The Fort Worth Press - Des engagements pour doter l'Afrique de systèmes de cuisson non dangereux

USD -
AED 3.672971
AFN 70.133986
ALL 94.635739
AMD 396.179907
ANG 1.799356
AOA 911.99994
ARS 1023.221094
AUD 1.606632
AWG 1.8
AZN 1.697676
BAM 1.8785
BBD 2.015848
BDT 119.310378
BGN 1.880983
BHD 0.376854
BIF 2952.312347
BMD 1
BND 1.356673
BOB 6.899102
BRL 6.152981
BSD 0.998415
BTN 84.985833
BWP 13.866398
BYN 3.267349
BYR 19600
BZD 2.009028
CAD 1.440985
CDF 2869.999763
CHF 0.899015
CLF 0.035847
CLP 989.139791
CNY 7.298302
CNH 7.30225
COP 4395
CRC 506.939442
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.90693
CZK 24.111897
DJF 177.720323
DKK 7.156699
DOP 60.817365
DZD 135.098778
EGP 50.775199
ERN 15
ETB 127.121932
EUR 0.959355
FJD 2.31865
FKP 0.791982
GBP 0.798175
GEL 2.80968
GGP 0.791982
GHS 14.676079
GIP 0.791982
GMD 72.000232
GNF 8628.919944
GTQ 7.690535
GYD 208.884407
HKD 7.76782
HNL 25.367142
HRK 7.172906
HTG 130.547952
HUF 394.314976
IDR 16218
ILS 3.661225
IMP 0.791982
INR 85.713401
IQD 1307.880709
IRR 42087.492106
ISK 139.210318
JEP 0.791982
JMD 155.558757
JOD 0.709303
JPY 157.798502
KES 129.040294
KGS 87.000238
KHR 4012.870384
KMF 466.124964
KPW 899.999441
KRW 1468.724965
KWD 0.30818
KYD 0.832061
KZT 517.226144
LAK 21834.509917
LBP 89407.001873
LKR 294.251549
LRD 181.712529
LSL 18.564664
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.901311
MAD 10.068386
MDL 18.420977
MGA 4709.215771
MKD 59.117726
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 7.98713
MRU 39.855929
MUR 47.069873
MVR 15.400483
MWK 1731.258704
MXN 20.226325
MYR 4.469502
MZN 63.903729
NAD 18.564664
NGN 1546.83012
NIO 36.738222
NOK 11.39445
NPR 135.977525
NZD 1.77715
OMR 0.384666
PAB 0.998415
PEN 3.717812
PGK 4.05225
PHP 58.179947
PKR 277.955434
PLN 4.091367
PYG 7786.582145
QAR 3.631177
RON 4.772599
RSD 112.419287
RUB 99.752003
RWF 1392.786822
SAR 3.754403
SBD 8.383555
SCR 14.257023
SDG 601.497378
SEK 11.050095
SGD 1.35884
SHP 0.791982
SLE 22.808892
SLL 20969.503029
SOS 570.619027
SRD 35.058024
STD 20697.981008
SVC 8.736493
SYP 2512.530243
SZL 18.572732
THB 34.130042
TJS 10.922538
TMT 3.51
TND 3.183499
TOP 2.342102
TRY 35.2407
TTD 6.784805
TWD 32.734306
TZS 2421.169009
UAH 41.863132
UGX 3654.612688
UYU 44.441243
UZS 12889.593238
VES 51.575342
VND 25435
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 630.031215
XAG 0.033555
XAU 0.00038
XCD 2.70255
XDR 0.7655
XOF 630.031215
XPF 114.546415
YER 250.374966
ZAR 18.853796
ZMK 9001.196448
ZMW 27.630985
ZWL 321.999592
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

Des engagements pour doter l'Afrique de systèmes de cuisson non dangereux
Des engagements pour doter l'Afrique de systèmes de cuisson non dangereux / Photo: © AFP/Archives

Des engagements pour doter l'Afrique de systèmes de cuisson non dangereux

"C'est maintenant ou jamais!" Les engagements se sont multipliés mardi lors d'un sommet à Paris destiné à favoriser l'équipement des ménages africains en systèmes de cuisson non dangereux, un enjeu sanitaire, social et climatique majeur.

Taille du texte:

Des promesses de financements et d'investissements ont été faites, et un engagement de dizaines d'acteurs à faire de ce sujet "une priorité" publié, selon un texte proposé par l'Agence internationale de l'Energie (AIE), organisatrice au côté des dirigeants tanzanien, norvégien et de la Banque africaine de développement (BAD).

Aujourd'hui, 2,3 milliards de personnes, dont plus d'un milliard en Afrique, doivent cuire leurs aliments sur feu ouvert ou sur des poêles rudimentaires chauffées par du charbon, du fumier, du bois, des déchets agricoles...

Les émanations nocives de ces équipements sont la troisième cause de décès prématuré dans le monde, la deuxième en Afrique subsaharienne, par maladies respiratoires, mais aussi AVC ou cancer.

Les premières victimes sont les femmes et les enfants, qui en outre consacrent des heures chaque jour à rechercher des combustibles.

Et si la situation s'est améliorée dans les grands pays d'Asie, l'Afrique subit une "détérioration", à l'exception de quelques pays comme le Kenya ou la Tanzanie, observe l'AIE.

Mardi, un millier de participants, institutions, ONU, entreprises, etc., et représentants de 60 pays ont lancé des appels à agir. Certains, comme la France, le Danemark, la Norvège, les Etats-Unis et l'UE, ont annoncé des efforts accrus.

"Un tournant a eu lieu. C'est maintenant ou jamais!", a lancé le directeur de l'AIE, Fatih Birol.

"Les annonces d'aujourd'hui s'élèvent à 2,2 milliards de dollars, et viennent en plus des annonces connues", a-t-il indiqué, promettant de "suivre ce que deviennent ces promesses", venues pour un peu plus de la moitié du secteur privé, pour environ 30% de prêts à conditions très favorables, essentiellement d'origine publique, et pour 15% de crédits carbone.

Les besoins sont pourtant modestes, note l'AIE: 4 milliards de dollars annuels permettraient de régler en grande partie le problème en Afrique d'ici à 2030, quand seulement 2 milliards sont aujourd'hui investis dans le monde, pour l'essentiel hors du continent africain.

- Plus réchauffant que l'avion -

Parmi les initiatives des entreprises privées, TotalEnergies a annoncé son intention d'investir plus de 400 millions de dollars dans le développement et la distribution en Afrique et en Inde de gaz de pétrole liquéfié (GPL) destiné à la cuisson.

GPL, électricité, granulés à base de déchets agricoles, bioéthanol à base de cultures sucrières, etc., les propositions varient pour remplacer les systèmes actuels. Plutôt "low tech", mais encore trop chères pour un foyer moyen, qui doit être soutenu.

"Assurer un accès général à des modes de cuisson propres en Afrique requiert un financement abordable et durable", a souligné la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan.

"On avance trop lentement", a regretté le président du Togo, Faure Gnassingbé, martelant que "la cuisson traditionnelle n'(était) plus soutenable".

Relevant que les réseaux électriques en Afrique restent souvent déficients, il a plaidé pour le GPL, appelant les institutions réticentes désormais à subventionner des énergies fossiles à "envisager une exception".

Un soutien au GPL que le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, présent mardi, n'a pas manqué de relever.

Sur le plan climatique, les méthodes de cuisson impropres génèrent actuellement, selon l'AIE, autant d'émissions réchauffant la planète que celles de l'aviation et du transport maritime cumulées. En cause, les émissions de méthane (liées à une combustion souvent mauvaise) et la déforestation.

A Paris, le secrétaire de l'ONU pour le climat (Cnuccc), Simon Stiell, a appelé les États à inclure des mesures en la matière dans leurs futurs engagements climatiques nationaux, attendus pour 2025. Seuls 60 pays l'ont fait, a-t-il indiqué.

Ministre malgache de l'Énergie, Olivier Jean-Baptiste s'est dit "prêt à accueillir toutes les initiatives", notamment du secteur privé.

A Madagascar, "90% des ménages sont encore au bois et au charbon", et 100.000 hectares de forêt disparaissent chaque année, dont un tiers en raison des besoins culinaires.

D'autres rendez-vous doivent être consacrés à ce sujet, selon l'AIE, au prochain G20, à l'Assemblée générale de l'ONU en septembre et à la COP29.

M.T.Smith--TFWP