The Fort Worth Press - Le spectre d'une offensive russe en Ukraine grandit

USD -
AED 3.672983
AFN 67.999709
ALL 92.596955
AMD 388.969932
ANG 1.80242
AOA 912.502556
ARS 1001.769008
AUD 1.534531
AWG 1.794475
AZN 1.683085
BAM 1.85189
BBD 2.019297
BDT 119.514066
BGN 1.846965
BHD 0.376911
BIF 2898.5
BMD 1
BND 1.339766
BOB 6.936028
BRL 5.779101
BSD 1.000114
BTN 84.459511
BWP 13.606537
BYN 3.27286
BYR 19600
BZD 2.015946
CAD 1.398275
CDF 2871.000352
CHF 0.883995
CLF 0.035187
CLP 970.919625
CNY 7.239503
CNH 7.24194
COP 4395.89
CRC 508.389516
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.549926
CZK 23.926013
DJF 177.720086
DKK 7.055498
DOP 60.549821
DZD 133.243887
EGP 49.543367
ERN 15
ETB 121.775007
EUR 0.945915
FJD 2.266103
FKP 0.789317
GBP 0.789665
GEL 2.725006
GGP 0.789317
GHS 15.95989
GIP 0.789317
GMD 70.99958
GNF 8631.000457
GTQ 7.721006
GYD 209.135412
HKD 7.783198
HNL 25.174987
HRK 7.133259
HTG 131.37836
HUF 385.813008
IDR 15859.3
ILS 3.74315
IMP 0.789317
INR 84.392902
IQD 1310.5
IRR 42092.498439
ISK 137.62012
JEP 0.789317
JMD 158.619841
JOD 0.709299
JPY 154.7785
KES 128.498292
KGS 86.492642
KHR 4051.000259
KMF 464.749728
KPW 899.999621
KRW 1394.770271
KWD 0.30745
KYD 0.833436
KZT 496.278691
LAK 21950.000223
LBP 89600.000273
LKR 290.973478
LRD 182.017025
LSL 17.944983
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.884991
MAD 10.00201
MDL 18.176137
MGA 4660.000215
MKD 58.132943
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.017725
MRU 39.925023
MUR 46.279903
MVR 15.459814
MWK 1734.999783
MXN 20.164329
MYR 4.472999
MZN 63.924991
NAD 17.949697
NGN 1679.604811
NIO 36.750022
NOK 11.000985
NPR 135.135596
NZD 1.695346
OMR 0.385009
PAB 1.000114
PEN 3.794976
PGK 4.022027
PHP 58.873499
PKR 277.800738
PLN 4.100043
PYG 7788.961377
QAR 3.640503
RON 4.707098
RSD 110.637977
RUB 100.576419
RWF 1370
SAR 3.754146
SBD 8.36952
SCR 13.586217
SDG 601.498074
SEK 10.94039
SGD 1.339375
SHP 0.789317
SLE 22.649857
SLL 20969.504736
SOS 571.503528
SRD 35.538498
STD 20697.981008
SVC 8.750982
SYP 2512.529858
SZL 17.949751
THB 34.53802
TJS 10.6309
TMT 3.5
TND 3.160048
TOP 2.342099
TRY 34.502615
TTD 6.791152
TWD 32.404499
TZS 2653.982045
UAH 41.288692
UGX 3682.38157
UYU 42.931134
UZS 12825.000058
VES 45.729707
VND 25405
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 621.124347
XAG 0.032073
XAU 0.00038
XCD 2.70255
XDR 0.760716
XOF 619.999822
XPF 113.05009
YER 249.85007
ZAR 18.071445
ZMK 9001.20733
ZMW 27.628589
ZWL 321.999592
  • AEX

    -3.3700

    861.98

    -0.39%

  • BEL20

    -36.9600

    4116.4

    -0.89%

  • PX1

    -48.7700

    7229.64

    -0.67%

  • ISEQ

    -95.1600

    9614.92

    -0.98%

  • OSEBX

    1.1500

    1442.97

    +0.08%

  • PSI20

    -53.8700

    6359.62

    -0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -14.2000

    2769.47

    -0.51%

  • N150

    -27.4800

    3283.2

    -0.83%

Le spectre d'une offensive russe en Ukraine grandit
Le spectre d'une offensive russe en Ukraine grandit

Le spectre d'une offensive russe en Ukraine grandit

Le feu vert mardi du Parlement russe à une opération militaire en Ukraine est "le début d'une invasion" du pays, a dénoncé le président américain Joe Biden, en dévoilant de premières sanctions contre Moscou, comme ses partenaires occidentaux.

Taille du texte:

La crainte d'une escalade militaire en Ukraine, aux portes de laquelle 150.000 soldats russes ont, selon Washington, été déployés, est à son paroxysme depuis que Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance des entités sécessionnistes de Lougansk et de Donetsk, situées dans l'est de ce pays.

Le président russe est "en train d'élaborer des justifications pour aller beaucoup plus loin", a déclaré Joe Biden dans une adresse à la nation, 24 heures après la décision majeure de son homologue. "Il est encore temps d'éviter le pire", a-t-il cependant ajouté.

A Moscou, le vice-ministre de la Défense Nikolaï Pankov a lu devant le Sénat une demande du président russe de déployer des troupes dans les entités de Donetsk et Lougansk, au motif qu'une "armée (ukrainienne) de 60.000 hommes et de blindés lourds" serait prête à attaquer.

Il a laissé planer le doute sur le calendrier de l'envoi de forces armées, en réclamant une "démilitarisation" de l'Ukraine, qui ferait "mieux" de renoncer à son ambition de rejoindre l'Otan pour choisir la "neutralité".

"Je n'ai pas dit que nos soldats vont y aller là, maintenant (...) Cela dépendra, comme on dit, de la situation sur le terrain", a-t-il déclaré. Juste après, la diplomatie russe a annoncé l'évacuation prochaine de ses diplomates d'Ukraine.

M. Poutine a aussi revendiqué pour les séparatistes l'ensemble des régions administratives de Lougansk et de Donetsk, dont la superficie dépasse largement celle des territoires sous leur contrôle. Il a évoqué d'hypothétiques "négociations" entre Kiev et forces prorusses.

L'intervention russe serait justifiée légalement par la ratification mardi d'accords d'entraide, notamment au plan militaire. Et Moscou a aussi établi des relations diplomatiques avec les deux régions.

- Premières sanctions -

L'Otan s'attend à "une attaque massive" de la Russie en Ukraine, a annoncé dans ce contexte son secrétaire général, Jens Stoltenberg.

Sans attendre, les Occidentaux ont pris de premières sanctions en réaction à la reconnaissance des séparatistes que Kiev combat depuis huit ans, un conflit qui a fait plus de 14.000 morts.

La mesure la plus spectaculaire a été annoncée par Berlin, qui a gelé le gigantesque projet de gazoduc Nord Stream II, qui devait acheminer encore davantage de gaz russe en Allemagne.

A la Maison Blanche, Biden a lui annoncé une "première tranche" de sanctions visant à empêcher Moscou de lever des fonds occidentaux pour rembourser sa dette souveraine.

Elles viseront également des banques russes et certaines "élites" du pays.

L'UE a adopté un paquet de sanctions qui "feront très mal à la Russie", a assuré le chef de sa diplomatie, Josep Borrell.

Et le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé des sanctions visant trois oligarques proches du Kremlin et cinq banques russes, des mesures a minima pour Londres, la place-forte financière des grandes fortunes russes.

Il s'est dit aussi opposé aux matches internationaux en Russie, comme la finale de Ligue des champions de football prévue fin mai à Saint-Pétersbourg.

Ces mesures restent pour l'instant modestes par rapport à celles promises en cas d'invasion d'ampleur.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays a réclamé mardi des "armes" et des garanties sur son adhésion à l'UE, a fait savoir qu'il envisageait désormais une rupture des relations diplomatiques avec Moscou.

Accusé par Kiev de vouloir "ressusciter l'URSS", M. Poutine s'est lui au contraire défendu de chercher à "reconstituer un empire".

- "Pas peur" -

Le président russe, qui dicte depuis le début le tempo, entretient le mystère sur ses intentions et a plusieurs options devant lui : envahir toute l'Ukraine, élargir la zone sous le contrôle des séparatistes ou arracher un nouveau statu quo négocié.

Car une occupation pourrait coûter cher dans un pays hostile, et la Russie veut obtenir de l'Otan son recul en Europe de l'Est et la fin de sa politique d'élargissement. Des exigences rejetées jusque-là.

Le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov a pour sa part prévenu mardi que des "épreuves difficiles" et des pertes attendaient l'Ukraine.

Dans la nuit, le président Zelensky avait de son côté assuré que les Ukrainiens n'avaient "peur de rien ni de personne" et ne céderaient pas "une seule parcelle du pays".

Sur la ligne de front, des tirs avaient toujours lieu avec les séparatistes.

Kiev dément toute action offensive, contrairement aux affirmations de Moscou, accusant ses adversaires de propager de fausses informations visant à tenter de justifier une intervention.

A Chtchastia, des habitants de cette petite ville proche des zones séparatistes nettoyaient mardi les dégâts causés par des obus tombés la nuit précédente sur un quartier d'habitation.

Valentyna Chmatkova, 59 ans, dormait quand les projectiles ont explosé, soufflant les vitres de son deux-pièces. "On ne s'y attendait pas. On ne pensait pas que l'Ukraine et la Russie n'arriveraient pas à s'entendre au final", déplore-t-elle.

burx-gkg/alf/bds/def/blb

C.Dean--TFWP