The Fort Worth Press - Ouverture en Colombie de la COP16 Biodiversité

USD -
AED 3.67297
AFN 66.368351
ALL 91.184905
AMD 387.071748
ANG 1.802456
AOA 911.495216
ARS 983.272703
AUD 1.495014
AWG 1.8025
AZN 1.701498
BAM 1.806335
BBD 2.019312
BDT 119.511058
BGN 1.807698
BHD 0.376917
BIF 2903.915511
BMD 1
BND 1.315822
BOB 6.91117
BRL 5.696598
BSD 1.000143
BTN 84.085357
BWP 13.352174
BYN 3.272977
BYR 19600
BZD 2.015904
CAD 1.38285
CDF 2845.000509
CHF 0.86549
CLF 0.034456
CLP 950.750136
CNY 7.120599
CNH 7.119295
COP 4282.63
CRC 515.347282
CUC 1
CUP 26.5
CVE 101.838383
CZK 23.334399
DJF 178.094464
DKK 6.89183
DOP 60.208082
DZD 133.307762
EGP 48.661596
ERN 15
ETB 120.446552
EUR 0.92412
FJD 2.233203
FKP 0.765169
GBP 0.770145
GEL 2.720342
GGP 0.765169
GHS 16.056486
GIP 0.765169
GMD 70.000163
GNF 8627.146743
GTQ 7.734046
GYD 209.237675
HKD 7.772815
HNL 24.916301
HRK 6.88903
HTG 131.665351
HUF 369.769765
IDR 15567.55
ILS 3.77618
IMP 0.765169
INR 84.077598
IQD 1310.188456
IRR 42102.495576
ISK 137.979909
JEP 0.765169
JMD 158.725468
JOD 0.709052
JPY 150.840497
KES 129.00961
KGS 85.497429
KHR 4062.821809
KMF 455.150018
KPW 899.999774
KRW 1378.484998
KWD 0.30644
KYD 0.833437
KZT 485.220435
LAK 21971.110331
LBP 89560.09753
LKR 293.282352
LRD 192.519938
LSL 17.587521
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.809997
MAD 9.898083
MDL 17.951595
MGA 4590.206328
MKD 56.941261
MMK 3247.960992
MNT 3398.000028
MOP 8.008478
MRU 39.773908
MUR 46.070027
MVR 15.359669
MWK 1734.211353
MXN 19.8848
MYR 4.327968
MZN 63.84987
NAD 17.587521
NGN 1643.34019
NIO 36.804603
NOK 10.92463
NPR 134.536756
NZD 1.65135
OMR 0.38496
PAB 1.000148
PEN 3.766445
PGK 3.999095
PHP 57.831971
PKR 277.730121
PLN 3.989382
PYG 7913.184022
QAR 3.646363
RON 4.596697
RSD 108.183373
RUB 96.551303
RWF 1350.456479
SAR 3.755524
SBD 8.299327
SCR 13.787655
SDG 601.497729
SEK 10.535205
SGD 1.31511
SHP 0.765169
SLE 22.84494
SLL 20969.496802
SOS 571.602732
SRD 33.215009
STD 20697.981008
SVC 8.750906
SYP 2512.530268
SZL 17.583087
THB 33.473498
TJS 10.621202
TMT 3.5
TND 3.100453
TOP 2.342102
TRY 34.2477
TTD 6.794641
TWD 32.044499
TZS 2725.000341
UAH 41.333463
UGX 3665.683056
UYU 41.570268
UZS 12806.339443
VEF 3622552.534434
VES 39.13411
VND 25405
VUV 118.722039
WST 2.801184
XAF 605.82778
XAG 0.029645
XAU 0.000367
XCD 2.702551
XDR 0.750315
XOF 605.82778
XPF 110.145972
YER 250.374959
ZAR 17.573698
ZMK 9001.202421
ZMW 26.577941
ZWL 321.999592
  • AEX

    -2.7000

    895.66

    -0.3%

  • BEL20

    -29.2100

    4266.71

    -0.68%

  • PX1

    -21.1000

    7515.23

    -0.28%

  • ISEQ

    -33.4200

    9794.87

    -0.34%

  • OSEBX

    5.3200

    1443.83

    +0.37%

  • PSI20

    -76.2300

    6552.18

    -1.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.2900

    2725.28

    +0.49%

  • N150

    -10.7300

    3341.82

    -0.32%

Ouverture en Colombie de la COP16 Biodiversité
Ouverture en Colombie de la COP16 Biodiversité / Photo: © AFP

Ouverture en Colombie de la COP16 Biodiversité

La conférence des Nations unies sur la sauvegarde de la nature a débuté lundi en Colombie, un marathon de deux semaines pour tenter de débloquer les moyens nécessaires pour tenir ses objectifs de stopper d'ici 2030 la destruction de la biodiversité par l'humanité.

Taille du texte:

La ministre de l'Environnement colombienne Susana Muhamad a ouvert les débats en prenant la présidence de cette 16éme conférence de la Convention de l'ONU sur la diversité biologique, lors d'une première séance plénière ouverte par une prière à la "Pachamama", la Terre-Mère, prononcée par des membres de l'un des 150 peuples autochtones du pays.

Cette COP Biodiversité, la plus grande jamais organisée avec 23.000 inscrits, se tient sous haute sécurité à Cali, capitale d'une province du sud-ouest en état d'alerte en raison des menaces d'une guérilla en guerre ouverte avec le gouvernement.

Environ 11.000 policiers et soldats colombiens, soutenus par du personnel de sécurité de l'ONU et des États-Unis, renforcent la sécurité à Cali où 140 ministres et une douzaine chefs d'État sont attendus fin octobre.

Susana Muhamad a listé ses cinq priorités d'"une COP réussie", citant en premier "l'importance de la reconnaissance du travail des peuples indigènes et des communautés locales", dont les territoires conservent les plus grands trésors de biodiversité.

"Il s'agit de reconnaître le pouvoir politique de ceux qui sont en première ligne de la crise de la biodiversité et en première ligne des solutions" et "nous avons besoin de tous les outils issus de l'expérience ancestrale de l'humanité", a-t-elle défendu.

"Nous sommes la nature", a déclaré la ministre colombienne. "Et c'est à partir de ce sens profond, presque spirituel, de l'humanité, que nous pouvons créer cet objectif commun qui devrait être aussi important, voire plus, que la transition énergétique et la décarbonation" de l'économie, traitées par les biens plus médiatisées COP sur le climat (dont la prochaine, la COP29, s'ouvrira dans trois semaines en Azerbaïdjan), malgré les appels à concilier la crise climatique et celle de la nature.

- "Sous-financés" -

"La planète n'a pas de temps à perdre", "Cali 2024 pourrait être une lumière dans un monde très sombre", a-t-elle encouragé les délégués des 196 pays membres (sans les États-Unis) de la Convention.

Dimanche, ils ont été exhortés par le chef de l'ONU Antonio Guterres de "passer de la parole aux actes" car "nous ne sommes pas sur la bonne voie".

A la COP15 il y a deux ans, l'accord historique de "Kunming-Montréal", une feuille de route destinée à "stopper et inverser" d'ici 2030 la destruction des terres, des océans et des espèces vivantes, indispensables à l'humanité, a été adopté.

Les pays s'étaient engagés à présenter d'ici la COP16 une "stratégie nationale biodiversité" reflétant leur part des efforts pour tenir les 23 objectifs mondiaux fixés : protéger 30% des terres et mers, restaurer 30% des écosystèmes dégradés, réduire de moitié les pesticides et le taux d'introduction d'espèces exotiques envahissantes, mobiliser 200 milliards de dollars par an pour la nature, etc...

Mais à ce jour, seuls 34 pays ont respecté leur engagement de présenter ces stratégies complètes. Et 107 ont soumis des "cibles nationales", c'est-à-dire des engagements sur tout ou partie des objectifs, selon Astrid Schomaker, secrétaire exécutive de la CDB.

La COP16 doit aussi présenter les détails d'un mécanisme de suivi des efforts mondiaux, avec des indicateurs indiscutables, afin de responsabiliser les pays et préparer un bilan d'étape officiel crédible à la COP17 en 2026. Et négocier un système de partage des bénéfices réalisés par les entreprises des pays riches, cosmétiques et pharmaceutiques en tête, grâce aux données génétiques issues de plantes et d'animaux conservés par les pays en développement.

Mais le nerf de la guerre sera surtout financier : "Nous sommes tous d'accord pour dire que nous sommes sous-financés pour cette mission, que nous avons besoin d'autres sources de financement", a déclaré la présidente de la COP16, pressant les pays développés, censés fournir 20 milliards de dollars par an d'ici 2025, d'annoncer de nouveaux engagements.

L'ONG Greenpeace, dans un rapport dévoilé lundi, s'est montré plus alarmiste et estime qu'au rythme actuel l'objectif de protéger 30% des océans avant 2030 ne sera pas atteint avant la fin du siècle.

Depuis le sommet de la Terre de Rio en 1992, quand la CBD a été créée, seuls 8,4% des océans sont devenus des aires marines protégées (AMP). Et seulement 2,7% des océans sont "fortement" protégés des activités humaines, estime Greenpeace.

"Les gouvernements doivent accélérer le rythme des ratifications pour que le traité mondial sur les océans prenne vie en 2025", "seul moyen" pour tenir l'objectif des 30%, a déclaré à Cali Megan Randles, conseillère politique de Greenpeace UK.

S.Jordan--TFWP