The Fort Worth Press - Climat: un avenir vivable possible si le monde agit immédiatement

USD -
AED 3.672979
AFN 69.919011
ALL 94.359515
AMD 393.348349
ANG 1.794987
AOA 917.999683
ARS 1017.703129
AUD 1.598795
AWG 1.8
AZN 1.701512
BAM 1.874539
BBD 2.011022
BDT 119.020463
BGN 1.873937
BHD 0.375809
BIF 2944.649446
BMD 1
BND 1.352662
BOB 6.882638
BRL 6.086007
BSD 0.996022
BTN 84.675325
BWP 13.766234
BYN 3.259501
BYR 19600
BZD 2.002109
CAD 1.436275
CDF 2869.99958
CHF 0.89289
CLF 0.035803
CLP 987.904347
CNY 7.296401
CNH 7.28925
COP 4359.706714
CRC 502.515934
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.683615
CZK 24.066028
DJF 177.361384
DKK 7.14693
DOP 60.650788
DZD 134.805195
EGP 50.873461
ERN 15
ETB 124.157665
EUR 0.958275
FJD 2.31705
FKP 0.791982
GBP 0.79523
GEL 2.810385
GGP 0.791982
GHS 14.6413
GIP 0.791982
GMD 71.999513
GNF 8604.974361
GTQ 7.674318
GYD 208.376863
HKD 7.772675
HNL 25.282983
HRK 7.172906
HTG 130.301433
HUF 396.805497
IDR 16171.3
ILS 3.65434
IMP 0.791982
INR 84.952499
IQD 1304.739541
IRR 42087.499284
ISK 139.120209
JEP 0.791982
JMD 155.834571
JOD 0.709105
JPY 156.433494
KES 128.585805
KGS 87.000252
KHR 4002.491973
KMF 466.125018
KPW 899.999441
KRW 1446.419829
KWD 0.30795
KYD 0.830019
KZT 523.074711
LAK 21799.971246
LBP 89190.58801
LKR 292.423444
LRD 180.77347
LSL 18.3368
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.893852
MAD 10.024153
MDL 18.345713
MGA 4699.285954
MKD 58.978291
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 7.973547
MRU 39.610869
MUR 47.196859
MVR 15.402453
MWK 1727.033114
MXN 20.06173
MYR 4.508009
MZN 63.903729
NAD 18.3368
NGN 1549.540153
NIO 36.651172
NOK 11.31937
NPR 135.480903
NZD 1.76986
OMR 0.384799
PAB 0.996022
PEN 3.708823
PGK 4.038913
PHP 58.869731
PKR 277.232856
PLN 4.081684
PYG 7766.329611
QAR 3.6309
RON 4.771603
RSD 112.168001
RUB 102.775169
RWF 1388.412326
SAR 3.756308
SBD 8.383555
SCR 13.944994
SDG 601.495264
SEK 11.02806
SGD 1.354865
SHP 0.791982
SLE 22.798376
SLL 20969.503029
SOS 569.224134
SRD 35.131025
STD 20697.981008
SVC 8.715196
SYP 2512.530243
SZL 18.332295
THB 34.292502
TJS 10.896056
TMT 3.51
TND 3.173719
TOP 2.342098
TRY 35.19402
TTD 6.759956
TWD 32.630964
TZS 2365.457421
UAH 41.771505
UGX 3653.615757
UYU 44.42421
UZS 12841.328413
VES 51.475251
VND 25455
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 628.702736
XAG 0.033694
XAU 0.000381
XCD 2.70255
XDR 0.759764
XOF 628.702736
XPF 114.304883
YER 250.374981
ZAR 18.30087
ZMK 9001.198901
ZMW 27.564096
ZWL 321.999592
  • AEX

    -3.4300

    875.44

    -0.39%

  • BEL20

    9.6700

    4214.22

    +0.23%

  • PX1

    -19.6900

    7274.48

    -0.27%

  • ISEQ

    -17.4700

    9685.54

    -0.18%

  • OSEBX

    -5.4800

    1400.54

    -0.39%

  • PSI20

    -14.4700

    6276.75

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    14.8900

    3053.27

    +0.49%

  • N150

    3.2200

    3227.17

    +0.1%

Climat: un avenir vivable possible si le monde agit immédiatement
Climat: un avenir vivable possible si le monde agit immédiatement

Climat: un avenir vivable possible si le monde agit immédiatement

Les promesses "creuses" entrainent la planète vers un réchauffement désastreux de 3°C mais le monde a encore une chance d'éviter le pire: transformer radicalement l'économie et faire plafonner les émissions d'ici moins de trois ans, en commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles.

Taille du texte:

Le troisième volet de la trilogie scientifique des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi ne laisse pas de place au doute: "C'est maintenant ou jamais", résume Jim Skea, coprésident du groupe ayant produit cet opus de près de 3.000 pages.

Sans une réduction "rapide, radicale et le plus souvent immédiate" des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, il ne sera pas possible de limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, ni même à +2°C.

Les Etats s'y sont pourtant engagés en signant l'accord de Paris mais ils ne sont pour l'instant pas à la hauteur de l'enjeu, alors qu'un réchauffement de +1,1°C rend d'ores et déjà "très vulnérable" la moitié de l'humanité, frappée par des canicules, sécheresses, tempêtes et inondations qui se multiplient.

"Certains gouvernements et responsables d'entreprises disent une chose et en font une autre. Pour le dire simplement, ils mentent", a d'ailleurs dénoncé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres en qualifiant "d'accablant" ce nouveau rapport du Giec, après les deux précédents qui avaient souligné l'accélération du réchauffement et l'ampleur sans précédent de ses impacts.

Sans un renforcement des politiques actuelles, le monde se dirige vers un réchauffement de +3,2°C d'ici 2100. Et même si les engagements pris par les Etats étaient tenus, le mercure monterait de +2,8°C, alors que chaque dixième de degré supplémentaire provoque son lot de nouvelles catastrophes climatiques.

Pour ne pas aller droit vers cet avenir de souffrances, il faudrait que les émissions atteignent leur pic avant 2025, dans moins de trois ans, et diminuent de près de la moitié d'ici 2030 par rapport à 2019, selon le Giec.

- "Courage" -

"Nous sommes à un tournant. Nos décisions aujourd'hui peuvent assurer un avenir vivable", insiste le patron du Giec Hoesung Lee, assurant que ce nouveau rapport donne les "outils" pour le faire.

Des outils que "les nations du monde doivent être assez courageuses pour utiliser", a réagi le secrétaire d'Etat américain, Anthony Blinken.

Pour respecter +1,5°C, l'usage du charbon sans capture de carbone (une technologie non mature à grande échelle) devrait être totalement stoppé et ceux du pétrole et du gaz réduits de 60% et 70%, respectivement, d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 2019.

Un scénario qui prend une lumière particulière avec la guerre en Ukraine qui expose la dépendance des économies aux énergies fossiles, dénoncée de longue date par les défenseurs du climat.

"Cela me brise le coeur, en tant que militante climat ukrainienne, de vivre une guerre qui porte en son coeur l'argent des fossiles", a commenté Olha Boiko, membre du Climate Action Network.

"L'argent que nous avons supplié de ne pas investir dans l'énergie sale vole désormais au dessus de nos têtes sous forme de bombes".

Au delà de l'énergie, qui représente environ un tiers des émissions, tous les secteurs (transports, industrie, agriculture, bâtiments...) doivent également entamer leur mue rapide, de la réduction de la déforestation à la rénovation énergétique des logements, en passant par l'électrification des véhicules.

Sans oublier le déploiement de méthodes de captage et de stockage du carbone qui seront "inévitables" pour parvenir à la neutralité carbone, qui doit intervenir au début des années 2050 pour respecter +1,5°C.

- Sobriété -

Pour la première fois, les experts de l'ONU consacrent également un chapitre entier à la demande, estimant qu'agir sur ce levier, notamment sur les comportements des consommateurs, pourrait réduire les émissions de 40 à 70% d'ici 2050.

Alors que tous ces sujets touchent à l'organisation même de nos modes de vie, de consommation et de production, dans des pays aux ressources et aux niveaux de vie différents, l'approbation ligne par ligne, mot par mot, du "résumé pour les décideurs" d'une soixantaine de pages a débordé de plus de 48 heures sur les deux semaines prévues.

"Mettre d'accord la communauté scientifique et les gouvernements sur le résumé pour les décideurs n'a pas été facile, ce qui prouve une chose plus que tout: le temps des décisions est venu", a commenté Elmar Kriegler, l'un des auteurs.

Les signataires de l'accord de Paris se sont engagés fin 2021 à renforcer leurs ambitions d'ici la prochaine conférence climat de l'ONU (COP27) en Egypte en novembre.

Mais pour les pays les plus vulnérables, la responsabilité vient avant tout des plus grandes économies.

"Les principaux pays émetteurs -- en particulier le G20 -- doivent répondre à la crise qui s'aggrave avec l'urgence qu'elle requiert. Et pas seulement par des objectifs sur papier et des promesses creuses", a réclamé Walton Webson au nom de l'alliance des petits Etats insulaires (Aosis).

"Des demi mesures ne réduiront pas de moitié les émissions d'ici 2030", a insisté de son côté Inger Andersen, la patronne de l'ONU-Environnement. "Nous devons y aller à 100%".

L.Coleman--TFWP