The Fort Worth Press - A la tribune de la COP29, avis divergents sur l'avenir du pétrole

USD -
AED 3.673006
AFN 67.000311
ALL 92.449862
AMD 387.650577
ANG 1.803609
AOA 912.000072
ARS 998.1981
AUD 1.540618
AWG 1.8
AZN 1.706465
BAM 1.839835
BBD 2.020546
BDT 119.582702
BGN 1.851502
BHD 0.376887
BIF 2898
BMD 1
BND 1.337466
BOB 6.915139
BRL 5.806962
BSD 1.000762
BTN 84.395861
BWP 13.578807
BYN 3.274884
BYR 19600
BZD 2.01714
CAD 1.39948
CDF 2865.000212
CHF 0.885795
CLF 0.035513
CLP 979.90972
CNY 7.2244
CNH 7.244355
COP 4479
CRC 511.011392
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.849946
CZK 23.9373
DJF 177.719992
DKK 7.06055
DOP 60.375024
DZD 133.998993
EGP 49.3251
ERN 15
ETB 122.049964
EUR 0.94655
FJD 2.27125
FKP 0.786951
GBP 0.78699
GEL 2.730338
GGP 0.786951
GHS 16.093319
GIP 0.786951
GMD 71.000122
GNF 8629.999871
GTQ 7.732613
GYD 209.3638
HKD 7.781365
HNL 25.060257
HRK 7.133507
HTG 131.582908
HUF 386.059763
IDR 15845.9
ILS 3.754225
IMP 0.786951
INR 84.42365
IQD 1310.5
IRR 42092.500584
ISK 139.430268
JEP 0.786951
JMD 158.431955
JOD 0.7091
JPY 155.550045
KES 129.495865
KGS 86.200902
KHR 4049.999849
KMF 466.350132
KPW 899.999851
KRW 1402.789736
KWD 0.30764
KYD 0.833937
KZT 493.231612
LAK 21944.999787
LBP 89550.000237
LKR 292.48469
LRD 183.999896
LSL 18.249631
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.869392
MAD 9.95797
MDL 18.032417
MGA 4655.000074
MKD 58.249992
MMK 3247.960992
MNT 3397.999858
MOP 8.017648
MRU 39.875002
MUR 46.889881
MVR 15.450612
MWK 1735.999923
MXN 20.534202
MYR 4.459733
MZN 63.899729
NAD 18.250197
NGN 1677.460255
NIO 36.78002
NOK 11.139895
NPR 135.035137
NZD 1.70113
OMR 0.384979
PAB 1.000724
PEN 3.80195
PGK 3.93475
PHP 58.837965
PKR 278.049733
PLN 4.10935
PYG 7810.118723
QAR 3.64055
RON 4.7105
RSD 110.736994
RUB 98.498646
RWF 1365
SAR 3.75755
SBD 8.383555
SCR 13.638838
SDG 601.502988
SEK 10.984375
SGD 1.343089
SHP 0.786951
SLE 22.814981
SLL 20969.507172
SOS 571.500104
SRD 35.279997
STD 20697.981008
SVC 8.756103
SYP 2512.530016
SZL 18.249869
THB 34.941496
TJS 10.662352
TMT 3.51
TND 3.147501
TOP 2.3421
TRY 34.35113
TTD 6.800373
TWD 32.450501
TZS 2659.999506
UAH 41.343769
UGX 3672.521001
UYU 42.190719
UZS 12825.000122
VES 44.996698
VND 25345
VUV 118.721975
WST 2.812855
XAF 617.092513
XAG 0.033008
XAU 0.000389
XCD 2.70255
XDR 0.753908
XOF 616.50203
XPF 113.349685
YER 249.80406
ZAR 18.240398
ZMK 9001.201813
ZMW 27.374927
ZWL 321.999592
  • AEX

    -2.2500

    862.98

    -0.26%

  • BEL20

    7.5700

    4213.02

    +0.18%

  • PX1

    -10.1200

    7216.83

    -0.14%

  • ISEQ

    -100.8600

    9691.81

    -1.03%

  • OSEBX

    -8.7500

    1402.42

    -0.62%

  • PSI20

    -38.0000

    6294.7

    -0.6%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    48.0500

    2942.61

    +1.66%

  • N150

    -12.4200

    3255.75

    -0.38%

A la tribune de la COP29, avis divergents sur l'avenir du pétrole
A la tribune de la COP29, avis divergents sur l'avenir du pétrole / Photo: © AFP

A la tribune de la COP29, avis divergents sur l'avenir du pétrole

Deux mondes ont défilé mardi au pupitre de la 29e conférence de l'ONU sur le changement climatique, des dirigeants de pays pauvres et vulnérables appelant à redoubler d'efforts tandis que d'autres plaidaient pour ne pas diaboliser gaz et pétrole.

Taille du texte:

Les dizaines de discours de présidents et Premiers ministres à la COP29, qui se déroule à Bakou jusqu'au 22 novembre, montrent que les cicatrices de la dernière COP, à Dubaï, sont encore vives. Les pays avaient alors adopté par consensus un appel inédit à une transition vers la sortie progressive des énergies fossiles.

Cette année encore, la conférence a lieu dans un pays grand producteur de pétrole et de gaz. Et son président, Ilham Aliev, a assumé son expression de "cadeau de Dieu" pour désigner les hydrocarbures qui ont fait la richesse de l'Azerbaïdjan. Il a rappelé que l'Union européenne lui avait elle-même demandé de fournir plus de gaz, après la crise énergétique de 2022.

"Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre : ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d'en avoir et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin", a dit Ilham Aliev. Les "médias fake news" des États-Unis, "premier producteur mondial" d'énergies fossiles, "feraient mieux de se regarder dans le miroir".

Plus tard dans la journée, l'un des quelques Européens présents, Viktor Orban, le Premier ministre hongrois qui assure la présidence tournante du Conseil de l'UE, a appelé à "continuer à faire avancer la transition verte tout en maintenant notre utilisation du gaz naturel, du pétrole et de l'énergie nucléaire".

Et d'insister: "La lutte contre le changement climatique ne doit pas se faire contre les entreprises, mais avec elles".

- Taxer pour le climat -

Mais le camp des pays très volontaires sur le climat, ou régulièrement ravagés par des sécheresses, des vagues de chaleur ou des inondations s'est fait entendre.

Le Zimbabwe subit "l'une des pires sécheresses de son histoire", a lancé son président, Emmerson Mnangagwa, ajoutant que "le temps des demi-mesures est terminé".

"Les flux d'argent financent sans peine les guerres, mais dès qu'il s'agit d'adaptation climatique, ils sont minutieusement examinés", a accusé le président des Maldives, Mohamed Muizzu.

Le changement climatique "a contribué à la mort de plus de 200 de nos compatriotes. (...) La planète nous envoie un signal fort", a déclaré Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol, deux semaines après les inondations meurtrières à Valence.

"Mais en cette période cruciale pour notre humanité, nous voyons de nombreux gouvernements hésiter et ralentir alors qu'ils devraient accélérer", a-t-il tancé.

Une idée, promue depuis l'an dernier par la petite île de la Barbade, la France et le Kenya, est revenue en force pour aider les pays d'Afrique, des Caraïbes ou d'Asie Pacifique à investir dans les énergies renouvelables et à renforcer leurs villes et leurs économies face aux catastrophes naturelles.

"Les engagements financiers publics actuels ne suffisent pas, nous devons donc envisager des taxes", a déclaré à la tribune Mia Mottley, Première ministre de la Barbade très influente dans le mouvement de réforme financière mondiale. Elle a énuméré le potentiel - en centaines de milliards de dollars - de taxes sur l'extraction d'énergies fossiles, le transport maritime, l'aviation ou encore les obligations et les actions.

La plupart des dirigeants du G20, appelé à contribuer le plus en raison de sa responsabilité historique, ne sont pas à Bakou.

L'un des rares présents est le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a annoncé depuis Bakou le nouvel objectif, très ambitieux, de réduction des émissions de gaz à effet de serre de son pays à l'horizon 2035.

"Nous sommes ici pour montrer le leadership" de Londres dans la diplomatie climatique, a déclaré Keir Starmer, sans répondre à une question centrale du sommet: comment l'action climatique pourra-t-elle accélérer sans les Etats-Unis de Donald Trump?

- Décupler l'aide annuelle -

Le bras de fer principal de Bakou est de négocier un nouveau chiffre d'aide financière annuelle pour les pays en développement.

Ceux-ci réclament le décuplement ou plus des montants actuels (116 milliards de dollars par an en 2022). Des montants jugés irréalistes par des Occidentaux plutôt enclins à réduire leurs dépenses publiques après les déficits et l'inflation post-Covid.

 

Les discours de dirigeants continueront mercredi toute la journée, avec notamment le Premier ministre russe et la cheffe du gouvernement italien.

J.Barnes--TFWP