, le chef-lieu de la province dont s'est retirée en 2021 la mission de paix conjointe de l'ONU et de l'Union africaine (Minuad), après la mort de cinq personnes dans l'attaque d'un groupe armé.

"Depuis que la Minuad est partie, personne ne protège notre camp", se désole Mohammed Adam, un des responsables du camp joint par l'AFP par téléphone.

W.Matthews--TFWP