The Fort Worth Press - Dernière danse pour le satellite Salsa avec une rentrée "ciblée" au-dessus du Pacifique

USD -
AED 3.67295
AFN 70.133383
ALL 94.842026
AMD 395.579653
ANG 1.804346
AOA 911.999993
ARS 1025.740202
AUD 1.600804
AWG 1.8
AZN 1.709021
BAM 1.882867
BBD 2.021574
BDT 119.644379
BGN 1.88109
BHD 0.377199
BIF 2960.110518
BMD 1
BND 1.358742
BOB 6.933
BRL 6.191701
BSD 1.001184
BTN 85.269243
BWP 13.847976
BYN 3.2761
BYR 19600
BZD 2.013584
CAD 1.437535
CDF 2870.000269
CHF 0.898697
CLF 0.035947
CLP 991.897645
CNY 7.298701
CNH 7.307505
COP 4410
CRC 508.40686
CUC 1
CUP 26.5
CVE 106.152136
CZK 24.174972
DJF 177.719918
DKK 7.1659
DOP 60.744919
DZD 134.779604
EGP 51.074603
ERN 15
ETB 127.445129
EUR 0.960955
FJD 2.318097
FKP 0.791982
GBP 0.798115
GEL 2.809829
GGP 0.791982
GHS 14.716981
GIP 0.791982
GMD 72.000092
GNF 8649.86113
GTQ 7.714117
GYD 209.453215
HKD 7.769575
HNL 25.431896
HRK 7.172906
HTG 130.918858
HUF 396.189717
IDR 16212.65
ILS 3.66309
IMP 0.791982
INR 85.113597
IQD 1311.582727
IRR 42087.510149
ISK 139.42987
JEP 0.791982
JMD 156.294374
JOD 0.709102
JPY 157.151503
KES 129.410302
KGS 87.000253
KHR 4015.287164
KMF 466.124999
KPW 899.999441
KRW 1452.329568
KWD 0.30821
KYD 0.834344
KZT 522.298758
LAK 21907.970735
LBP 89653.446284
LKR 296.456748
LRD 182.216382
LSL 18.450808
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.916557
MAD 10.07331
MDL 18.431237
MGA 4720.07355
MKD 59.213597
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 8.012226
MRU 39.868303
MUR 46.849912
MVR 15.451421
MWK 1736.116794
MXN 20.208702
MYR 4.490197
MZN 63.903729
NAD 18.450808
NGN 1549.010059
NIO 36.842891
NOK 11.361515
NPR 136.426385
NZD 1.769943
OMR 0.385002
PAB 1.001155
PEN 3.734542
PGK 4.061671
PHP 58.551504
PKR 278.964317
PLN 4.100687
PYG 7816.23802
QAR 3.650078
RON 4.7825
RSD 112.422008
RUB 101.224986
RWF 1386.599923
SAR 3.756497
SBD 8.383555
SCR 14.224614
SDG 601.509698
SEK 11.044835
SGD 1.35726
SHP 0.791982
SLE 22.796679
SLL 20969.503029
SOS 572.228988
SRD 35.122983
STD 20697.981008
SVC 8.760656
SYP 2512.530243
SZL 18.445513
THB 34.285502
TJS 10.93762
TMT 3.51
TND 3.188686
TOP 2.3421
TRY 35.204015
TTD 6.80058
TWD 32.705002
TZS 2407.5051
UAH 42.08155
UGX 3679.440094
UYU 44.794871
UZS 12917.511035
VES 51.474677
VND 25450
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 631.468646
XAG 0.033756
XAU 0.000383
XCD 2.70255
XDR 0.767561
XOF 631.489923
XPF 114.811624
YER 250.375027
ZAR 18.56205
ZMK 9001.202276
ZMW 27.70697
ZWL 321.999592
  • AEX

    -3.2400

    872.22

    -0.37%

  • BEL20

    8.8500

    4223.1

    +0.21%

  • PX1

    -2.1800

    7272.32

    -0.03%

  • ISEQ

    -17.4300

    9668.38

    -0.18%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    28.8700

    6305.83

    +0.46%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -37.8600

    3015.36

    -1.24%

  • N150

    4.8400

    3232.13

    +0.15%

Dernière danse pour le satellite Salsa avec une rentrée "ciblée" au-dessus du Pacifique
Dernière danse pour le satellite Salsa avec une rentrée "ciblée" au-dessus du Pacifique / Photo: © EUROPEAN SPACE AGENCY/AFP

Dernière danse pour le satellite Salsa avec une rentrée "ciblée" au-dessus du Pacifique

Après 24 ans à étudier l'environnement magnétique de la Terre, le satellite Salsa devrait se désintégrer dimanche au-dessus du Pacifique lors d'une rentrée "ciblée" dans l'atmosphère, une première de l'Agence spatiale européenne (ESA) pour lui assurer une fin "propre".

Taille du texte:

Salsa est un des quatre satellites de la mission Cluster, qui touche à sa fin. Lancée en 2000, elle a permis de mieux connaître la magnétosphère, le puissant bouclier magnétique qui protège la Terre des vents solaires et sans qui elle serait inhabitable.

Une rentrée "ciblée" vise à faire retomber un satellite dans une zone géographique déterminée et à un moment précis, mais sans avoir à le contrôler pendant sa rentrée dans l'atmosphère.

Pour cette première mondiale, les opérateurs de l'ESA ont effectué depuis janvier une série de manœuvres pour s'assurer que la rentrée de Salsa se déroule au-dessus d'une région reculée et peu peuplée du Pacifique Sud, au large du Chili.

Cette rentrée ciblée est rendue possible par l'orbite excentrique, c'est-à-dire une trajectoire en forme ovale, de Salsa, qui met 2,5 jours à effectuer le tour de notre planète. A son apogée, il s'éloigne à 130.000 km de la Terre, alors qu'à son périgée il n'en est plus qu'à quelques centaines de kilomètres.

Particulièrement sensible aux forces gravitationnelles de la Lune et du Soleil, l'altitude du satellite au périgée peut varier de plusieurs dizaines de kilomètres d'une orbite à l'autre.

"Le défi auquel nous avons dû faire face pour ramener le satellite au bon endroit était de nous assurer que, lors des deux dernières orbites, il descendrait d'abord à environ 110 ou 120 kilomètres. Puis, immédiatement lors de l'orbite suivante, qu'il descendrait à 80 kilomètres, une région de l'espace déjà dans l'atmosphère où il a les meilleures chances d'être complètement brûlé", a expliqué lors d'un point presse Bruno Sousa, chef de l’unité opérations des missions du système solaire interne de l'ESA.

Quand un satellite rentre dans l'atmosphère terrestre, dont la limite théorique se situe à environ 100 km d'altitude, la friction intense avec les particules atmosphériques et la chaleur générée entraînent sa désintégration. Certains fragments peuvent résister et atteindre la surface de la Terre.

- Objectif "zéro débris" -

Les scientifiques espèrent pouvoir déterminer le lieu précis de la rentrée de Salsa dans l'atmosphère à quelques centaines de mètres près, afin d'y envoyer un avion volant à 10 km d'altitude pour observer la désintégration du satellite de 550 kg et ses débris, qui devraient représenter moins de 10% de sa masse.

Les trois autres satellites de la constellation Cluster, dont le retour sur Terre est programmé en 2025 et 2026, permettront de nouvelles observations avec des vitesses, des angles et des conditions atmosphériques d'entrée différentes.

"A partir de cela, nous pouvons en apprendre davantage sur les types de matériaux qui survivent au processus de combustion, afin qu'à l'avenir nous puissions construire des satellites qui puissent être totalement évaporés par ce processus", souligne M. Sousa.

Alors que le problème des déchets spatiaux s'est amplifié au cours des dernières décennies, l'ESA a lancé en 2023 une charte "zéro débris" pour les missions spatiales conçues à partir de 2030.

"Il y a deux principaux risques liés aux débris spatiaux", rappelle Benjamin Bastida-Virgili, ingénieur système débris spatiaux de l'ESA. "Le premier, c'est qu'en orbite, un satellite risque d'entrer en collision avec un morceau de débris spatial, ce qui crée une sorte d'effet en cascade et génère plus de débris, mettant ainsi en danger d'autres missions".

Le deuxième concerne leur rentrée dans l'atmosphère, alors que, chaque jour, des matériaux provenant de l'espace retombent sur Terre: étages supérieurs de fusées, des fragments d'anciens satellites..."Nous essayons de concevoir des satellites de manière à ce qu'ils se désintègrent mieux dans l'atmosphère, pour qu'ils brûlent complètement lors de leur rentrée, afin qu'aucun morceau n'atteigne le sol et qu'il n'y ait aucun risque pour la population", explique-t-il.

Celui-ci est toutefois infime. Selon l'ESA, la probabilité qu'un débris frappe une personne au sol est inférieure à un pour cent milliards, 65.000 plus faible que celui d'être frappé par la foudre.

A.Nunez--TFWP