The Fort Worth Press - A la COP28, l'impatiente attente d'un compromis

USD -
AED 3.672983
AFN 68.112673
ALL 94.198378
AMD 389.366092
ANG 1.801814
AOA 913.000342
ARS 1002.373762
AUD 1.535425
AWG 1.8025
AZN 1.702735
BAM 1.877057
BBD 2.018523
BDT 119.468305
BGN 1.87679
BHD 0.376794
BIF 2953.116752
BMD 1
BND 1.347473
BOB 6.908201
BRL 5.800986
BSD 0.99976
BTN 84.384759
BWP 13.658045
BYN 3.27175
BYR 19600
BZD 2.015164
CAD 1.39773
CDF 2871.000206
CHF 0.893259
CLF 0.035441
CLP 977.925332
CNY 7.242966
CNH 7.255695
COP 4389.749988
CRC 509.237487
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.825615
CZK 24.28895
DJF 178.031575
DKK 7.158303
DOP 60.252411
DZD 134.221412
EGP 49.58284
ERN 15
ETB 122.388982
EUR 0.95985
FJD 2.27595
FKP 0.789317
GBP 0.797766
GEL 2.73993
GGP 0.789317
GHS 15.795384
GIP 0.789317
GMD 70.999977
GNF 8617.496041
GTQ 7.717261
GYD 209.15591
HKD 7.784201
HNL 25.264168
HRK 7.133259
HTG 131.234704
HUF 394.421502
IDR 15943.55
ILS 3.70177
IMP 0.789317
INR 84.43625
IQD 1309.659773
IRR 42074.999774
ISK 139.680283
JEP 0.789317
JMD 159.268679
JOD 0.709102
JPY 154.770141
KES 129.468784
KGS 86.500646
KHR 4025.145161
KMF 472.503525
KPW 899.999621
KRW 1404.509773
KWD 0.30785
KYD 0.833149
KZT 499.179423
LAK 21959.786938
LBP 89526.368828
LKR 290.973655
LRD 180.450118
LSL 18.040693
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.882192
MAD 10.057392
MDL 18.23504
MGA 4666.25078
MKD 59.052738
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.015644
MRU 39.77926
MUR 46.850206
MVR 15.459571
MWK 1733.576467
MXN 20.44549
MYR 4.468031
MZN 63.909924
NAD 18.040693
NGN 1696.699662
NIO 36.786794
NOK 11.077505
NPR 135.016076
NZD 1.714076
OMR 0.384846
PAB 0.99976
PEN 3.790969
PGK 4.025145
PHP 58.938964
PKR 277.626662
PLN 4.158919
PYG 7804.59715
QAR 3.646048
RON 4.78029
RSD 112.294256
RUB 104.167286
RWF 1364.748788
SAR 3.754429
SBD 8.383555
SCR 13.698973
SDG 601.496859
SEK 11.03372
SGD 1.346598
SHP 0.789317
SLE 22.729751
SLL 20969.504736
SOS 571.332598
SRD 35.494034
STD 20697.981008
SVC 8.748021
SYP 2512.529858
SZL 18.034455
THB 34.592502
TJS 10.647152
TMT 3.5
TND 3.17616
TOP 2.342096
TRY 34.514978
TTD 6.790153
TWD 32.583495
TZS 2659.340659
UAH 41.35995
UGX 3694.035222
UYU 42.516436
UZS 12825.951341
VES 46.55914
VND 25419
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 629.547483
XAG 0.031938
XAU 0.000369
XCD 2.70255
XDR 0.760497
XOF 629.547483
XPF 114.458467
YER 249.92504
ZAR 18.08816
ZMK 9001.202175
ZMW 27.617448
ZWL 321.999592
  • AEX

    13.6800

    879.8

    +1.58%

  • BEL20

    69.4500

    4228.29

    +1.67%

  • PX1

    41.8400

    7255.01

    +0.58%

  • ISEQ

    17.2700

    9613.97

    +0.18%

  • OSEBX

    3.8100

    1468.66

    +0.26%

  • PSI20

    48.3400

    6409

    +0.76%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.5000

    2989.04

    +2.98%

  • N150

    24.5300

    3295.3

    +0.75%

A la COP28, l'impatiente attente d'un compromis
A la COP28, l'impatiente attente d'un compromis / Photo: © AFP

A la COP28, l'impatiente attente d'un compromis

Les Emirats arabes unis trouveront-ils le consensus? Rien n'est assuré lundi alors que des milliers de délégués et d'observateurs attendent un texte de compromis sur les énergies fossiles, sous pression du chef de l'ONU qui a appelé chacun à faire preuve de "bonne foi".

Taille du texte:

Les métaphores sportives sont de mise à Dubaï alors que la dernière nuit a été courte pour tout le monde.

"Nous sommes dans une course contre la montre", a tonné le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, avant d'appeler les pays au "maximum de flexibilité" pour éviter une immense déception mardi.

Il a été très clair: la COP28 sur le climat doit appeler à la "sortie des énergies fossiles", mais "cela ne veut pas dire que tous les pays doivent sortir des énergies fossiles en même temps". C'est-à-dire que les pays riches doivent donner l'exemple, et aider les plus pauvres à financer leurs centrales solaires ou l'électrification de leurs usines.

"Nous n'avons pas une minute à perdre dans cette cruciale dernière ligne droite", a pressé avant lui Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, jugeant que "les plus hauts niveaux d'ambition sont possibles" sur les deux sujets indissociables au coeur des derniers pourparlers: la fin du pétrole, du charbon et du gaz d'une part, et les dollars dont ont besoin les pays pauvres pour se développer sans fossiles d'autre part.

Signe de la fébrilité ambiante, plusieurs événements publics annoncés ont été annulés à la dernière minute.

Et un nouveau projet d'accord attendu aux aurores n'a toujours pas été publié en milieu d'après-midi à Dubaï, l'épuisement pointant chez les milliers de participants à la COP28. Toute la COP rafraîchit en permanence la même page web de l'ONU sur laquelle le nouveau projet de texte final sera rendu public.

"Pourquoi le texte n'est pas encore arrivé? Parce que c'est difficile", a déclaré le ministre danois du Climat Dan Jørgensen, saluant le travail "très dur" de la présidence.

- Chine constructive -

Une séance plénière est censée en tout cas commencer à 18H00 (14H00 GMT), avant potentiellement une ou plusieurs nuits blanches pour tout le monde. En 28 ans, les COP ont rarement fini à l'heure.

Le déterminé président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, patron de la compagnie pétrolière nationale, avait promis un accord "historique" dès le 12 décembre, jour anniversaire de l'accord de Paris, dont il assure que l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, sérieusement menacé, est "son étoile polaire".

Les pays en développement comptent aussi obtenir des moyens financiers.

"Nous ne pouvons pas sortir de Dubaï sans avoir une claire visibilité sur comment nos pays vont être accompagnés sur la transition énergétique", dit lundi à l'AFP la Sénégalaise Madeleine Diouf Sarr, présidente sortante du groupe des pays les moins avancés (LDC).

La Chine et son émissaire Xie Zhenhua, vétéran des COP et proche de l'Américain John Kerry, sont de toutes les conversations.

La déclaration commune de Sunnylands signée en novembre par la Chine et les Etats-Unis pourrait servir de base à un éventuel accord à la COP28. Les deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre (41% à eux deux) évitaient de parler de "sortie" des fossiles mais indiquaient que les énergies renouvelables (solaire, éolien...) devaient graduellement les remplacer.

Les camps attendent le nouveau texte pour véritablement "dévoiler leurs cartes", explique une source proche de la présidence de la COP.

- Le jeu saoudien -

De plus en plus isolés, l'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole, l'Irak et quelques alliés de l'Opep campent sur leurs positions hostiles à toute sortie ou réduction des énergies fossiles, brandissant la menace d'un bouleversement de l'économie mondiale.

Pourtant, des ONG aux négociateurs, les participants expriment le même sentiment qu'un accord n'a jamais été aussi proche pour signaler le début de la fin du pétrole, du gaz et du charbon, dont la combustion depuis le XIXe siècle a permis l'essor économique mondial au prix d'un réchauffement de 1,2°C.

bur-bl-jmi-nal/ico/am

M.Cunningham--TFWP