The Fort Worth Press - Ukraine: la tension monte, le dialogue de sourds continue entre Washington et Moscou

USD -
AED 3.67305
AFN 70.133986
ALL 94.635739
AMD 396.05997
ANG 1.799356
AOA 912.00021
ARS 1025.720633
AUD 1.604879
AWG 1.8
AZN 1.704962
BAM 1.8785
BBD 2.015848
BDT 119.310378
BGN 1.88102
BHD 0.377221
BIF 2952.312347
BMD 1
BND 1.356673
BOB 6.899102
BRL 6.152993
BSD 0.998415
BTN 84.985833
BWP 13.866398
BYN 3.267349
BYR 19600
BZD 2.009028
CAD 1.43896
CDF 2869.999885
CHF 0.900295
CLF 0.035819
CLP 988.349779
CNY 7.298502
CNH 7.30314
COP 4412.81
CRC 506.939442
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.90693
CZK 24.1522
DJF 177.719892
DKK 7.175085
DOP 60.817365
DZD 135.230016
EGP 50.885201
ERN 15
ETB 127.121932
EUR 0.96178
FJD 2.31865
FKP 0.791982
GBP 0.798359
GEL 2.810034
GGP 0.791982
GHS 14.676079
GIP 0.791982
GMD 72.000134
GNF 8628.919944
GTQ 7.690535
GYD 208.884407
HKD 7.76772
HNL 25.367142
HRK 7.172906
HTG 130.547952
HUF 394.101128
IDR 16195.9
ILS 3.66574
IMP 0.791982
INR 85.2546
IQD 1307.880709
IRR 42087.507037
ISK 139.530055
JEP 0.791982
JMD 155.558757
JOD 0.709301
JPY 157.616001
KES 129.040037
KGS 87.000018
KHR 4012.870384
KMF 466.125024
KPW 899.999441
KRW 1464.829736
KWD 0.30818
KYD 0.832061
KZT 517.226144
LAK 21834.509917
LBP 89407.001873
LKR 294.251549
LRD 181.712529
LSL 18.564664
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.901311
MAD 10.068386
MDL 18.420977
MGA 4709.215771
MKD 59.176293
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 7.98713
MRU 39.855929
MUR 47.059671
MVR 15.376996
MWK 1731.258704
MXN 20.19402
MYR 4.469033
MZN 63.903729
NAD 18.564664
NGN 1542.079907
NIO 36.738222
NOK 11.38122
NPR 135.977525
NZD 1.774119
OMR 0.38504
PAB 0.998415
PEN 3.717812
PGK 4.05225
PHP 57.96403
PKR 277.955434
PLN 4.101496
PYG 7786.582145
QAR 3.631177
RON 4.785097
RSD 112.526329
RUB 99.991826
RWF 1392.786822
SAR 3.7544
SBD 8.383555
SCR 14.257023
SDG 601.503924
SEK 11.054497
SGD 1.3584
SHP 0.791982
SLE 22.802706
SLL 20969.503029
SOS 570.619027
SRD 35.057986
STD 20697.981008
SVC 8.736493
SYP 2512.530243
SZL 18.572732
THB 34.220045
TJS 10.922538
TMT 3.51
TND 3.183499
TOP 2.342097
TRY 35.204195
TTD 6.784805
TWD 32.752802
TZS 2421.169039
UAH 41.863132
UGX 3654.612688
UYU 44.441243
UZS 12889.593238
VES 55.071778
VND 25435
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 630.031215
XAG 0.033668
XAU 0.000381
XCD 2.70255
XDR 0.7655
XOF 630.031215
XPF 114.546415
YER 250.374997
ZAR 18.625085
ZMK 9001.263599
ZMW 27.630985
ZWL 321.999592
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

Ukraine: la tension monte, le dialogue de sourds continue entre Washington et Moscou
Ukraine: la tension monte, le dialogue de sourds continue entre Washington et Moscou

Ukraine: la tension monte, le dialogue de sourds continue entre Washington et Moscou

Le dialogue de sourds s'est poursuivi jeudi, dans un contexte toujours plus volatil, entre les Etats-Unis qui redoutent désormais une attaque de l'Ukraine "dans les prochains jours", et la Russie qui a annoncé au contraire de nouveaux retraits militaires.

Taille du texte:

La confrontation a pris un tour particulièrement solennel à l'ONU: le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est venu devant le Conseil de sécurité exhorter les Russes à "abandonner la voie de la guerre".

"Toutes les indications que nous avons, c'est que (les Russes) sont prêts à entrer en Ukraine, à attaquer l'Ukraine", avait dit auparavant le président américain Joe Biden, jugeant l'offensive possible "dans les prochains jours".

La Russie a, selon les Occidentaux, déployé plus de 100.000 soldats et leurs équipements dans le voisinage de l'Ukraine en vue d'une offensive.

Washington assure que, loin de réduire sa présence militaire,la Russie l'a augmentée de 7.000 militaires.

Les Britanniques ont émis la même mise en garde, alors que les affrontements se sont intensifiés jeudi dans la région.

- Ecole bombardée -

De son côté, la Russie a annoncé de nouveaux retraits militaires des abords de l'Ukraine, diffusant des images de trains chargés d'équipements et annonçant le retour d'unités dans des casernes éloignées de l'Ukraine.

Mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué ne pas avoir vu de diminution des troupes, tout juste de "petites rotations".

La crise russo-occidentale, qui menace de dégénérer depuis des semaines, a pris un tour encore plus volatil jeudi avec des échanges de tirs à l'arme lourde accrus dans le Donbass, où les forces ukrainiennes sont confrontées depuis huit ans à des séparatistes pro-russes.

Les deux camps se sont rejeté la responsabilité des heurts.

L'armée ukrainienne a dénoncé jeudi une attaque contre Stanitsa Louganska qui a privé la moitié de cette localité d'électricité et laissé un trou d'obus dans le mur d'une école, des briques jonchant une pièce au milieu de jouets d'enfants.

Les séparatistes de Lougansk ont eux accusé Kiev d’être responsable d'une multiplication des bombardements à l'arme lourde pour eux-mêmes "pousser le conflit vers une escalade".

- Réaction russe -

Le Kremlin a jugé la situation "extrêmement dangereuse" du fait de la "concentration extrême des forces ukrainiennes".

La Russie n'a en outre cessé de dénoncer le soutien militaire accru de l'Otan à l'Ukraine, qui a reçu un nombre croissant de livraisons d'armes occidentales.

Le président Zelensky a assuré jeudi que son pays n'avait "pas besoin" de soldats occidentaux sur son sol pour faire face à la menace russe, soulignant ne pas vouloir "donner une raison supplémentaire" à la Russie d'intervenir.

Les Occidentaux affirment qu'une invasion russe sera suivie de sanctions économiques dévastatrices, mais sans réponse militaire.

Le dialogue de sourds entre les deux grandes puissances a été parfaitement illustré lors de la séance jeudi du Conseil de sécurité.

"Je n'ai aucun doute sur le fait que la réponse à mes déclarations ici aujourd'hui sera faite de nouvelles dénégations du gouvernement russe", a dit le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, tout en proposant une rencontre "la semaine prochaine "à son homologue russe Sergueï Lavrov.

Le secrétaire d'Etat américain, très grave, a détaillé étape par étape à quoi ressemblerait une attaque massive de l'Ukraine par la Russie.

Il en a appelé à la responsabilité historique de Moscou. "Le gouvernement russe peut annoncer aujourd'hui" que "la Russie ne va pas envahir l'Ukraine, le dire clairement, le dire pleinement au monde entier, et ensuite le démontrer", a-t-il martelé. "Dans les jours qui suivront, le monde se souviendra de cet engagement, ou du refus d'en faire autant."

Avant lui le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, extrêmement posé, avait refusé de s'étendre sur ce qu'il a qualifié de "spéculations".

Il a plutôt énuméré les multiples griefs de Moscou envers l'Ukraine, accusée de ne pas appliquer les accords de Minsk de 2015, censés pacifier l'est séparatiste.

La Russie a par ailleurs déroulé une nouvelle fois jeudi le catalogue de ses demandes stratégiques aux Occidentaux, dont beaucoup ont d'ores et déjà été jugées inacceptables par l'Otan, l'UE et les Etats-Unis.

En cas de refus, "la Russie sera forcée de réagir, notamment par la mise en oeuvre de mesures à caractère militaire et technique", a menacé la diplomatie russe.

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, allié de la Russie, a ainsi déclaré jeudi que son pays, aux portes de l'UE, serait prêt à accueillir désormais des "armes nucléaires", dont il ne dispose pas depuis la chute de l'URSS.

Moscou insiste sur "le retrait de toutes les forces et armements des Etats-Unis déployés en Europe centrale et orientale, en Europe du Sud-Est et dans les pays baltes" et attend également des propositions des Occidentaux un "renoncement à tout élargissement futur de l'Otan", à l'Ukraine en particulier.

Illustration des tensions en cours, le département d'Etat américain a révélé jeudi que la Russie avait expulsé le numéro deux de son ambassade à Moscou, le diplomate Bart Gorman, disant étudier une "riposte".

burs-aue/led

X.Silva--TFWP