The Fort Worth Press - Les émissions de protoxyde d'azote mettent en péril les objectifs climatiques, selon une étude

USD -
AED 3.673045
AFN 71.000226
ALL 93.04959
AMD 388.240293
ANG 1.802046
AOA 865.458051
ARS 913.783961
AUD 1.491205
AWG 1.80125
AZN 1.701624
BAM 1.817455
BBD 2.018846
BDT 117.483622
BGN 1.813708
BHD 0.37693
BIF 2885
BMD 1
BND 1.356181
BOB 6.909145
BRL 5.5548
BSD 0.999898
BTN 83.500014
BWP 13.678899
BYN 3.272249
BYR 19600
BZD 2.0155
CAD 1.36348
CDF 2860.000516
CHF 0.901509
CLF 0.034131
CLP 941.769996
CNY 7.269799
CNH 7.304305
COP 4106.25
CRC 525.225116
CUC 1
CUP 26.5
CVE 102.597044
CZK 23.319302
DJF 177.720291
DKK 6.914801
DOP 59.203293
DZD 134.385019
EGP 48.137502
ERN 15
ETB 57.649464
EUR 0.927035
FJD 2.232694
FKP 0.784602
GBP 0.784191
GEL 2.789911
GGP 0.784602
GHS 15.479584
GIP 0.784602
GMD 67.774985
GNF 8595.000238
GTQ 7.767721
GYD 209.095724
HKD 7.810045
HNL 24.85029
HRK 7.018438
HTG 132.532919
HUF 366.050237
IDR 16345.15
ILS 3.76572
IMP 0.784602
INR 83.52835
IQD 1311.02
IRR 42099.999947
ISK 138.229591
JEP 0.784602
JMD 156.218637
JOD 0.708702
JPY 161.647977
KES 128.498365
KGS 86.060598
KHR 4119.999862
KMF 456.449962
KPW 900.000131
KRW 1387.550292
KWD 0.306469
KYD 0.833279
KZT 472.934923
LAK 22083.498985
LBP 89600.000248
LKR 304.334089
LRD 194.874964
LSL 18.420298
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.865007
MAD 9.947502
MDL 17.868062
MGA 4622.505939
MKD 57.037586
MMK 3247.960992
MNT 3450.000098
MOP 8.044531
MRU 39.650143
MUR 47.079569
MVR 15.410398
MWK 1733.000264
MXN 18.185021
MYR 4.716978
MZN 63.69504
NAD 18.420158
NGN 1526.250028
NIO 36.797294
NOK 10.552798
NPR 133.599725
NZD 1.638002
OMR 0.384873
PAB 0.999898
PEN 3.799503
PGK 3.848979
PHP 58.647956
PKR 278.502436
PLN 3.984273
PYG 7535.194908
QAR 3.640496
RON 4.613497
RSD 108.512991
RUB 88.500023
RWF 1312.5
SAR 3.751443
SBD 8.43942
SCR 13.918524
SDG 601.000146
SEK 10.4968
SGD 1.353697
SHP 1.26345
SLE 22.847303
SLL 20969.501917
SOS 571.000047
SRD 30.583022
STD 20697.981008
SVC 8.749024
SYP 2512.530426
SZL 18.419937
THB 36.689837
TJS 10.703931
TMT 3.51
TND 3.133987
TOP 2.36255
TRY 32.549801
TTD 6.769754
TWD 32.65604
TZS 2654.746943
UAH 40.690443
UGX 3692.001747
UYU 40.042003
UZS 12604.999687
VEF 3622552.534434
VES 36.431945
VND 25455
VUV 118.721975
WST 2.800615
XAF 609.563149
XAG 0.032785
XAU 0.000424
XCD 2.70255
XDR 0.760145
XOF 609.496854
XPF 111.124979
YER 250.402229
ZAR 18.438201
ZMK 9001.19797
ZMW 24.222431
ZWL 321.999592
  • AEX

    6.4700

    931.09

    +0.7%

  • BEL20

    15.6900

    3939.09

    +0.4%

  • PX1

    93.4800

    7632.08

    +1.24%

  • ISEQ

    113.6100

    9425.8

    +1.22%

  • OSEBX

    0.5700

    1428.23

    +0.04%

  • PSI20

    75.1200

    6664.88

    +1.14%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -28.4200

    2281.86

    -1.23%

  • N150

    44.8200

    3364.66

    +1.35%

Les émissions de protoxyde d'azote mettent en péril les objectifs climatiques, selon une étude
Les émissions de protoxyde d'azote mettent en péril les objectifs climatiques, selon une étude / Photo: © AFP/Archives

Les émissions de protoxyde d'azote mettent en péril les objectifs climatiques, selon une étude

Les émissions mondiales de protoxyde d'azote, un puissant gaz à effet de serre également connu pour son usage comme "gaz hilarant" de par ses effets psychoactifs, dépassent les prévisions et mettent en péril les objectifs de lutte contre le changement climatique, selon une étude publiée mercredi.

Taille du texte:

En s'appuyant sur des millions de mesures atmosphériques effectuées dans le monde entier, le rapport du Projet mondial sur le protoxyde d'azote révèle que les émissions de ce gaz se sont envolées de 40% au cours des quatre décennies précédant 2020.

Selon elle, l'agriculture est le principal responsable des émissions de protoxyde d'azote, suivie par les combustibles fossiles, les déchets et les eaux usées, ainsi que la combustion de la biomasse.

Au cours des quatre décennies précédant 2020, les émissions de ce gaz en raison des activités agricoles ont augmenté de 67%.

Le groupe d'experts intergouvernemental des Nations unies sur l'évolution du climat (GIEC) a estimé que l'oxyde nitreux représentait 6,4 % des émissions totales de gaz à effet de serre.

Mais, pour que le réchauffement climatique reste inférieur à 2 degrés Celsius conformément à l'objectif de l'Accord de Paris sur le climat, elles doivent diminuer d'environ 20% d'ici à 2050, selon le rapport.

Leur réduction "est la seule solution, car il n'existe à ce jour aucune technologie capable d'éliminer le protoxyde d'azote de l'atmosphère", explique Hanqin Tian, professeur en sciences de la terre et de l'environnement au Boston College et auteur principal de l'étude.

- Efforts "très limités" -

Le protoxyde d'azote est l'un des principaux gaz à effet de serre, avec le dioxyde de carbone et le méthane, à contribuer au réchauffement climatique.

En plus d'appauvrir la couche d'ozone, le gaz pollue les sols et les eaux.

Cette étude, qui s'appuie sur l'expertise de 58 chercheurs internationaux, montre que le protoxyde réchauffe 300 fois plus l'atmosphère que le dioxyde de carbone, et peut y perdurer pendant plus d'un siècle.

Pourtant, concernant le protoxyde d'azote, "nous n'avons aucune politique et les efforts sont très limités", a déclaré à l'AFP Pep Canadell, co-directeur de l'étude et chercheur en chef à l'agence scientifique nationale australienne (CSIRO).

La Chine, l'Inde, les États-Unis, le Brésil, la Russie, le Pakistan, l'Australie et le Canada sont les principaux émetteurs de protoxyde d'azote, en partie à cause de la croissance rapide de leur population et de l'augmentation de la demande dans le secteur alimentaire, selon l'étude. L'Europe, le Japon et la Corée, ont enregistré des baisses.

Les nouvelles politiques visant à limiter les émissions de ce gaz pourraient prendre jusqu'à 10 ans pour produire leurs effets, a indiqué M. Canadell.

Mais de nombreux agriculteurs cherchent à réduire leur impact carbone, notamment par une utilisation plus précise des engrais azotés, la modification génétique des cultures, une meilleure gestion des déchets animaux et des pratiques plus durables.

Toute "réduction de ces émissions, quelle qu'en soit l'ampleur, aura un impact considérable", selon Pep Candell.

W.Matthews--TFWP