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Les autorités japonaises vont mettre en place un système de réservation en ligne pour accéder au sentier le plus populaire du célèbre mont Fuji dans le but de lutter contre la surfréquentation.
Les sentiers parcourant le plus haut sommet du Japon sont de plus en plus fréquentés durant la saison estivale, faisant craindre des conséquences néfastes sur l'environnement.
Afin de désencombrer le sentier Yoshida, l'itinéraire le plus emprunté par les randonneurs, le département de Yamanashi (est) prévoit de plafonner le nombre d'entrées quotidiennes sur le mont Fuji à 4.000 personnes, qui devront s'acquitter d'un droit d'entrée de 12 euros.
Un système de réservation en ligne sera également mis en place. Il permettra aux randonneurs de "planifier à l'avance" leur sortie, a expliqué à l'AFP Katsuhiro Iwama, un responsable du gouvernement local de Yamanashi.
Le mont Fuji est recouvert de neige la majeure partie de l'année, mais durant l'été plus de 220.000 visiteurs se lancent à l'assaut de cette montagne, dont le sommet culmine à 3.776 mètres.
Les touristes étrangers affluent également dans les régions environnantes pour photographier la cime de ce mythique volcan, considéré comme un emblème du Japon.
Cette affluence massive n'est pas toujours au goût des populations locales, qui se plaignent notamment des déchets laissés par les touristes.
A Fujikawaguchiko, une petite ville japonaise proche du mont Fuji, les autorités locales ont décidé de dresser une haute palissade afin d'obstruer un point de vue particulièrement recherché par des touristes et les dissuader d'affluer.
Plus de 3 millions de visiteurs étrangers sont entrés au Japon en mars, un record mensuel absolu pour le pays, longtemps resté fermé au tourisme international durant la pandémie de Covid-19.
La problématique du surtourisme et de ses dégâts sur l'environnement a tout récemment conduit Venise en Italie à faire payer 5 euros l'entrée de la ville, classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
C.Rojas--TFWP