The Fort Worth Press - UE: les 27 réunis pour verdir leurs importations, divisés sur l'énergie

USD -
AED 3.673014
AFN 67.750038
ALL 92.678275
AMD 386.478448
ANG 1.794078
AOA 910.981954
ARS 998.5146
AUD 1.537574
AWG 1.795
AZN 1.695715
BAM 1.846749
BBD 2.010009
BDT 118.955668
BGN 1.847026
BHD 0.376945
BIF 2939.832301
BMD 1
BND 1.338288
BOB 6.878806
BRL 5.744102
BSD 0.995467
BTN 84.001416
BWP 13.581168
BYN 3.25729
BYR 19600
BZD 2.00661
CAD 1.40165
CDF 2864.999818
CHF 0.88442
CLF 0.035293
CLP 973.820276
CNY 7.237397
CNH 7.233165
COP 4404
CRC 506.968575
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.116897
CZK 23.890283
DJF 177.27101
DKK 7.044885
DOP 59.978849
DZD 133.415168
EGP 49.455094
ERN 15
ETB 123.227168
EUR 0.94446
FJD 2.269198
FKP 0.789317
GBP 0.7895
GEL 2.735024
GGP 0.789317
GHS 15.877437
GIP 0.789317
GMD 70.999604
GNF 8578.523946
GTQ 7.690855
GYD 208.262122
HKD 7.784195
HNL 25.145415
HRK 7.133259
HTG 130.769376
HUF 383.935969
IDR 15838.5
ILS 3.737625
IMP 0.789317
INR 84.400301
IQD 1304.154863
IRR 42104.999777
ISK 136.469571
JEP 0.789317
JMD 157.992144
JOD 0.709103
JPY 154.762009
KES 129.159852
KGS 86.505228
KHR 4022.510953
KMF 466.574998
KPW 899.999621
KRW 1393.550142
KWD 0.30753
KYD 0.829525
KZT 496.69512
LAK 21869.806617
LBP 89143.941683
LKR 290.026817
LRD 182.672332
LSL 18.028498
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.862134
MAD 9.966857
MDL 18.08808
MGA 4653.270887
MKD 58.103961
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.982059
MRU 39.689719
MUR 46.494136
MVR 15.449684
MWK 1726.18598
MXN 20.28405
MYR 4.480497
MZN 63.894334
NAD 18.028498
NGN 1668.030296
NIO 36.636954
NOK 11.01589
NPR 134.39719
NZD 1.69886
OMR 0.38508
PAB 0.99542
PEN 3.783768
PGK 4.00457
PHP 58.680285
PKR 276.540263
PLN 4.073806
PYG 7759.206799
QAR 3.630423
RON 4.6991
RSD 110.477992
RUB 99.753807
RWF 1367.464874
SAR 3.754083
SBD 8.390419
SCR 13.558317
SDG 601.514208
SEK 10.93005
SGD 1.339445
SHP 0.789317
SLE 22.598241
SLL 20969.504736
SOS 568.911467
SRD 35.404999
STD 20697.981008
SVC 8.710719
SYP 2512.529858
SZL 18.021982
THB 34.570036
TJS 10.592162
TMT 3.51
TND 3.14631
TOP 2.342097
TRY 34.615945
TTD 6.758007
TWD 32.488
TZS 2647.964194
UAH 41.227244
UGX 3655.162646
UYU 42.689203
UZS 12754.485364
VES 45.730278
VND 25415
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 619.388314
XAG 0.032082
XAU 0.000383
XCD 2.70255
XDR 0.75729
XOF 619.411709
XPF 112.610358
YER 249.875032
ZAR 17.95086
ZMK 9001.200433
ZMW 27.451369
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.8500

    865.37

    +0.33%

  • BEL20

    -6.6600

    4153.5

    -0.16%

  • PX1

    8.7200

    7278.23

    +0.12%

  • ISEQ

    -3.8900

    9709.61

    -0.04%

  • OSEBX

    -3.1800

    1441.81

    -0.22%

  • PSI20

    -14.7800

    6413.45

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -2.3200

    3310.83

    -0.07%

UE: les 27 réunis pour verdir leurs importations, divisés sur l'énergie
UE: les 27 réunis pour verdir leurs importations, divisés sur l'énergie

UE: les 27 réunis pour verdir leurs importations, divisés sur l'énergie

Les ministres de l'Environnement de l'UE ont entamé jeudi à Amiens des discussions "informelles" autour des priorités climatiques françaises --taxe carbone aux frontières, lutte contre la déforestation importée--, sur fond de divisions sur une réforme du marché de l'électricité malgré la flambée des prix de l'énergie.

Taille du texte:

Réunis autour de la ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili, les représentants des Vingt-Sept abordent pendant deux jours plusieurs textes de l'ambitieux plan climat présenté mi-juillet par Bruxelles pour sabrer de 55% d'ici à 2030 les émissions carbone de l'UE par rapport à celles des 1990.

Une seconde réunion dans cette ville du nord de la France rassemblera les ministres de l’Énergie vendredi et samedi.

Si Emmanuel Macron fait de l'environnement un marqueur de la présidence française de l'UE, débutée en janvier, aucun accord n'est attendu à Amiens mais Paris entend "faire avancer au maximum" d'ici juin les négociations en cours.

La France veut notamment accélérer l'établissement d'un "mécanisme d'ajustement carbone aux frontières" de l'UE proposé par Bruxelles et désormais discuté par les États et les eurodéputés.

L'objectif est de taxer certaines importations (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) au prix du marché carbone européen, selon les émissions liées à leur production.

- "Accord sur le principe" -

Pour ne pas enfreindre les principes de l'Organisation mondiale du Commerce, la Commission propose parallèlement de supprimer les quotas d'émissions gratuits jusqu'ici alloués aux industriels européens pour leur permettre d'affronter la concurrence de pays tiers... au risque de renchérir les coûts de production en Europe, s'alarment nombre d’États et d'eurodéputés.

"Espagne, Portugal, Pologne et Autriche réclament le maintien des quotas gratuits. Et (la taxe carbone) pose des questions compliquées: qui collecte l'argent? où va-t-il?", souligne un diplomate européen.

Mais Mme Pompili a estimé en accueillant ses homologues que "le fait d'avoir des quotas à zéro, ça ne peut pas perdurer longtemps": "Sinon, on perd l'efficacité du système", a-t-elle insisté.

Paris entend construire un consensus entre les Vingt-Sept, base de futures négociations avec le Parlement européen sur ce texte dépendant des ministres de l’Économie mais touchant étroitement aux dossiers environnementaux.

Pour la ministre française il y a "accord sur le principe", et les discussions portent désormais "sur le comment et sur la progressivité de la mise en œuvre du mécanisme".

Autre projet phare d'Emmanuel Macron: l'élaboration d'un instrument de lutte contre la "déforestation importée", pour éviter que les importations européennes de bois, d'huile de palme ou de soja ne contribuent au défrichage de forêts.

Les discussions sur un texte soumis par la Commission mi-novembre commencent juste parmi les États comme au Parlement. Le tour de table d'Amiens permettra d'"avoir une vision claire des enjeux politiques" et futurs nœuds des négociations, souligne-t-on au ministère de la Transition écologique.

Alors que les ONG espèrent un durcissement du texte initial, regrettant qu'il ne s'applique pas à certains produits (maïs, caoutchouc...) ni à d'autres écosystèmes menacés (zones humides, savanes...), Paris n'exclut pas un élargissement, auquel Mme Pompili a estimé jeudi qu'il faudrait "réfléchir": "Toute la question est de trouver des critères" communs, a-t-elle fait valoir.

-"Acceptabilité sociale"-

Les ministres devraient par ailleurs réitérer leurs réticences au projet d'étendre le marché carbone européen: après les industriels et énergéticiens, les fournisseurs de carburant routier et de fioul domestique pourraient être contraints d'acheter des "quotas d'émissions" dès 2025... au risque de répercuter le surcoût sur les consommateurs.

Cette proposition controversée de la Commission est dénoncée vigoureusement par une partie des États, inquiets de l'impact pour les ménages précaires en dépit d'un possible "fonds solidaire" européen.

"La France a exprimé ses vives inquiétudes sur l'acceptabilité sociale (...) On a connu les +gilets jaunes+, on sait que la transition doit prendre en compte les intérêts des populations et des différents États", plaide l'entourage de Mme Pompili, assurant chercher "un compromis".

Ce projet, qui sera défendu à Amiens par le vice-président de la Commission Frans Timmermans, apparaît cependant fragilisé par l'actuelle flambée des prix du gaz, qui dominera les discussions des ministres de l’Énergie.

Alors que les cours de l'électricité sur le marché de gros européen s'alignent mécaniquement sur ceux du gaz, Paris réclame un "découplage" et la réforme d'un mécanisme jugé "obsolète" qui diluerait l'effet des coûts bas du nucléaire. "Il faut mieux réguler", a rappelé Barbara Pompili jeudi.

Or, de fortes divergences persistent: une dizaine d’États, Allemagne en tête, s'opposent farouchement à toute réforme du marché de l'électricité, expliquant la crise par des "facteurs mondiaux" conjoncturels, tandis que Pologne et Hongrie accusent le prix du CO2 et les règles environnementales de renchérir les coûts de l'énergie.

S.Jones--TFWP