The Fort Worth Press - Le Nigeria veut profiter du cours élevé du cacao pour redynamiser sa production locale

USD -
AED 3.67298
AFN 70.095814
ALL 88.322167
AMD 387.5784
ANG 1.789721
AOA 916.495518
ARS 1130.505181
AUD 1.561529
AWG 1.8025
AZN 1.701286
BAM 1.761205
BBD 2.014516
BDT 121.225765
BGN 1.760668
BHD 0.376907
BIF 2968.446077
BMD 1
BND 1.304481
BOB 6.91953
BRL 5.669402
BSD 0.997767
BTN 84.753058
BWP 13.621137
BYN 3.265225
BYR 19600
BZD 2.00416
CAD 1.396885
CDF 2869.999831
CHF 0.843205
CLF 0.024662
CLP 946.390042
CNY 7.2033
CNH 7.189935
COP 4224.75
CRC 506.720097
CUC 1
CUP 26.5
CVE 99.294452
CZK 22.49601
DJF 177.670917
DKK 6.71578
DOP 58.686598
DZD 133.536775
EGP 50.518399
ERN 15
ETB 135.040411
EUR 0.900215
FJD 2.27485
FKP 0.758117
GBP 0.757765
GEL 2.745008
GGP 0.758117
GHS 12.920539
GIP 0.758117
GMD 71.51917
GNF 8641.230448
GTQ 7.674124
GYD 208.747569
HKD 7.79509
HNL 25.920439
HRK 6.781103
HTG 130.502125
HUF 364.849624
IDR 16608.25
ILS 3.56868
IMP 0.758117
INR 84.896987
IQD 1306.990608
IRR 42099.999974
ISK 132.050162
JEP 0.758117
JMD 158.598084
JOD 0.709298
JPY 147.915975
KES 129.149877
KGS 87.449817
KHR 3992.867949
KMF 436.489175
KPW 899.995499
KRW 1417.304968
KWD 0.30756
KYD 0.831435
KZT 510.387307
LAK 21572.459005
LBP 89397.112986
LKR 298.19269
LRD 199.552448
LSL 18.288863
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.467906
MAD 9.310028
MDL 17.260849
MGA 4484.547223
MKD 55.383521
MMK 2099.484484
MNT 3573.897983
MOP 8.008447
MRU 39.541638
MUR 46.402134
MVR 15.400926
MWK 1730.152727
MXN 19.612202
MYR 4.324974
MZN 63.900451
NAD 18.288863
NGN 1601.999674
NIO 36.714019
NOK 10.428675
NPR 135.605934
NZD 1.699305
OMR 0.38499
PAB 0.997767
PEN 3.644697
PGK 4.141452
PHP 55.681502
PKR 280.865031
PLN 3.81985
PYG 7972.156435
QAR 3.640752
RON 4.5943
RSD 105.548001
RUB 81.003749
RWF 1428.301275
SAR 3.750883
SBD 8.350849
SCR 14.212092
SDG 600.5023
SEK 9.80581
SGD 1.304545
SHP 0.785843
SLE 22.749742
SLL 20969.443166
SOS 570.203876
SRD 36.199505
STD 20697.981008
SVC 8.73038
SYP 13003.313899
SZL 18.285786
THB 33.260501
TJS 10.396448
TMT 3.5
TND 3.035881
TOP 2.342097
TRY 38.800697
TTD 6.772686
TWD 30.448498
TZS 2697.999566
UAH 41.449643
UGX 3651.574094
UYU 41.702499
UZS 12851.083756
VES 92.71499
VND 25950
VUV 119.97318
WST 2.778545
XAF 590.696816
XAG 0.030301
XAU 0.000308
XCD 2.70255
XDR 0.734637
XOF 590.696816
XPF 107.394033
YER 244.449878
ZAR 18.25983
ZMK 9001.195038
ZMW 26.270385
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.5500

    921.56

    -0.06%

  • BEL20

    35.8700

    4410.05

    +0.82%

  • PX1

    -3.9300

    7846.45

    -0.05%

  • ISEQ

    23.3100

    11123.86

    +0.21%

  • OSEBX

    1.3700

    1521.68

    +0.09%

  • PSI20

    93.1600

    7204.31

    +1.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    12.3200

    2579.72

    +0.48%

  • N150

    8.8900

    3566.18

    +0.25%

Le Nigeria veut profiter du cours élevé du cacao pour redynamiser sa production locale
Le Nigeria veut profiter du cours élevé du cacao pour redynamiser sa production locale / Photo: © AFP/Archives

Le Nigeria veut profiter du cours élevé du cacao pour redynamiser sa production locale

Les prix élevés des matières premières suscitent un regain d'intérêt pour le secteur nigérian du cacao, en souffrance depuis longtemps, alors que les poids lourds traditionnels que sont le Ghana et la Côte d'Ivoire sont confrontés à des problèmes de production.

Taille du texte:

Une récente injection de 40,5 millions de dollars dans l'entreprise agroalimentaire nigériane Johnvents par l'agence de financement du développement du gouvernement britannique (BII) a fait les gros titres le mois dernier, tandis que plusieurs entreprises locales ont exprimé leur intention d'investir davantage ou augmenter leur production cette année, indique à l'AFP Patrick Adebola, directeur exécutif de l'Institut nigérian de recherche sur le cacao (Cocoa Research Institute of Nigeria).

"Les gens qui veulent créer de nouvelles plantations et ceux qui veulent réhabiliter les anciennes" sont attentifs, relève M. Adebola, qui vit à Ibadan (sud-ouest) et estime que "les agriculteurs n'ont jamais eu autant de chance".

Le gouvernement a fixé un objectif de production ambitieux de 500.000 tonnes pour la saison 2024-2025, peu réaliste à si court terme selon M. Adebola, mais envisageable pour les années suivantes.

Cela pourrait permettre au Nigeria, septième producteur mondial de cacao, de se rapprocher du Ghana, deuxième producteur actuel, qui lutte avec le premier producteur, la Côte d'Ivoire, contre des baisses de production liées aux intempéries et à des maladies affectant les cultures.

Jusqu'à présent, le cacao nigérian a été largement épargné par les effets les plus néfastes du changement climatique.

Selon les données les plus récentes de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Nigeria a produit 280.000 tonnes de cacao en 2023, loin derrière les 650.000 tonnes du Ghana.

La Côte d'Ivoire est largement en tête avec plus de 2 millions de tonnes produites en 2023.

La production de cacao au Nigeria a décliné depuis les années 1970 en raison des investissements dans le pétrole, qui se sont faits au détriment de l'agriculture.

- Risques environnementaux

Les cours mondiaux du cacao ont explosé l'année dernière, atteignant un pic de 12.500 dollars la tonne en décembre.

En février dernier, les prix tournaient autour de 8.000 dollars, largement au-dessus des prix des années précédentes qui oscillaient entre 2.000 et 3.000 dollars.

"Les individus se lancent dans la production de cacao à tous les niveaux... pour s'assurer de bénéficier des prix actuels", a expliqué Adeola Adegoke, président de l'Association des producteurs de cacao du Nigeria, ajoutant que "le gouvernement tire parti de cette situation pour améliorer la qualité de l'agriculture".

La création en 2022 d'un Comité national de gestion du cacao est un signe de l'intérêt des autorités pour ce secteur longtemps non régulé, estime M. Adegoke.

Mais l'expansion des cultures pourrait comporter des risques environnementaux.

Les efforts de modernisation de l'agriculture ont favorisé les plantations de cacao en plein soleil et en monoculture plutôt que des méthodes agroforestières plus durables, a averti une étude récente publiée dans la revue Agroforestry Systems.

Par ailleurs, une grande partie du cacao nigérian est cultivé par de petits exploitants qui n'ont pas les moyens d'investir pour augmenter leur production.

Peter Okunde, agriculteur dans l'Etat d'Ogun (sud-ouest), a expliqué à l'AFP qu'il manquait à la fois de capitaux et de terres pour étendre sa plantation de cacao de quatre hectares.

La terre "est le principal instrument dont les agriculteurs ont besoin... ainsi que l'argent pour la cultiver", a souligné M. Okunde.

Pour John Alamu, directeur général du groupe Johnvents, "le problème n'est pas la superficie des terres".

Notant que le Nigeria dispose de 1,4 million d'hectares consacrés à la production de cacao, soit plus que les 1,1 million d'hectares du Ghana, il a affirmé à la chaîne CNBC Africa qu'une approche plus globale était nécessaire.

D'autres gouvernements ont soutenu les agriculteurs en "fournissant des plants, en formant aux bonnes pratiques agronomiques et en mettant l'accent sur l'agriculture durable", a-t-il insisté.

T.M.Dan--TFWP