The Fort Worth Press - Colombie : Ingrid Betancourt veut se présenter à la présidentielle

USD -
AED 3.672985
AFN 69.901592
ALL 94.336007
AMD 393.250352
ANG 1.79454
AOA 917.999753
ARS 1022.259777
AUD 1.596934
AWG 1.8
AZN 1.698605
BAM 1.874072
BBD 2.010521
BDT 118.990811
BGN 1.873502
BHD 0.37718
BIF 2943.915831
BMD 1
BND 1.352325
BOB 6.880923
BRL 6.078802
BSD 0.995774
BTN 84.654229
BWP 13.762804
BYN 3.258689
BYR 19600
BZD 2.00161
CAD 1.43625
CDF 2870.000111
CHF 0.893705
CLF 0.035848
CLP 989.149934
CNY 7.298701
CNH 7.30706
COP 4390
CRC 502.39074
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.658298
CZK 24.054599
DJF 177.317197
DKK 7.144799
DOP 60.635678
DZD 134.877055
EGP 50.910301
ERN 15
ETB 124.126733
EUR 0.95802
FJD 2.315402
FKP 0.791982
GBP 0.79535
GEL 2.80989
GGP 0.791982
GHS 14.637652
GIP 0.791982
GMD 72.000047
GNF 8602.830559
GTQ 7.672406
GYD 208.324949
HKD 7.770065
HNL 25.276684
HRK 7.172906
HTG 130.26897
HUF 396.659991
IDR 16184.4
ILS 3.640501
IMP 0.791982
INR 85.06795
IQD 1304.414484
IRR 42087.497632
ISK 139.010161
JEP 0.791982
JMD 155.795747
JOD 0.709096
JPY 156.603501
KES 129.000388
KGS 87.000051
KHR 4001.494811
KMF 466.124997
KPW 899.999441
KRW 1451.48497
KWD 0.30799
KYD 0.829812
KZT 522.944395
LAK 21794.540106
LBP 89168.367494
LKR 292.350591
LRD 180.728433
LSL 18.332231
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.892632
MAD 10.021656
MDL 18.341143
MGA 4698.115196
MKD 58.942719
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 7.97156
MRU 39.601
MUR 46.859851
MVR 15.400805
MWK 1726.205872
MXN 20.0746
MYR 4.491977
MZN 63.903729
NAD 18.332231
NGN 1546.450013
NIO 36.642041
NOK 11.314885
NPR 135.44715
NZD 1.767831
OMR 0.38501
PAB 0.995774
PEN 3.707899
PGK 4.037907
PHP 58.629008
PKR 277.163787
PLN 4.081092
PYG 7764.394745
QAR 3.629996
RON 4.765904
RSD 112.068288
RUB 102.899255
RWF 1388.066423
SAR 3.75635
SBD 8.383555
SCR 13.944953
SDG 601.500765
SEK 11.01661
SGD 1.35516
SHP 0.791982
SLE 22.813261
SLL 20969.503029
SOS 569.08232
SRD 35.130996
STD 20697.981008
SVC 8.713025
SYP 2512.530243
SZL 18.327728
THB 34.241963
TJS 10.893341
TMT 3.51
TND 3.172929
TOP 2.342096
TRY 35.202695
TTD 6.758272
TWD 32.68497
TZS 2414.999914
UAH 41.761098
UGX 3652.705513
UYU 44.413143
UZS 12838.129186
VES 51.475275
VND 25436
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 628.546104
XAG 0.033765
XAU 0.000381
XCD 2.70255
XDR 0.759575
XOF 628.546104
XPF 114.276406
YER 250.375018
ZAR 18.30089
ZMK 9001.185115
ZMW 27.557229
ZWL 321.999592
  • AEX

    -5.8700

    869.57

    -0.67%

  • BEL20

    -12.6400

    4201.68

    -0.3%

  • PX1

    -17.4600

    7256.74

    -0.24%

  • ISEQ

    20.3400

    9705.72

    +0.21%

  • OSEBX

    0.2800

    1400.81

    +0.02%

  • PSI20

    13.8100

    6290.5

    +0.22%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    14.8900

    3053.27

    +0.49%

  • N150

    -8.3900

    3218.78

    -0.26%

Colombie : Ingrid Betancourt veut se présenter à la présidentielle
Colombie : Ingrid Betancourt veut se présenter à la présidentielle

Colombie : Ingrid Betancourt veut se présenter à la présidentielle

Vingt ans après son enlèvement, la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, otage pendant six ans de la guérilla des FARC, a annoncé mardi son intention de prendre part à l'élection présidentielle prévue au printemps 2022 en Colombie.

Taille du texte:

"Je vais travailler sans relâche à partir de maintenant, du lever au coucher du soleil, pour être votre présidente", a déclaré Mme Betancourt au cours d'une conférence de presse.

A la tête du petit parti écologiste Vert Oxygène, l'ex-otage, 59 ans, participera à une primaire organisée pour départager les candidats d'une coalition centriste, la Coalition de l'espérance.

En cas de victoire, Mme Betancourt représentera donc le centre à la présidentielle du 29 mai, un courant qui se veut une alternative au face-à-face, structurant en Colombie, entre la droite au pouvoir et la gauche, représentée par l'ex-maire de Bogota et ancien guérillero Gustavo Petro, aujourd'hui le favori dans les sondages.

"Pendant des décennies, nous n'avons eu que de mauvaises options : extrême droite, extrême gauche. Le temps est venu d'avoir une option de centre", a souligné la candidate, qui s'est fixée comme objectifs la lutte contre l'insécurité et la pollution. "Je crois en un monde avec une vision de femme", a-t-elle ajouté.

"Aujourd'hui, je suis ici pour terminer ce que j'ai commencé avec beaucoup d'entre vous en 2002. Avec la conviction que la Colombie est désormais prête à changer de cap", a-t-elle déclaré, faisant allusion à ses six années de détention dans la jungle.

Mme Betancourt avait été kidnappée par la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) pendant qu'elle faisait campagne pour la présidence.

Elle a été secourue lors d'une opération militaire et vit depuis à l'étranger, séjournant régulièrement en Colombie où elle prend souvent part au débat public.

La Franco-Colombienne s'est également exprimée mardi sur les 36 millions de dollars de réparation financière ordonnée début janvier par la justice américaine contre les défuntes FARC, pour leur responsabilité dans son enlèvement.

"Nous avons parfois pris l'habitude de penser que demander justice est abusif (...). Je suis venue aujourd'hui pour demander que chaque fils, chaque fille, chaque père, chaque mère soit indemnisé, indemnisé et indemnisé", a martelé la candidate.

Un tribunal fédéral de Pennsylvanie (nord-est des Etats-Unis) a jugé le 4 janvier que le fils de l'ex-otage - né en 1988 de sa première union avec le Français Fabrice Delloye - "a droit à une indemnisation de 12 millions de dollars avant qu'elle ne soit triplée avec les frais et coûts d'avocats", soit plus de 36 millions de dollars, selon ses avocats.

Lawrence Betancourt, aussi appelé Lorenzo, qui possède la nationalité américaine, avait déposé plainte aux Etats-Unis, au civil en juin 2018, contre 14 anciens responsables des FARC, dont la plupart sont présumés morts aujourd'hui ou toujours en armes dans la jungle.

En 2010, Mme Betancourt avait demandé une compensation à l'État colombien pour ne pas avoir garanti sa sécurité, mais elle avait renoncé face aux critiques.

"On m'a accusée d'avoir été ingrate, opportuniste, cupide (...). Mais le système de corruption qui règne dans notre pays ne reconnaît que les droits des bandits", a-t-elle fustigé, disant attendre, comme les autres victimes, "vérité, justice et réparation" des enquêtes menées par le Tribunal de paix, mis en place par l'accord de 2016 qui a mis fin à un conflit de plus d'un demi-siècle avec la guérilla marxiste.

Selon cet accord, ceux qui avouent leurs crimes et réparent les dommages causés aux victimes de guerre pourront éviter la prison. A défaut, ils risquent des peines allant jusqu'à 20 ans de réclusion.

P.Grant--TFWP